Si vous êtes amateurs d’enquêtes criminelles et que les histoires de Pierre Bellemare n’ont plus aucun secret pour vous, alors vous devriez probablement vous pencher sur cette nouvelle sortie Netflix. Intitulé Les Vérités de Jennifer, ce documentaire d’1h30 seulement va vous faire passer par toutes les émotions.
Canada, 2010...
Cette affaire judiciaire s’est déroulée en 2010, au Canada. Elle commence par un appel au 911 : au bout du fil se trouve Jennifer Pan, une jeune femme de 28 ans qui hurle au téléphone que l’on vient de tirer sur ses parents. Sa mère meurt sur le coup au domicile familial mais son père est emmené aux urgences puis mis sous coma artificiel.
Quant à Jennifer, elle devient rapidement le point de mire d'une affaire criminelle captivante. Cette femme si timide et si frêle semble ne pas tout dire à la police...
Pas la famille idéale
La peur saisit les habitants de ce quartier calme de Markham. La famille Pan était-elle visée ou était-ce un cambriolage, au hasard, qui a mal tourné ? Les policiers de la province d’Ontario vont mener sur 3 jours une enquête précise qui va permettre de découvrir une vérité qui fait froid dans le dos.
Contrairement à son précédent documentaire, l’excellent L’affaire Watts qui n’utilisait que des images d’archives, la réalisatrice Jenny Popplewell se sert cette fois d’un procédé vu et revu, mais qui n’en reste pas moins efficace : le mélange de témoignages des enquêteurs et des proches de la famille, ainsi que des entretiens de Jennifer réalisés par la police.
Mensonges, manipulations et querelles amoureuses
Si la direction prise par l’enquête et le documentaire n’a rien de surprenant, Popplewell s’amuse à démêler son fil au fur et à mesure, pour prendre toute la démesure de l’enquête. Car derrière la porte de leur maison, Huei Hann Pan et Bich Ha Pan, les parents d’origine chinoise qui ont immigré depuis le Vietnam, imposaient à leurs enfants un mode de vie assez drastique.
Mensonges, manipulations et querelles amoureuses sont au cœur de ce documentaire Netflix qui nous montre qu’il ne faut pas se fier aux apparences.