On ne vous fera pas l'injure de vous présenter Richard Gere, figure majeure du septième art mondialement connue pour son rôle dans la comédie romantique culte Pretty Woman. Mais saviez-vous que l'acteur américain, venu récemment à Cannes présenter le Oh, Canada de Paul Schrader, avait connu des années de galères ? Et que c'est parce qu'il n'arrivait pas à joindre les deux bouts qu'il a accepté de jouer dans des films, dont Pretty Woman, à contre-coeur ?
"Pretty Woman, c'est quelque chose, à la base, que je n'aurais jamais fait. Officier et Gentleman non plus. Ces scénarios ne m'intéressaient pas", déclare le comédien en 1993 au micro du Magazine Movieline, propos rapportés par le site Newsner. "C'est le producteur Jeffrey Katzenberg qui m'a proposé ces deux films alors qu'on ne proposait presque rien."
"Avant ces films, j'ai été un peu obligé de mendier", avoue ensuite Richard Gere. "Jouer dans Affaires privées, par exemple, a été une décision très difficile à prendre car ça aurait pu être une véritable merde."
"J'ai dit oui pour l'argent"
"Concernant Pretty Woman (film avec lequel il a un problème), une chose en appelant une autre, j'ai commencé à voir ce que je pouvais apporter au film, mais au départ, j'ai dit oui pour l'argent, ce n'était pas une envie profonde", lâche enfin un Richard Gere particulièrement honnête.
"Ensuite, j'ai fait le film, j'ai passé un bon moment, et c'est sans doute parce que je ne ressentais pas cette pression de faire quelque chose d'important que j'ai pu explorer d'autres choses dans le rôle mais également en tant qu'homme", conclut-il. "Ça m'a permis de trouver une manière de travailler beaucoup plus libre, que j'utilise d'ailleurs depuis."
Envie de retrouver Richard Gere dans une comédie romantique récente ? Alors découvrez-vite le long métrage Oui, je le veux ?, disponible sur la plateforme Paramount+ !
La bande-annonce de "Oui, je le veux ?" :