Au fin fond de l'océan, au royaume des sirènes, les filles du Roi Triton se préparent pour leur représentation de chant sous la direction du crabe Sébastien. Mais alors qu'elle est censée faire sa grande entrée sur scène ce jour-là, la jeune Ariel ne se montre pas. Comme bien souvent, aux côtés de son meilleur ami le poisson Polochon, elle est partie explorer les épaves englouties des mers pour tenter d'y dénicher des objets venus du monde des humains, qui la fascinent.
Lorsqu'un beau jour, le regard de la petite sirène croise celui du Prince Eric, sur le pont d'un navire, sa passion pour les habitants de la surface ne fait qu'augmenter. Alors que son père désapprouve totalement cette flamme naissance, la sorcière Ursula, sinistre pieuvre des abysses, compte bien la mettre à profit pour assouvir sa soif de vengeance.
En projet depuis un demi-siècle
Il aura fallu 50 ans à La Petite Sirène pour arriver à sortir de l'océan et des cartons de Disney, dans lesquels elle sommeillait patiemment. En effet, c'est Walt lui-même qui, à la fin des années 30, avait lancé l'idée d'adapter au cinéma le célèbre conte d'Andersen.
L'attente aura donc été très longue pour Ariel, mais elle en valait largement la peine. Car en effet, à sa sortie en salles en 1989, le 28ème classique d'animation du royaume enchanté change à jamais l'histoire du célèbre studio.
Le début d'un nouvel âge d'or
Marquant officiellement le commencement d'un tout nouvel âge d'or pour l'animation Disney, le film coréalisé par John Musker et Ron Clements dispose déjà de tous les ingrédients qui feront le succès du studio pour les 10 années à venir.
D'abord, une héroïne extrêmement attachante, à la personnalité marquée, et servie par la somptueuse animation d'un Glen Keane au sommet de son art. Ensuite, une méchante très (peut-être même trop ?) impressionnante, digne des sorcières les plus sinistres de l'histoire du studio. Enfin, et surtout, une bande originale parfaite, véritable pilier du film, sertie de chansons entraînantes, inspirantes et surtout inoubliables.
Cette mythique partition musicale composée par Alan Menken et par Howard Ashman, et qui constitue probablement la plus grande qualité de La Petite Sirène, a sans doute très largement contribué à faire du film le plus grand succès de l'histoire de l'animation à l'époque. Un record que les studios Disney ne cesseront de battre dans les années à venir.
Ce qu'ils vont aimer...
- Les personnages secondaires du film, plus drôles et attachants les uns que les autres, et notamment le crabe Sébastien, le poisson Polochon et le goéland Eurêka.
- Les chansons, encore et toujours. Mention spéciale à l'inoubliable Partir là-bas, à l'envoûtante Embrasse-la et surtout à l'indémodable Sous l'océan.
Ce qui peut les inquiéter...
- La terrifiante sorcière Ursula, donc, et tout le décorum qui va avec : son sinistre repère, ses lugubres formules magiques, ses deux ignobles murènes, et toutes les pauvres sirènes qu'elle a déjà transformées en misérables créatures rampantes.
- Ursula, encore elle, mais à la fin du film. Ayant d'abord tenté d'ensorceler le Prince Eric, l'ignoble pieuvre offre en effet au public une ultime transformation, dans la plus grande tradition des méchants Disney.
(Re)découvrez tous les détails cachés du film...