A l'affiche cette semaine du Cours de la vie dans lequel elle incarne une scénariste venue faire une masterclass dans l'école de cinéma de son amour de jeunesse (incarné par Jonathan Zaccaï), Agnès Jaoui a évoqué au micro de Pierre Lescure sa collaboration avec son complice Jean-Pierre Bacri et ses difficultés à écrire depuis le décès de ce dernier le 18 janvier 2021.
La comédienne, réalisatrice et scénariste a collaboré durant 30 ans avec l'acteur et auteur Jean-Pierre Bacri. On leur doit notamment Cuisine et dépendances en 1992, Un air de famille (1996), On connaît la chanson (1997), Le goût des autres en 2000 et plus récemment Place Publique.
"De la contrainte naît la créativité"
Dans l'émission de France 2, Beau Geste, Agnès Jaoui explique : "Je crois que Jean-Pierre n'était pas content de ce qu'il tournait. Et moi, je n'étais pas contente de ce que je ne tournais pas, puisque je ne tournais pas du tout et qu'on ne me proposait rien. Donc on s'est dit tous les deux : "Essayons de faire quelque chose par nous-mêmes. De la contrainte naît la créativité."
Mais depuis la disparition de son complice de toujours, Agnès Jaoui avoue avoir des difficultés à se remettre à écrire un film.
Quand Pierre Lescure la questionne sur ce qu'elle est en train d'écrire, la comédienne déclare, non sans émotions : "J'écris une sorte de roman autobiographique sur l'enfance. J'écris ici et là... Le projet qu'on avait avec Jean-Pierre et qui s'est arrêté. Puis des projets plus personnels. Un prochain film, non c'est encore un peu compliqué."
Jean-Pierre Bacri, un an déjà : le jour où il tomba fou amoureux d'Agnès JaouiAgnès Jaoui n'est donc pas encore prête à écrire un film sans Jean-Pierre Bacri, mais vous pouvez la retrouver devant la caméra de Frédéric Sojcher dans Le Cours de la vie, au cinéma depuis ce mercredi 10 mai.
La comédienne sera au casting du prochain long-métrage de Bruno Podalydès, Wahou !, dès le 7 juin et donnera ensuite la réplique à Daphne Patakia et Benoît Poelvoorde dans Sur la branche, au cinéma le 19 juillet.
Agnès Jaoui incarnera ensuite la mère fantasque de William Lebghil dans la comédie de Julien Carpentier, La vie de ma mère.