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    Septembre sans attendre : cette pépite présentée à Cannes met en lumière la nouvelle coqueluche du cinéma espagnol
    Isaac Barbat
    Isaac Barbat
    -Rédacteur ciné-séries
    Biberonné aux films de genre dès son plus jeune âge, amoureux des monstres et de l'hémoglobine, ses excursions cinématographiques le mènent parfois jusqu'à Truffaut ou Duvivier… pour son plus grand plaisir !

    Après Eva en août et Les Filles vont bien, dont elle était également réalisatrice, Itsaso Arana collabore à nouveau avec Jonas Trueba pour Septembre sans attendre. Une pépite drôle, touchante et décalée, à voir en salle dès maintenant.

    Un divorce inoubliable

    Après 14 ans de vie commune, Ale (Itsaso Arana) et Alex (Vito Sanz) ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

    Copyright Les Films du Worso

    Une pépite espagnole, présentée à Cannes

    Présenté au cours de la dernière édition du prestigieux Festival de Cannes, où il fut récompensé par le Label Europa Cinémas lors de la Quinzaine des Cinéastes, Septembre sans attendre réunit Itsaso Arana et Vito Sanz devant la caméra du réalisateur espagnol Jonas Trueba pour une troisième collaboration.

    Septembre sans attendre
    Septembre sans attendre
    Sortie : 28 août 2024 | 1h 54min
    De Jonás Trueba
    Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix
    Presse
    3,7
    Spectateurs
    3,1
    Séances (420)

    Je disais à Itsaso et Vito, sur le ton de la blague, que ça allait être notre film de crise cinématographique, raconte le cinéaste. J’ai tenté d’y agréger les expériences de films antérieurs, et c’était clair : je voulais faire le film avec Itsaso et Vito, et qu’ils jouent un couple pour la troisième fois après Eva en août et Venez Voir. Utiliser les mêmes acteurs pour faire quelque chose de similaire, mais différemment. Je voulais également les associer à l’écriture, n’étant pas prêt à écrire un film seul. J’avais besoin de compagnie pour rire de mes erreurs et mes angoisses. J’ai essayé pour la première fois d’intégrer mon héritage familial, le cinéma classique, et une certaine idée de la comédie.

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    La brillante Itsaso Arana apporte au nouveau long-métrage de Jonas Trueba son talent d’interprétation et sa complicité avec Vito Sanz, mais pas uniquement : forte de son expérience d’écriture et de réalisation sur le très personnel Les Filles vont bien, en 2024, la comédienne a également enfilé sa casquette de scénariste pour co-signer l’intrigue de Septembre sans attendre.

    Dans Eva en août, explique le cinéaste, le personnage interprété par Itsaso était doux alors qu’ici, il est dur, plus masculin. Il y a davantage de confrontations. [...] Depuis quelques années, on s’interroge sur la place des femmes dans la société, et dans le cinéma. Cela fait partie de mes conversations avec Itsaso, avec mes amies. On questionne certains films.

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    Depuis que j’ai rencontré Itsaso, mon regard a changé : à partir de La Reconquista, les personnages masculins ont cessé d’être le cœur de mes films. Je ne le fais pas parce qu’il faut le faire, mais parce que j’ai pu adopter le point de vue de ma compagne, qui s’est mélangé au mien. Depuis Eva en août, je ne pense plus les personnages féminins de la même manière. Je ne les idéalise plus comme dans mes premiers film.

    Dernière pépite du cinéma espagnol signée Jonas Trueba, avec Itsaso Arana et Vito Sanz, Septembre sans attendre est à découvrir dès maintenant au cinéma.

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