Parmi les récents thrillers qui ont marqué les esprits, on pense à Knock at the Cabin, dernier film en date de M. Night Shyamalan, connu, entre autres, pour ses fins à twists. Ici, il adapte un roman horrifique de 2018, The Cabin at the End of the World, de Paul Tremblay.
L'histoire suit Eric et Andrew, tous les deux pères d'une petite fille, Wen. En week-end dans un chalet au beau milieu d'une forêt, ils sont attaqués par quatre individus - deux hommes, deux femmes - avant d'être ligotés. Les étrangers se présentent comme des messagers venus annoncer la fin du monde. Pour éviter l'apocalypse, la petite famille doit sacrifier l'un des leurs.
C'est sur ce postulat que démarre Knock at the Cabin, sorte de huis-clos entrecoupés de plusieurs flashbacks qui viendront étoffer l'intrigue et les personnages. Avec ce film, M. Night Shyamalan se joue des spectateurs en les plongeant dans l'incertitude. L'avertissement est-il réel ou s'agit-il d'une manipulation ?
L'homoparentalité joue un rôle important dans l'histoire. Les quatre individus sont présentés comme des extrémistes religieux susceptibles de planifier une attaque homophobe. Pourtant, plusieurs événements tout au long du film alimentent le doute.
Knock at the Cabin est un thriller actuel, aussi inquiétant qu'il peut être émouvant. Il donne surtout à voir des acteurs dans un registre différent, c'est notamment le cas de Dave Bautista et Rupert Grint, emblématique Ron dans la saga Harry Potter, tous les deux terrifiants.
Comme de nombreux films de M. Night Shyamalan, Knock at the Cabin pousse à la réflexion, notamment au détour de sa fin qui devrait faire parler les abonnés.
Knock at the Cabin est disponible sur Netflix.