C'est depuis l'espace que la bande-annonce de Transformers : le commencement a été lancée ! C'est la première fois qu'un tel événement autour d'un trailer est organisé, avec le studio Paramount à la baguette.
Depuis un engin spatial situé à 40 kilomètres au-dessus de la Terre, la bande-annonce a été révélée ; elle était précédée d'une vidéo d'introduction personnalisée de Chris Hemsworth et Brian Tyree Henry, voix de doublage des personnages principaux.
Le premier prête son timbre au héros de la franchise, Optimus Prime. Quant au second, il interprète vocalement son ennemi, Megatron. À noter que Scarlett Johansson double Elita et Bumblebee est joué par Keegan-Michael Key.
Le Commencement, attendu pour le 23 octobre 2024 en salles, sera le premier film d'animation Transformers depuis l'original de 1986. L'intrigue se déroulera entièrement sur Cybertron ; elle racontera comment deux frères d’armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons.
Après Rise of the Beasts, sorti en salles en juin 2023, la saga Transformers continue cette année avec Le Commencement, réalisé par Josh Cooley. Ce dernier avait précédemment mis en scène Toy Story 4.
À l'occasion du lancement de la bande-annonce, AlloCiné a pu s'entretenir en exclusivité avec le réalisateur, qui a évoqué avec nous son approche sur cette oeuvre.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure et que peut-on attendre de Transformers Le Commencement ?
Ce qui m'a vraiment enthousiasmé, c'est qu'il s'agit d'une origin story pour ces personnages que les gens connaissent et aiment, Optimus Prime et Megatron. Ce qui m'a aussi attiré, c'est le fait qu'il s'agisse d'une histoire que nous n'avons jamais racontée auparavant.
L'intrigue se déroule avant même que la Terre n'existe dans ce monde, des millions d'années avant cela. Toute l'histoire se passe sur Cybertron, avec des robots, et suit la relation entre ces deux frères qui deviennent des ennemis jurés ; cela m'a vraiment enthousiasmé.
Ce qui m'a aussi attiré, c'est le fait qu'il s'agisse d'une histoire que nous n'avons jamais racontée auparavant.
Ça m'a semblé être une approche totalement nouvelle et fraîche de la franchise et c'est quelque chose qui ne peut être fait qu'en animation. J'étais partant dès le début pour que ce film soit réalisé en animation. À noter qu'il n'y a pas de liens avec les films précédents en prises de vues réelles, si ce n'est qu'il s'agit des mêmes personnages.
Justement, pourquoi avoir choisi l'animation ?
Il s'agit d'un film épique et le monde est gigantesque. Nous n'avons jamais vu Cybertron comme ça auparavant. Tout est en images de synthèse. C'est une planète entièrement faite de métal. Les personnages sont tous en métal et le monde est gigantesque. Dans les films en prises de vue réelles, les robots sont tellement énormes par rapport aux humains.
Sans les humains dans le film, il n'y a pas de comparaison possible. Nous sommes allés dans la direction opposée, c'est-à-dire que nous avons comparé le monde à l'échelle des Transformers. Nous sommes allés dans l'autre sens, de sorte que la planète est tout simplement énorme, son échelle est énorme, et les vaisseaux spatiaux sont énormes. Tout semble épique.
Qu'est-ce qui vous fascine chez les Transformers ?
J'ai toujours été un fan depuis les années 1980. J'ai grandi en regardant le dessin animé original et en lisant les bandes dessinées. Il y a quelque chose dans la mythologie du bien contre le mal qui, je pense, parle à tout le monde. Ce côté mythologique est quelque chose que je voulais absolument conserver dans cette histoire.
Ces personnages sont basés sur les dieux grecs, ils sont donc gigantesques. Tout est énorme. Cela dit, ce film contient toute l'action et l'aventure que les gens connaissent avec Transformers, mais il s'agit vraiment de la relation entre ces deux frères qui deviennent ennemis. C'est la chose sur laquelle je me suis vraiment appuyé tout au long de la réalisation du film.
Pensez-vous qu'il existe des parallèles entre leur monde et le nôtre ?
Absolument. Oui, c'est vrai. Il était important que nous fassions cela pour ce film. En fait, je dirais que c'était l'un des défis. Je voulais vraiment m'assurer que ce film soit une bonne analogie avec notre monde. Lorsque le public verra le long-métrage, il n'aura pas l'impression d'être dans une ville futuriste sur une autre planète.
On a vraiment l'impression que c'est similaire à notre monde et que c'est vivable. Il y a donc de véritables enjeux pour le film. Tous les Transformers se battent pour leur monde et pour la sécurité de leur planète. Cette planète devait être quelque chose qui valait la peine d'être sauvée. Je voulais que le public ait envie d'y être.
Quel est le personnage auquel vous vous identifiez le plus ? Lequel préférez-vous et pourquoi ?
Optimus Prime est une réponse facile parce que c'est un personnage noble et formidable. Mais ce que je voulais pour ce film, c'était de ne pas dépeindre Megatron comme un méchant. J'ai l'impression qu'il est facile de le faire parce que dans tout ce que nous avons connu, c'est juste un méchant.
Il était important pour moi que le public comprenne vraiment d'où vient Megatron en tant que personnage, afin que vous compreniez pourquoi il agit comme il le fait, et que vous puissiez vraiment ressentir la façon dont leur relation s'effondre. Pour ce film, j'ai senti que les deux étaient aussi importants l'un que l'autre.
Y a-t-il eu un défi spécifique à relever lors de la réalisation de ce film en termes d'animation, quelle a été la plus grande difficulté à surmonter ?
Je pense que l'une des plus grandes questions que l'on s'est posée dès le départ était de savoir quel ton allait prendre ce film. Nous voulions faire quelque chose d'accessible à tous. Ce n'est pas seulement pour les enfants, ni pour les adultes, c'est pour tout le monde, tout en restant dans la famille de la franchise et dans l'esprit d'un film Transformers.
En ce qui concerne l'animation, nous voulions que l'aspect ne soit pas complètement photoréaliste, mais qu'il soit tout à fait crédible. On a l'impression de pouvoir toucher les choses, tout en ayant l'impression d'une illustration ou d'un sentiment similaire à celui que l'on éprouve en regardant le dessin animé original. C'était important pour moi, juste pour ramener un peu de nostalgie.
Par ailleurs, la franchise ne s'arrêtera pas là ! Dans le cadre de l'événement CinemaCon de Las Vegas : Paramount a confirmé la mise en chantier d'un cross-over entre les franchises G.I. Joe et Transformers ! Cette information avait été annoncé à la fin de Rise of the Beasts, dans lequel le héros, Noah Diaz, se voyait proposer un poste au sein de la team G.I. Joe.
Ce 7ème opus de Transformers nous réservait donc une surprise de taille : l'intention de Paramount de marier les deux énormes licences de jouets Hasbro, celle des robots géants et celle des G.I. Joe. Le studio a officialisé la nouvelle lors du CinemaCon, sans donner plus de détails sur le projet.
On sait juste que Steven Spielberg sera producteur délégué et que Lorenzo di Bonaventura et Michael Bay feront partie des producteurs du cross-over. Noah Diaz va-t-il devenir le héros du prochain film G.I. Joe ?
Les super-soldats seront-ils amenés à prêter main forte aux Autobots dans la suite de leur guerre contre les Decepticons le temps d'une collaboration explosive ? Les deux ? Le mystère est, aujourd'hui, total. En attendant, Transformers : le commencement débarquera dans les salles obscures le 23 octobre 2024.