Découvrez les regrets et satisfactions des créateurs de Smallville, série librement adaptée de DC Comics portée par Tom Welling dans le rôle de Clark Kent / Superman.
Le duo était constitué de Miles Millar et Algred Gough, responsables des scénarios des Shanghai Kid, de La Momie 3, L'Arme fatale 4 ou de Spider-Man 2. Ils reviennent actuellement sur le devant de la scène pour Mercredi, disponible sur Netflix.
Le temps des regrets...
"La relation Clark-Lana a duré beaucoup trop longtemps", s'excuse presque Alfred Gough au micro de THR, "(...) je pense que ça a été un peu répétitif... Nous serions un peu plus aventureux avec ces relations amoureuses (...) aujourd'hui."
A l'époque, Lana Lang (jouée par Kristin Kreuk) est une élève du même lycée que Clark Kent, et d'amis au départ, ils deviendront amants. Sauf qu'il la délaissera souvent pour accomplir son devoir de super-héros. Lana sera très souvent abandonnée par Clark.
Miles Millar commente quant à lui :
"En tant que père de filles, je pense que les personnages féminins seraient traités autrement aujourd'hui. Je pense que Lana et sa capacité d'intervention n'étaient pas là. Elle aurait pu être un bien meilleur personnage et elle se sentait toujours mise en position de faiblesse. Nous sommes dans une nouvelle époque, et on aurait pu mieux la traiter et nous le ferions différemment."
... Mais une époque bénie
Bien qu'il souligne la contrainte de devoir signer 22 épisodes par saison, Alfred Gough se satisfait plutôt de leur travail de l'époque : "Je pense que nous avons [tout] raconté de cette histoire et ils sont toujours en train de refaire Superman. J'ai lu cette nuit que James Gunn écrivait un film avec un jeune Superman et je me dis : 'OK'."
Je trouve que nous avons été très très chanceux de pouvoir faire la série comme nous le voulions car franchement, il n'y avait personne au-dessus de nous pour nous dire ce que nous pouvions faire ou pas.
Millar abonde dans son sens : "Nous ne serions pas du tout autorisés à faire cette série et changer tout cela aujourd'hui. Ce qui est vraiment tragique, car je pense que ce qui est incroyable en regardant l'histoire des comics et de ces personnages, c'est qu'ils évoluent perpétuellement. (...) Et le fait qu'il y ait une version officielle qu'il faut [suivre] entraîne surtout une stagnation des idées. (...)
"Nous étions surtout privilégiés d'avoir été vraiment libres de faire ce que nous souhaitions", conclut-il. "C'était formidable et libérateur."