Bien avant de devenir le Jules César de son Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, ou le chien-titre de sa comédie Didier, c’est dans le rôle d’un garde du corps pas comme les autres qu’Alain Chabat a fait mourir de rire les spectateurs français.
La Cité de la peur, le film de les Nuls (sic), est sorti sur nos écrans en 1993, alors que la popularité du groupe d’humoristes de la chaîne Canal+ était à son point culminant.
Le monde du cinéma en prend pour son grade
Aux côtés de Chantal Lauby et Dominique Farrugia (mais malheureusement sans Bruno Carette, disparu quelques années plus tôt), Alain Chabat s’amuse à tourner en dérision le monde du cinéma. Odile Deray, une attachée de presse pugnace, doit gérer la promotion d’un navet horrifique intitulé Red is Dead.
Le meurtre des projectionnistes du film offre une couverture médiatique inespéré à ce film à petit budget, et une diffusion au prestigieux festival de Cannes ne tarde pas à être programmée. Pour assurer la sécurité de son acteur principal Simon Jérémi, Odile fait appel à un garde du corps expérimenté, Serge Karamazov (aucun lien, fils unique).
Film parmi les plus culte du cinéma français, La Cité de la peur tire son inspiration de classiques de l’humour américain tels que les films des ZAZ (Y a-t-il un pilote dans l’avion, la série des Y a-t-il un flic… avec Leslie Nielsen) ou encore de Hamburger Film Sandwich, le tout premier film réalisé par John Landis.
On ne compte plus le nombre de répliques devenues culte !
Oscillant entre la parodie et l’absurde, La Cité de la peur est avant tout un florilège de répliques totalement désopilantes. Parmi lesquelles : "ça va trancher, chérie", "Vous voulez un whisky ? - Oh juste un doigt. - Vous ne voulez pas un whisky d’abord ?", "Quand j’suis content je vomis, et là j’suis hyper content" ou encore "Il a été attrapé par la tapette géante. -Monsieur n’est pas une tapette, monsieur est commissaire de police".
De nombreuses personnalités signent en outre des apparitions clins d’œil dans le film : Tchéky Karyo, Eddy Mitchell et Jean-Pierre Bacri parmi les victimes du tueur en série, Sam Karmann dans le rôle d’un ami d’enfance d’Odile à l’haleine de phoque, ou encore Michel Hazanavicus dans le costume du fameux Régis. Des images d’archives ont également permis à Bruno Carette de faire un caméo posthume dans le film.
A voir et revoir sans modération, La Cité de la peur d’Alain Berberian est à retrouver dès à présent sur Disney+.
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