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    Cinema Paradiso : impossible de ne pas pleurer devant la fin du film
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Extraordinaire déclaration d'amour au septième art, "Cinema Paradiso" de Giuseppe Tornatore se termine par une séquence absolument bouleversante à laquelle rares sont les spectateurs à pouvoir résister. Attention, spoilers !

    SPOILERS - Attention, l'article ci-dessous dévoile de potentiels spoilers. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit...

    De Chantons sous la pluie à The Artist en passant par Qui veut la peau de Roger Rabbit ou bien Empire of Light, les longs métrages qui ont pour ambition de déclarer leur flamme au cinéma sont bien souvent d'excellents films eux-mêmes.

    Parmi tous ces mémorables hommages au septième art, pourtant, une oeuvre se détache des autres et - en grande partie grâce à sa magistrale séquence finale - tient une place toute particulière dans les souvenirs des spectateurs qui la connaissent. Il s'agit de Cinema Paradiso, réalisé en 1989 par Giuseppe Tornatore.

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    Cinema Paradiso
    Cinema Paradiso
    Sortie : 20 septembre 1989 | 1h 58min
    De Giuseppe Tornatore
    Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Salvatore Cascio
    Presse
    3,2
    Spectateurs
    4,2
    Streaming

    Porté par Philippe Noiret et par Jacques Perrin, ce chef-d'oeuvre (n'ayons pas peur des mots) retrace la tendre jeunesse de Salvatore, un petit garçon originaire d'un modeste village de Sicile, dont les premiers souvenirs s'écrivent à la lumière d'un projecteur. Celui de la salle de cinéma paroissiale, le Cinema Paradiso, dont les bobines sont amoureusement actionnées par son ami le projectionniste Alfredo.

    A mesure qu'il découvre les oeuvres de Jean Renoir, de Frank Capra et de Charlie Chaplin, celui que l'on surnomme affectueusement Totò découvre aussi l'amitié, l'amour, la vie. Autant de souvenirs qui lui reviennent fougueusement en mémoire trente années plus tard, à Rome où il travaille en tant que cinéaste de renom, et alors qu'il apprend avec chagrin la mort de son vieil ami Alfredo.

    Tendre et teintée de nostalgie, cette poignante comédie dramatique aux accents pagnolesques emporte absolument tout sur son passage avec une scène finale qui reste parmi les plus belles de l'histoire du cinéma, et qu'on vous recommande vivement de découvrir dans les meilleures conditions avant de lire les lignes suivantes.

    Ariane Distribution

    Suite aux obsèques d'Alfredo, et après avoir assisté impuissant à la destruction du Cinema Paradiso, Salvatore retourne à Rome avec une dernière bobine de pellicule sous le bras : celle que son ami projectionniste avait tenu à lui laisser avant de mourir, et que sa veuve lui a remise.

    Alors qu'il lance le film dans sa salle de projection privée, Totò réalise peu à peu ce dont il s'agit. Sur son visage d'adulte, tandis que retentit la magistrale partition d'Ennio Morricone, se dessine progressivement un sourire enfantin, et dans ses yeux qui s'éclairent à nouveau, commencent à éclore quelques larmes.

    Les images qui défilent devant lui sont celles qui lui étaient interdites durant son enfance. Toutes les scènes censurées - d'étreintes ou de baisers - qui étaient scrupuleusement coupées des pellicules pour préserver les jeunes spectateurs du Cinema Paradiso, mais qu'Alfredo a soigneusement conservées et recollées bout-à-bout pour adresser un ultime clin d'oeil cinématographique à son meilleur ami.

    (Re)découvrez cette scène, racontée par Kylie Minogue...

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