DE QUOI ÇA PARLE ?
Quelques années après les évènements survenus au Commonwealth, Maggie et Negan se rendent dans un Manhattan post-apocalyptique coupé depuis longtemps du continent. La ville en ruine est peuplée de morts et d'habitants qui ont fait de New York, un monde anarchique empli de terreur.
C’EST AVEC QUI ?
On ne change pas une équipe qui gagne. Quelques mois après la diffusion du final de Walking Dead, Jeffrey Dean Morgan et Lauren Cohan rempilent dans la peau de Negan et Maggie, un duo improbable tant la jeune femme hait viscéralement l’assassin de son mari Glenn.
Lauren Cohan assure parfaitement dans ce rôle d’héroïne d’action, digne héritière d’Ellen Ripley et de Sarah Connor. Son partenaire de jeu Jeffrey Dean Morgan trouve, quant à lui, le parfait dosage de séduction et de présence inquiétante pour redonner à Negan ses vraies lettres de noblesse.
Le grand méchant de la série est un dénommé le Croate (Željko Ivanek). Ancien soldat de Negan à l’époque du Sanctuaire, ce dernier a échappé de peu à la mort ; sa dernière rencontre avec le chef des Sauveurs lui a coûté une oreille.
Également nouveau venu dans la franchise, Gaius Charles prête ses traits à Perlie Armstrong, un marshall lancé aux trousses de Negan. Adepte d’une justice expéditive, l’homme de loi ne reculera devant aucun danger pour mener à bien sa mission.
Produite par Scott M. Gimple, ancien showrunner de The Walking Dead et désormais responsable de la franchise, Dead City a été conçue par le scénariste Eli Jorné, déjà crédité au script de plusieurs épisodes de la série horrifique.
ÇA VAUT LE COUP D’ŒIL ?
Quand il a été annoncé qu’un spin-off de The Walking Dead centré sur Maggie et Negan verra le jour, rares ont été les fans de la franchise à faire preuve d’enthousiasme.
Il faut dire que la plupart a déjà dû se faire violence pour terminer les dernières saisons du programme, et cet énième prolongement d’une franchise depuis longtemps essoufflée n’annonçait donc rien de bon.
Et pourtant ! Sûrement parce qu’elle ne souffrait pas de la pression de devoir combler les attentes du public, Walking Dead : Dead City est contre toute attente une réussite sympathique et efficace. Une vraie bonne surprise à laquelle nous ne nous attendions pas. Mais alors, vraiment pas !
La première bonne idée de Dead City tient à son format : six épisodes de 45 minutes (et non pas ces insupportables épisodes de plateformes désormais rallongés à 55 minutes, voire plus). Tandis que les seize épisodes de chacune des saisons de Walking Dead obligeaient la série à proposer des épisodes de "remplissage", son spin-off choisit, quant à lui, d’aller droit au but.
Ainsi, l’intrigue ne perd pas de temps à introduire d’inutiles personnages secondaires. Cette chasse à l’homme d’une mère sur les traces de son fils enlevé et d’un homme rattrapé par son passé fonctionne très bien.
A mi-chemin entre l’horrifique et l’action, Dead City se réclame du cinéma de genre des années 80, et plus particulièrement des films de John Carpenter. Tandis que l’intrigue générale de Dead City nous évoque New York 1997, les tonalités western de la série nous rappellent également Assaut sur le central 13 et Vampires.
La franchise revient d'entre les morts
Dead City coche à peu près toutes les cases du divertissement efficace : un rythme trépidant ponctué de scènes gores jouissives (la scène de Negan et de la "pluie de sang", notamment) sans oublier la présence d’un méchant charismatique en la personne du Croate. A cela s’ajoute également un bon dosage de clins d’œil et de flash-backs à l’adresse des fans les plus inconditionnels de la franchise.
Le changement de cadre de la série est parfaitement exploité. Tandis que l'intrigue de Walking Dead se déroulait en zone rurale, Dead City situe son action dans Manhattan. Les gratte-ciels new-yorkais créent une atmosphère inquiétante, et la ville se transforme peu à peu en prison ouverte.
Dead City est une réussite qui laisse désormais espérer un résultat similaire pour les prochains spin-off de la franchise, Daryl Dixon avec Norman Reedus (attendue pour cette année) et la mini-série Rick et Michonne (diffusion courant 2024).
L’exemple Dead City nous confirme qu’en recentrant l’intrigue sur une poignée de personnages, les nouvelles productions Walking Dead ont le potentiel de retrouver la qualité des premières saisons du programme horrifique.
En tout cas, le spin-off aura réussi l’improbable en permettant à la franchise de susciter à nouveau la curiosité et l’enthousiasme !
Les six épisodes de la série Walking Dead : Dead City sont à suivre à partir du lundi 19 juin en exclusivité sur OCS Choc, et sur la plateforme OCS à la demande !