Carpe diem
“Oh Capitaine, mon Capitaine !” Après avoir marqué des générations de cinéphiles, cette réplique cultissime retentit de nouveau… mais pas au cinéma !
Dévoilé en 1989 sur grand écran, Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir (The Truman Show) est rapidement devenu un succès au box-office avant de figurer parmi les grands classiques du 7e Art. Noté 4,3 sur 5 par les spectateurs AlloCiné, avec une note presse de 4 sur 5, ce drame nous plonge à la fin des années 50, dans une académie pour garçons réputée austère et stricte. L’arrivée d’un professeur, incarné par Robin Williams, va pourtant faire naître chez ses élèves l’amour de la poésie, de la liberté et de la vie.
S’il a braqué un peu plus la lumière sur le talent de Robin Williams, il a aussi révélé les jeunes Ethan Hawke et Robert Sean Leonard (Dr. House) aux yeux du grand public.
35 ans après sa sortie au cinéma, Le Cercle des poètes disparus s’offre une nouvelle peau en arrivant pour la toute première fois en France sous la forme… d’une pièce de théâtre ! Signée Gérald Sibleyras (Un petit jeu sans conséquence, La Danse de l'albatros, Silence, on tourne !), cette adaptation a réuni sur la scène du Théâtre Antoine une poignée de jeunes comédiens dans les rôles des étudiants de la prestigieuse académie de Welton. Face à eux, Stéphane Freiss (Chouans !, Sans toit ni loi, La Putain du roi) succède à l’immense Robin Williams sous le costume du génial professeur de lettres John Keating.
Un succès triomphal
Faisant fi de la pression que cette adaptation d’un chef-d’œuvre du 7e art faisait peser sur ses épaules, le metteur en scène Olivier Solivérès est parvenu à relever le pari d’égaler l’excellence du film de Peter Weir.
Récompensée de deux Molières (le premier pour sa mise en scène et le second pour l’interprétation d’Ethan Oliel), cérémonie au cours de laquelle elle était nommée dans six catégories, cette adaptation du Cercle des poètes disparus est parvenue à séduire les spectateurs autant que la presse spécialisée. En effet, Télérama souligne le “triomphe dans la salle” en faisant référence aux standing ovations constamment réservée aux comédiens par le public, tandis que le Figaro n’hésite pas à qualifier la pièce de “chef-d’œuvre”.
Si les cent premières représentations se sont jouées à guichets fermés, les amateurs du film peuvent tenter de réserver leurs places pour découvrir cet événement théâtral, de retour sur les planches à partir du 11 septembre et jusqu’au 29 décembre prochain.
Le Cercle des poètes disparus, à découvrir au Théâtre Libre.