Et si vous passiez ce jour férié sous un plaid et avec un bon chocolat chaud ? De retour depuis le 15 octobre dernier, les téléfilms de Noël inondent, comme chaque année, nos écrans matin, midi et soir, au bonheur des uns et au grand désarroi des autres. Parmi les quelques téléfilms inédits proposés cette année – pour l’heure, exclusivement sur TF1 –, l’un d’entre eux, diffusé ce mercredi 1er novembre à 15h40 sur TF1, se démarque des autres, et ce pour plusieurs raisons.
Intitulé Noël à la ferme, ce téléfilm originaire d’Australie nous invite à découvrir l’histoire d’Emmy, une autrice australienne aujourd’hui installée aux Etats-Unis, célibataire et en mal d’inspiration. Pour signer son premier gros contrat et sauver la ferme où elle a grandi, Emmy décide de s’inspirer du journal de sa mère, Clémentine, qui vient de décéder. Ce qu’ignore alors Emmy, c’est que ses mensonges vont la conduire à devoir recevoir son éditeur pour Noël dans la ferme de sa mère et se faire passer pour elle, avec l’aide de son cousin David (Hugh Sheridan) et de Miles (Nicholas Brown), sachant que mère et fille étaient bien différentes, Emmy ayant peur de la moindre araignée alors que sa mère adorait la nature.
L’ex-star d’Unforgettable pour porter cette histoire de Noël LGBT friendly
Et pour incarner le personnage principal d’Emmy, c'est… Poppy Montgomery qui a été choisie ! Le public de TF1 connaît déjà bien l’actrice australienne puisqu’elle a joué le premier rôle de la série américaine Unforgettable (diffusée sur TF1) durant quatre saisons entre 2011 et 2016. Un choix pas si étonnant que cela dans la mesure où, on l’oublie peut-être mais, Poppy Montgomery a déjà joué dans un téléfilm de Noël par le passé, à savoir Passions sous la neige en 2010.
Mais revoir Poppy Montgomery sur nos écrans n’est pas la seule bonne raison de regarder Noël à la ferme. Notons également que les deux personnages secondaires du téléfilm sont gays. David et Miles sont, plus exactement, présentés comme un couple marié plein d’humour et de générosité. Une représentation en apparence banale dans une fiction mais qui reste rare dans les téléfilms de Noël, régulièrement critiqués pour faire la part belle aux histoires d’amour hétérosexuelles.
L’an passé, seuls trois téléfilms de Noël (Noël, toi et moi, Duel à Noël chez les Mitchell) étaient queers sur la trentaine d’inédits proposés par TF1. Aucun du côté des autres chaînes. L’un d’entre eux, Un Noël d’enfer, comptait, lui aussi, sur une actrice célèbre au sein de son casting, en la personne de Fran Drescher, alias « une nounou d’enfer ».
