C’est un succès qu’elle n’aurait pas pu prévoir à l’avance. En 1996, quand elle a publié l’anthologie de ses chroniques intitulées Sex and the City, Candace Bushnell ne pouvait pas deviner que son roman sur quatre femmes vivant à Manhattan et leurs histoires d’amour allait devenir un véritable phénomène.
Mais malgré le phénomène mondial, l’entreprise ne rapporte pas beaucoup d’argent à l’autrice. Candace Bushnell a révélé qu’elle ne touchera pas de royalties sur le contrat conclu récemment par Netflix pour diffuser les six saisons de Sex and the City sur sa plateforme.
100 000 dollars pour une franchise millionnaire
À l'origine, HBO avait versé 100 000 dollars à Candace Bushnell pour les droits d'adaptation de son roman, qui a donné naissance à la série diffusée de 1998 à 2004 et à une franchise qui vaut aujourd'hui des centaines de millions de dollars. Elle a fait part de son opinion sur ce nouvel accord en déclarant au journal The Times of London :
Tous ces hommes qui sont en charge des affaires ne font que déplacer ces cartes pour gagner de l'argent, car à chaque fois qu'ils déplacent les cartes, quelqu'un touche de l’argent. La façon dont les hommes font des affaires est une chaîne de Ponzi.
Et d’ajouter : "Le pourcentage de femmes parmi les 1 % qui ont gagné leur propre argent est d'environ 3,5 %, ce qui est choquant".
Outre l’accord de diffusion sur Netflix, la franchise continue avec une troisième saison de sa suite And Just Like That… qui suit la vie de Carrie, Charlotte et Miranda (Sarah Jessica Parker, Kristin Davis et Cynthia Nixon). Kim Cattrall qui jouait le rôle si savoureux de Samantha dans la série originale ne participe pas à la suite, à cause d’une querelle entre Sarah Jessica Parker et elle.
Tout ceci n’empêche pas Candace Bushnell de faire part de ses expériences dans un spectacle plein d'anecdotes et de souvenirs, intitulé True Tales of Success and Sex and the City (Histoires vraies du succès et de Sex and the City).