Dans les premiers romans de Lee Child consacrés à Jack Reacher, le personnage est décrit comme étant "extrêmement grand" et "extrêmement large". C'est facile à écrire, mais pas si facile à incarner.
L'homme chargé de cette tâche dans la série, Alan Ritchson, a parlé à Men's Health UK de sa mise en forme pour jouer le héros titanesque et des raisons pour lesquelles il a décidé d'adopter une approche différente, en utilisant de la testostérone, avant la saison 2.
Avant de tourner la première saison de Reacher – qui a immédiatement cartonné sur Prime Video – l'acteur de 41 ans s'est vu confier la tâche peu enviable de prendre 30 kilos de muscles en seulement huit mois.
Il a expliqué dans de précédentes interviews comment il a construit une salle de sport dans sa maison pour y parvenir, mais, comme il le confie à Men's Health UK, cela n'a pas été sans conséquences.
"J'ai ravagé mon corps", raconte Ritchson. "J'ai eu une fracture de l'articulation acromio-claviculaire de l'épaule, que j'ai dû faire réparer. Il y avait un énorme déséquilibre hormonal dans mon corps. J'étais en train de m'effondrer. Alors, même si j'ai réussi, il est probablement vrai que cela ne devrait pas se produire aussi vite, de cette manière."
Pourtant, à regarder les selfies torse nu que Ritchson publie sur son compte Instagram, il est difficile de dire que quelque chose ne va pas avec son corps. Pour faire simple, il ressemble à une statue grecque.
Mais des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles ses muscles massifs et ses abdominaux en béton armé avaient été obtenus par des moyens peu recommandables.
Dans son entretien avec Men’s Health, l’acteur souligne que – malgré ce qui a été dit à son sujet sur la toile – son physique pour le lancement de la saison 1 de Reacher a été entièrement façonné grâce à un travail acharné.
Mais le stress et la fatigue qui ont suivi – conséquences directes de la "construction" de ce physique – lui ont signifié que son corps ne pourrait plus endurer de tels entraînements et qu’il aurait besoin d’aide s’il voulait continuer à jouer Reacher pendant des années.
C’était le défi auquel il était confronté avant de tourner la deuxième saison, et c’est l’une des raisons pour lesquelles Alan Ritchson est devenu un défenseur des hommes qui explorent la thérapie à la testostérone lorsqu’ils entrent dans l’âge mûr.
"Prendre de la testostérone a été déterminant pour moi", dit-il. "Je n'en avais plus du tout à la fin de la première saison, à cause du stress, de la fatigue et de ce que j'avais fait subir à mon corps."
Pour moi, c'est une course de longue haleine. Je veux jouer Reacher pendant 15 ans... Je ne veux pas avoir à me faire opérer après chaque saison, et la testostérone m'aide.
"Je suis un fervent défenseur de la testostérone, en particulier pour les quadragénaires et plus. Les hommes ne sont pas conscients que cela existe, mais cela pourrait vraiment changer leur vie. Cela pourrait stabiliser l'humeur des gens... Cela peut faire beaucoup plus que vous aider à être musclé, mais cela m'a certainement aidé dans mon cheminement."
Ceci étant dit, cela n’a pas empêché Alan Ritchson de toujours travailler d’arrache-pied en salle de sport afin de développer ses muscles et d’avoir le physique correspondant à Jack Reacher. "Avec une dose clinique très faible, vous ne remarquerez pas grand-chose d'autre que le bon fonctionnement de ces systèmes", affirme-t-il.
"Si vous l'augmentez un peu, ce que j'ai fait, vous pouvez commencer à prendre de la masse musculaire. Je n'ai jamais pris 600 milligrammes par semaine. Je ne sais pas si je peux supporter cela.
Mais des études ont montré qu'il est possible d'augmenter la masse musculaire sans faire d'exercice et en prenant seulement 600 milligrammes de testostérone par semaine."
"La testostérone contribue sans aucun doute à la croissance musculaire. Si vous en prenez un peu et que vous travaillez ensuite comme vous le feriez normalement à la salle de sport, vous obtiendrez d'énormes résultats."
Des propos à prendre toutefois avec des pincettes. Cette pratique est très populaire notamment dans le milieu du bodybuilding aux États-Unis, où la politique de santé est totalement différente de celle pratiquée en France.