Voilà, c'est fini. Le film était longtemps resté à l'état de chimère avant d'être repoussé et de changer de réalisateur lorsque James Mangold a remplacé Steven Spielberg. Puis de voir sa sortie à nouveau décalée. Mais nous y sommes : Indiana Jones et le Cadran de la destinée est sur nos écrans, après un passage remarqué par le Festival de Cannes.
Quinze ans après le mal-aimé Royaume du crâne de cristal, renié par une poignée de spectateurs alors que tout n'est vraiment pas à jeter, Harrison Ford retrouve le fouet et le chapeau du célèbre archéologue pour la cinquième fois de sa carrière. Et la dernière, comme il nous le confirmait à Cannes, quelques heures avant la présentation événementielle du film.
Aux côtés de Phoebe Waller-Bridge, sa partenaire à l'écran, mais également de ses adversaires Mads Mikkelsen et Boyd Holbrook, le comédien revient sur le pouvoir de fascination qu'excerce le personnage auprès du public depuis plus de quarante ans. Et évoque sa toute dernière scène dans la peau du héros, ici lancé sur les traces du mystérieux Cadran de la destinée, au coeur de l'été 1969.
Après Han Solo et Rick Deckard, Harrison Ford fait donc ses adieux à la troisième icône de la pop culture de sa carrière. Non sans une pointe d'émotion que l'on ressent derrière la manière apaisée avec laquelle il évoque Indiana Jones à notre micro. Et tout en tendant une perche à Phoebe Waller-Bridge pour qu'elle reprenne le flambeau.
Blague ou vraie invitation ? Seul l'avenir nous le dira. Mais il est sûr que la chasse au trésor n'aura pas la même saveur après la retraite d'Indiana Jones.
Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Cannes le 18 mai 2023 - Montage : Arthur Tourneret
