Avec Troll, le réalisateur Roar Uthaug (Tomb Raider) puise dans les mythes scandinaves et propose un blockbuster qui rend hommage aux classiques du genre, tels que Godzilla, King Kong ou encore Jurassic Park. Le spectacle attendu est au rendez-vous avec, à la clé, de belles séquences d'action qui n'ont rien à envier aux productions hollywodiennes.
En 2011, un autre film s'intéressait lui aussi au même sujet dans un tout autre style. Préparé dans le plus grand des secrets, Troll Hunter utilise le format found footage pour suivre trois étudiants qui réalisent un documentaire sur la chasse aux ours dans les forêts norvégiennes. Sur les lieux, ils rencontrent Hans, un braconnier. Mais très vite, la vérité éclate : les dégats dans les bois sont causés par des trolls et Hans est payé pour les chasser.
Premier long métrage d'André Øvredal, Troll Hunter fait preuve d'originalité et réinvente le film de monstre tel qu'on le connaît. Ici, la chasse aux trolls devient une expérience immersive. Entre les étudiants documentaristes et la forêt comme décor principal, impossible de ne pas penser au Projet Blair Witch. Grâce à un texte introductif, le spectateur est immédiatement plongé dans cette histoire présentée comme authentique.
Si les moyens ne sont peut-être pas aussi élevés que ceux de Troll, le film ne manque pas d'ambition et se paye le luxe de quelques séquences visuellement intéressantes, comme ce final dans les plaines norvégiennes. À ne pas manquer.
Troll Hunter est disponible sur Netflix.