Humoriste français populaire des années 1970, Coluche touche à tout : de la scène, à la télévision en passant par la radio. Dès 1975, il se tourne vers le cinéma grâce à Patrice Leconte, qui lui offre son premier rôle dans le long-métrage Les Vécés étaient fermés de l’intérieur. Bien que le succès soit limité, le comédien poursuit cette voie.
Au début des années 1980, Coluche traverse une période noire entre sa chaotique présentation à l’élection présidentielle de 1981, son divorce, puis le suicide de son ami Patrick Dewaere. Alors qu’il sombre dans la dépression, l’alcool et la drogue, l’acteur connaît l’un de ses plus grands succès professionnels en 1983 grâce à son rôle complètement loufoque dans Banzaï, qui totalise 3,7 millions d’entrées.
Pour sa troisième collaboration avec le réalisateur Claude Zidi – après L’Aile ou la cuisse, où il donnait la réplique à Louis De Funès, et Inspecteur la Bavure, où il partageait l'affiche avec Gérard Depardieu -, Coluche prête ses traits à Michel Bernardin, un employé d’une compagnie d’assistance spécialisée dans l’aide aux voyageurs français à l’étranger. Par un concours de circonstances et de quiproquos, celui-ci est amené, bien involontairement, à croiser sa fiancée à Hong Kong.
Doté d’un budget confortable lui permettant des effets spéciaux délirants, le film est devenu culte grâce à ses scènes d’anthologie comme la piqûre de moustique, la scène du chameau ou encore le crash de l’avion. Si le scénario n’est pas d’une subtilité absolue, les facéties d’un des plus grands comiques français font mouche et suffisent à captiver de bout en bout. Mention spéciale à la musique entraînante du maître Vladimir Cosma.
Banzaï de Claude Zidi avec Coluche, Valérie Mairesse, François Perrot...
Ce soir sur TFX à 21h05