En 2007, les spectateurs découvraient sur grand écran Il était une fois, une relecture moderne des films de princesse, qualifiée de "rafraîchissante" et "réjouissante" par les fans. Trois de ces chansons avaient même été nommées aux Oscar l’année d’après. Quant au long-métrage, il a permis au studio de remporter 340 millions de dollars de recettes pour 85 millions de budget.
Quinze plus tard, la maison aux grandes oreilles sort (enfin) une suite, avec la même distribution - Amy Adams et Patrick Dempsey en tête. Mais sur Disney+, sa plateforme de streaming. Comment expliquer ce choix, alors que le premier film a été un véritable succès ? Le producteur Barry Josephson a répondu à la question dans une interview :
"C’était lié à la situation sanitaire, parce que le film était prévu pour le grand écran. On a commencé à travailler dessus pendant le COVID, qui a impacté le monde entier. Le streaming est devenu beaucoup plus important. Quand ils m’ont proposé l’idée, j’étais content. Il y a énormément de plateformes et Disney est l’un des plus importantes, donc pourquoi pas ? Ils m’ont bien précisé que j’allais le faire comme si c’était un film de cinéma. Nous n’avons pas revu notre ambition à la baisse. Le studio donne beaucoup d’argent à leurs productions de plateforme."
Si la sortie d’Il était une fois 2 au cinéma aurait peut-être pu donner un coup de pouce aux salles et aux exploitants, la stratégie actuelle de Disney est clairement au streaming. Surtout pour les suites de ce genre. Le succès de Hocus Pocus 2 le mois dernier - film le plus vu sur la plateforme depuis son lancement - prouve qu’ils ont bien eu raison de le faire…