De quoi ça parle ?
En plein désert, à proximité d’un camp de réfugiés, un puits de pétrole s’embrase, menaçant directement la vie des populations. Dépêchant des experts sur place, la compagnie qui exploite le site comprend qu’elle n’a qu’une seule solution pour éviter la catastrophe : provoquer, d’ici 24 heures, une explosion du puits de pétrole à l’aide de nitroglycérine. Contre une grosse somme d’argent, une équipe de choc est alors envoyée à 800 km de là pour convoyer 200 kg d’explosifs à bord de deux camions.
L’équipe a désormais moins de 20 heures pour espérer rejoindre le puits de pétrole. 20 heures pour parcourir des zones hostiles contrôlées par des rebelles armés, traverser des champs de mines et conduire deux camions bourrés de nitroglycérine sur un terrain accidenté ! La course contre la montre est lancée…
Le Salaire de la peur, un film coécrit par Hamid Hlioua et Julien Leclercq et réalisé par Julien Leclercq
C'est avec qui ?
Pour cette nouvelle adaptation du Salaire de la peur, Netflix mise sur sa figure de l'action à la française, Alban Lenoir. L'acteur, qui incarne le rôle principal, était le héros de la franchise Balle perdue et de AKA, le film français le plus visionné dans le monde en 2023.
À ses côtés, on retrouve Franck Gastambide, dont la prochaine série, La Cage, devrait débarquer sur Netflix à l'automne 2024; Sofiane Zermani - autrefois connu sous le pseudonyme Fianso - qui multiplie les rôles au cinéma et à la télévision. Enfin, dans le seul rôle féminin du film Ana Girardot incarne un personnage radicalement opposé à celui de la série La Fièvre, diffusée sur CANAL+.
À quoi ça ressemble ?
Une nouvelle version d'un classique ?
Tourné au Maroc, le film de Julien Leclercq s'inscrit dans les codes du film d'action made in Netflix. Le réalisateur mise beaucoup sur son quatuor de tête pour transporter les spectateurs dans un véritable périple. Cette relecture très 2024 du film d'Henri-Georges Clouzot peut difficilement être comparée à l'original ou à son remake, réalisé par William Friedkin (L'Exorciste) en 1977.
"Evidemment qu'on panique à l'idée de toucher à un tel chef-d'oeuvre, lance Alban Lenoir en interview avec AlloCiné. Mais justement, en l’occurrence, on y touche pas ! C'est juste un reboot, on a simplement repris le concept de cette histoire. C'est rempli d'hommages et d'amour envers ce patrimoine du cinéma français. Il faut se débarrasser de toute cette pression et se dire qu'on ne fait pas la même chose."
Pendant plus de trois mois, les acteurs étaient plongés dans le désert marocain, là où de grands films comme Star Wars ou Gladiator ont été tournés. Le tout, avec une équipe technique locale. Pour les efforts physiques, le quatuor s'est donné à fond. "Vous voulez savoir si la sueur à l'écran est réelle ? Elle l'est, assure Sofiane Zermani. Il fallait bien soit bien préparés, les journées étaient longues et notre réalisateur ne s'interdisait aucune cascade en fin de journée."
Au sujet des cascades, la quasi totalité de celles qui apparaissent dans le film ont été réalisées par les acteurs eux-mêmes. C'est comme cela qu'Alban Lenoir s'est déchiré les deux quadriceps trois jours avant le tournage d'une bagarre. "Vous imaginez que ça piquait un peu pendant la prise, c'était assez douloureux." Les risques du métier.
Le Salaire de la peur est disponible sur Netflix.