Ça repart... et ça revient. Un an après avoir quitté le catalogue Netflix, 1917, porté par George MacKay revient sur nos écrans. L'occasion pour les abonnés de voir ou revoir ce film salué par la critique en 2020.
Plusieurs grands réalisateurs d’Hollywood se sont essayés au film de guerre, certains avec moins de réussite que d’autres. Sam Mendes (American Beauty, Skyfall) fait partie de ceux qui ont mené l’exercice avec brio, au point où son long-métrage est considéré comme l’un des meilleurs du genre.
Lui et son équipe n’ont donc pas volé leurs statuettes dorées à la cérémonie des Oscars où il a été récompensé dans les catégories Meilleure Photographie et Meilleurs effets visuels.
Une scène immersive et technique hallucinante
1917 a donc été plébiscité pour sa technique - n’en déplaise à Tarantino. Si certains ont d’ailleurs pu croire que le film avait été tourné en plan-séquence (quand la caméra continue de tourner sans aucune coupure), le réalisateur et son équipe ont dû utiliser des moyens de trucage pour donner cette illusion.
Une technique qui permet aux spectateurs d’être embarqués et de vivre pleinement l’action aux côtés des personnages. C’est d’autant plus parlant dans 1917 car le personnage principal campé par George Mackay joue la course contre la montre afin d’empêcher le lancement d’une attaque qui enverrait les soldats alliés droit dans un piège ennemi.
Mais cela demande un travail de coordination sans précédent. Lorsque la caméra tourne pendant une dizaine de minutes - comme cela a été le cas ici - les acteurs et l’équipe technique doivent suivre une chorégraphie précise qui a été répétée en amont. Un seul faux pas et il faut tout recommencer.
On réalise l’ampleur de l’exercice dans cette scène - probablement l’une des plus impressionnantes du film - où le héros doit traverser le front lors de l’assaut pour délivrer sa missive.
Une scène suffocante, stressante et jouissive - clairement l’un des money shots du long-métrage - qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux au moment de sa sortie.