De quoi ça parle ? Partez à la découverte de régions inconnues avec Jason Statham et Jing Wu, à la tête d’une équipe de chercheurs partie explorer les profondeurs de l’océan. Leur périple tourne à la catastrophe lorsqu’une opération d’extraction minière illégale met en péril leur mission – et leur vie.
Confrontés à d’immenses mégalodons et à des bandits sans pitié, nos héros doivent échapper aux terribles prédateurs en gardant toujours un temps d’avance sur eux dans une terrifiante course contre la montre.
C'est quoi un Mégalodon ?
Le Mégalodon est un requin préhistorique géant qui a disparu il y a plusieurs millions d'années et qui est l'ancêtre probable du grand blanc (au centre de films comme Les Dents de la mer). Les fossiles trouvés par les scientifiques suggèrent que cette créature pouvait mesurer jusqu'à 20 mètres !
Si la grande majorité des scientifiques s'entendent pour dire que l'espèce s'est éteinte, certains soutiennent l'idée selon laquelle elle serait toujours présente dans nos océans. Mais cela reste très peu probable malgré l'existence de témoignages de marins qui auraient aperçu des requins d'une taille anormalement imposante.
D'autres longs métrages s'étaient préalablement intéressés au Mégalodon, hormis En eaux troubles et sa suite, comme Shark Attack 3: Megalodon ou encore Mega Shark vs Giant Octopus pour ne citer qu'eux.
Second opus, box-office et nouveau réalisateur
En eaux très troubles est inspiré du roman Meg – La Fosse de Steve Alten, qui est la suite de Megalodon du même auteur, lequel avait donné lieu à En eaux troubles en 2018. Sorti en 2018, ce premier opus a totalisé 530 millions de dollars dans le monde pour un budget estimé à 130 millions. En France, le blockbuster a rassemblé un peu plus d'1,6 million de spectateurs.
En eaux très troubles, tout comme En eaux troubles, lorgne davantage du côté de l'action/science-fiction que de celui du réalisme façon The Reef ou Dark Tide (où de vrais squales ont été filmés), avec un squale bien plus imposant que ceux que l'on peut voir dans les documentaires animaliers (et dont l'existence est peu probable).
Enfin, notons également que, pour cette suite, le réalisateur du premier film Jon Turteltaub a laissé sa place à Ben Wheatley. On lui doit, entre autres, le thriller de science-fiction High-Rise et le film d'action Free Fire. Il a aussi mis en scène Kill List (2012), un thriller horrifique interdit aux moins de 16 ans aussi angoissant que violent, qui a été encensé en festivals.
Le Mégalodon, les vivaneaux et la méga-pieuvre
Pour En eaux très troubles, la production a bien entendu créé le mégalodon : un grand requin blanc géant de plus de 20 mètres à la peau grise couverte de cicatrices (témoignant de ses nombreux combats).
Elle a aussi pris en considération la nature préhistorique des créatures en concevant ses propres prédateurs vivant il y a des dizaines de millions d’années : les Vivaneaux (de puissants carnivores courts sur pattes, aux crocs acérés et à l’appétit insatiable) et la Méga-Pieuvre (également appelée Kraken).
En eaux très troubles : avez-vous remarqué ce clin d'œil à un nanar avec des requins ?
3ème confrontation avec les requins pour Jason Statham !
Jason Statham s'était déjà frotté aux terrifiants squales ayant alimenté nos plus grandes peurs dans Mechanic Résurrection, la suite du Flingueur. Son personnage était en effet contraint de plonger dans une mer infestée de requins pour s'échapper de la prison au sein de laquelle il était incarcéré.
Il avait même dû mettre un produit spécial sur sa peau pour ne pas se faire attaquer une fois dans l'eau. On a d'ailleurs pu le voir échapper de peu à un grand requin blanc, le temps d'une courte séquence. La preuve avec les trois captures d'écran ci-dessous :
Jason Statham en jet-ski
Toujours prêt à exécuter lui-même ses cascades, c'est vraiment Jason Statham que l'on voit piloter le jet-ski. Le réalisateur s’explique : "Comme il est très difficile de trouver une doublure dont le visage ressemble à celui de l’acteur – et qu’il faut vraiment avoir la tête à l’envers pour donner l’impression qu’on a la tête à l’envers ! – on a installé Jason sur une sorte de chignole géante dont on déclenchait le dispositif pour le faire tourner sur lui-même et on lui balançait de l’eau en plein visage."
"Il voulait qu’on utilise le cardan le moins possible et la plupart des plans ont été tournés avec lui – bien évidemment, pas ceux où il surfe sur une vague gigantesque, mais c’est bien lui quand il conduit le jet-ski à très vive allure ! On avait tous les yeux rivés au combo, en tremblant, et en espérant qu’il revienne en pleine forme."