De quoi ça parle ? Cet été, la franchise Bad Boys est de retour avec son mélange iconique d'action explosive et d'humour irrévérencieux. Mais cette fois-ci, les meilleurs flics de Miami deviennent les hommes les plus recherchés d'Amérique.
Changement de casting !
Si Bad Boys, sorti en 1995, a fait de Will Smith une star, ce n'était pas lui qui était pressenti le premier pour jouer l'inspecteur Mike Lowrey. A l'origine, les producteurs Don Simpson et Jerry Bruckheimer voulaient confier les deux rôles principaux à Dana Carvey et Jon Lovitz, deux comiques célèbres pour leurs performances dans le Saturday Night Live.
Lorsque le projet s'est retrouvé entre les mains de Columbia, un certain Arsenio Hall a été à son tour sérieusement envisagé pour le rôle. À l'époque, le comédien était une star incontournable de la TV avec son émission The Arsenio Hall Show. C'est aussi un proche d'Eddie Murphy, avec qui il a tourné Un prince à New York et Les Nuits de Harlem.
Mais l'acteur a décliné la proposition pour se consacrer à la télévision. Une décision qu'il a qualifiée comme "la plus grande erreur de ma carrière". Incarner Mike Lowrey dans ce buddy-movie lui aurait sans doute permis de connaître une carrière cinématographique plus riche (la notoriété du comédien a eu du mal à dépasser les frontières des USA).
Adil El Arbi et Bilall Fallah de retour
Bad Boys: Ride or Die est la suite de Bad Boys For Life, troisième opus de la franchise initiée en 1995. Si les deux premiers volets, Bad Boys (1995) et Bad Boys II (2003), ont été réalisés par Michael Bay, la mise en scène des troisième et quatrième films a été confiée aux Belges Adil El Arbi et Bilall Fallah, à qui l'on doit, entre autres, Black et Gangsta, centrés sur les thèmes des gangs et des cités.
Nouveau méchant
Eric Dane, un acteur principalement connu pour ses prestations dans des séries (notamment dans Grey's Anatomy où il campe, de 2006 à 2012, le docteur Mark Sloan, chef du service de chirurgie plastique), a été choisi pour jouer le méchant de Bad Boys: Ride or Die.
Côté nouveaux venus, nous pouvons également citer Rhea Seehorn, héroïne de Better Call Saul, mais aussi Ioan Gruffudd, héros de la série Dr. Harrow.
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Miami, personnage à part entière
La saga Bad Boys a toujours exploité l’univers visuel de Miami, qu’il s’agisse des couleurs chatoyantes de la ville ou de son architecture Art Déco. Adil et Bilall se sont inscrits dans cette veine et ont cherché à l’enrichir : "On adore ces contrastes de couleurs. Le souci avec la plupart des gros films d’action ou des franchises, c’est qu’ils sont un peu insipides, sans beaucoup de personnalité. Nous, on aime les films qui ont du relief. On aime les univers marquants."
"Miami est un personnage à part entière de la saga. Et, quand on va à Miami, il y a de la couleur partout, ça en jette, et on voulait restituer cette énergie, cette atmosphère propre à Miami. À nos yeux, c’est exotique et on en est fous. Dans ce film, on retrouve certaines couleurs de Miami comme le bleu azur, le turquoise et plusieurs nuances de rose. Lorsqu’elles sont réunies, ces couleurs racontent la ville telle qu'elle est la nuit – on n’a rien inventé."
"Il suffit de se balader à Miami pour être frappé par la présence des roses et des turquoises. C’est un mélange unique qui est parfaitement emblématique du style de la ville."
Une franchise qui rapporte
Bad Boys et Bad Boys II avaient respectivement généré 141 et 273 millions de dollars de recettes mondiales, et ce pour des budgets de 19 et 130 millions. Mis en scène pour 90 millions de dollars, Bad Boys for Life, le troisième opus, en a rapporté 424.