Le 10 juillet, Splendor Films propose la ressortie en salles de la trilogie culte Dead or Alive en version restaurée ! Mis en scène par le très prolifique et iconoclaste Takashi Miike, les 3 longs-métrages ont marqué le cinéma japonais au début des années 2000.
Enfant terrible du cinéma japonais, on lui doit notamment Audition, Ichi the Killer, First Love ou encore l'adaptation du manga JoJo's Bizarre Adventure. Récemment, il a mis en scène des épisodes de l'anime Onimusha, disponible sur Netflix.
Une trilogie culte !
Dans le premier volet de Dead or Alive, sorti en 1999 au pays du Soleil Levant, le policier Jojima livre une guerre sans merci au truand Ryuichi. Ce dernier essaie de prendre le contrôle de la pègre japonaise dans un quartier de Shinjuku.
Dans le second épisode, qui a vu le jour en 2002, nous suivons cette fois le personnage de Mizuki. Chargé d'exécuter un chef yakuza, il se fait griller la priorité par Shu, son ami d'enfance. Shu retrouve Mizuki sur leur île natale et ils deviennent les parrains d'une école d'orphelins. Mais le travail reprend ses droits.
Enfin, dans le 3ème opus, l'intrigue nous propulse en 2346. La nouvelle société en place, dirigée par un maire fou, force les citoyens à prendre une drogue qui les rend stériles. Un groupe de résistants cherche malgré tout à renverser le pouvoir.
Une trilogie étourdissante ?
Les spectateurs AlloCiné adorent cette trilogie "extrême et étourdissante", qualifiant ces films de "complètements fous". "Dead or Alive est un polar totalement décalé dont la scène d'introduction et plus particulièrement la scène finale resteront dans la mémoire de tous les spectateurs. C'est culte !", exulte Carne.
Chien fou du cinéma japonais, Takashi Miike a dynamité le 7ème art nippon avec cette trilogie débridée et totalement folle, s'affranchissant allègrement des codes du genre. Imprévisible et audacieux, le réalisateur navigue entre les genres sur ces 3 films à découvrir absolument.
Très actif et productif, Takeshi Miike alterne entre la télévision et le cinéma. C'est en 2002, grâce à Audition, une histoire d'amour sanglante mise en scène en 1999, que Takashi Miike accède à la consécration internationale.
Un metteur en scène prolifique
En 13 ans, il aura écrit et réalisé plus de 60 films. Son cinéma attire de plus en plus le public et fait parler les critiques, notamment par ses thèmes sensibles et pleins de tabous comme la représentation du sexe et de la violence, ainsi que des sentiments à la fois provocants et refoulés dans Visitor Q ou Ichi the Killer (2001).
Son mélange des genres (crime, action, thriller, drame...), dans chacun de ses projets, donne à son cinéma une particularité et un genre inclassables. Son dernier long-métrage en date, First Love, est sorti en 2020 en France.
Le récit nous emmène à Tokyo, la nuit. Leo, un jeune boxeur, rencontre son « premier amour », Monica, une callgirl toxicomane. Elle est involontairement impliquée dans un trafic de drogue. Toute la nuit, un policier corrompu, un yakuza, son ennemi juré et une tueuse envoyée par les triades chinoises, vont les poursuivre.