La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
jeudi 29 juin 2006 - 00h18
Si les séries policières vous agacent, si vous ne croyez pas aux extraterrestres et si les médiums vous laissent indifférents, partez donc à la conquête de Rome. Complots machiavéliques, trahisons, honneur et décadence, la série "Rome" arrive sur Canal+
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Une entreprise démesurée
Quand HBO décide de faire renaître le péplum et se lance dans la reconstruction historique, elle n'y va pas à la légère. Les décors ont été construits dans les mythiques studios italiens de Cinecittà à Rome et remplissent plus de cinq hectares. Le tournage a duré presque un an et le budget a dépassé la barre des cent millions de dollars (notamment en raison de pluies torrentielles qui ont dévasté le décor du camp militaire de César et ont nécessité une interruption de plusieurs mois). Une alliance a été fomentée avec la chaîne anglaise BBC qui a fourni argent, techniciens et surtout la majorité des acteurs. Le résultat est au-delà de toutes les attentes. La ville de Rome renaît sous nos yeux, aussi bien dans sa splendeur que dans sa décadence.
Cinq mois ont été nécessaires à la construction des décors, le souci de réalisme prévalant. Les décorateurs allant même jusqu'à créer des niveaux de sols différents pour rendre l'aspect des rues plus authentique. Les costumes ont été créés sur place, les casques des soldats (aussi lourds que les originaux) ont été conçus en Inde, les armes possédaient leur propre atelier de confection... Le perfectionnisme s'étendant jusqu'aux figurants, puisqu'ils ont reçu un entraînement militaire pour acquérir rigueur et rigidité. " On a tout fait pour rendre historiquement authentiques les épisodes ", dit Jonathan Stamp le chef du département d'histoire et d'archéologie de la BBC, " ce qui veut dire beaucoup de recherches et incorporer le plus de détails possibles dans la description des agissements des personnages, la manière dont ils se comportent entre eux, comment ils s'habillent, le type de rues où ils se déplacent, la façon dont ils gèrent leur vie privée et leur vie publique ".
Le résultat n'est pas un documentaire sur la vie à Rome mais un enrichissement des épisodes, une base solide qui apporte vie et dynamisme à l'ensemble. Un univers complexe et détaillé est mis en place. Depuis le marché aux poissons jusqu'aux demeures luxueuses des patriciens, depuis les ruelles sordides jusqu'à la magnificence de l'Egypte.
Les us et coutumes romaines nous sont révélées : les spectacles populaires singeant les grands évènements politique et les tournant en ridicule pour le plus grand plaisir des spectateurs, le proclamateur des nouvelles sur la place du forum, les autels de prière au coin des rues où chacun remercie ou implore les Dieux, la présence omniprésente des serviteurs quelle que soit l'occupation des maîtres, et puis les fêtes, les cérémonies publiques...
Les créateurs sont au nombre de trois : Bruno Heller, William J. MacDonald et John Milius (scénariste de films aussi fameux qu'Apocalypse Now ou Les Dents de la mer et réalisateur de Conan le barbare). Si Michael Apted a réalisé les trois premiers épisodes de la série, HBO a ensuite fait appel à son écurie de réalisateurs : on retrouve donc au générique Alan Poul de Six pieds sous terre, Alan Taylor de Deadwood, Jeremy Podeswa de La Caravane de l'étrange et bien d'autres encore. Il en découle ce ton âpre et sans concession propre à la chaîne américaine.
Quand HBO décide de faire renaître le péplum et se lance dans la reconstruction historique, elle n'y va pas à la légère. Les décors ont été construits dans les mythiques studios italiens de Cinecittà à Rome et remplissent plus de cinq hectares. Le tournage a duré presque un an et le budget a dépassé la barre des cent millions de dollars (notamment en raison de pluies torrentielles qui ont dévasté le décor du camp militaire de César et ont nécessité une interruption de plusieurs mois). Une alliance a été fomentée avec la chaîne anglaise BBC qui a fourni argent, techniciens et surtout la majorité des acteurs. Le résultat est au-delà de toutes les attentes. La ville de Rome renaît sous nos yeux, aussi bien dans sa splendeur que dans sa décadence.
Cinq mois ont été nécessaires à la construction des décors, le souci de réalisme prévalant. Les décorateurs allant même jusqu'à créer des niveaux de sols différents pour rendre l'aspect des rues plus authentique. Les costumes ont été créés sur place, les casques des soldats (aussi lourds que les originaux) ont été conçus en Inde, les armes possédaient leur propre atelier de confection... Le perfectionnisme s'étendant jusqu'aux figurants, puisqu'ils ont reçu un entraînement militaire pour acquérir rigueur et rigidité. " On a tout fait pour rendre historiquement authentiques les épisodes ", dit Jonathan Stamp le chef du département d'histoire et d'archéologie de la BBC, " ce qui veut dire beaucoup de recherches et incorporer le plus de détails possibles dans la description des agissements des personnages, la manière dont ils se comportent entre eux, comment ils s'habillent, le type de rues où ils se déplacent, la façon dont ils gèrent leur vie privée et leur vie publique ".
Le résultat n'est pas un documentaire sur la vie à Rome mais un enrichissement des épisodes, une base solide qui apporte vie et dynamisme à l'ensemble. Un univers complexe et détaillé est mis en place. Depuis le marché aux poissons jusqu'aux demeures luxueuses des patriciens, depuis les ruelles sordides jusqu'à la magnificence de l'Egypte.
Les us et coutumes romaines nous sont révélées : les spectacles populaires singeant les grands évènements politique et les tournant en ridicule pour le plus grand plaisir des spectateurs, le proclamateur des nouvelles sur la place du forum, les autels de prière au coin des rues où chacun remercie ou implore les Dieux, la présence omniprésente des serviteurs quelle que soit l'occupation des maîtres, et puis les fêtes, les cérémonies publiques...
Les créateurs sont au nombre de trois : Bruno Heller, William J. MacDonald et John Milius (scénariste de films aussi fameux qu'Apocalypse Now ou Les Dents de la mer et réalisateur de Conan le barbare). Si Michael Apted a réalisé les trois premiers épisodes de la série, HBO a ensuite fait appel à son écurie de réalisateurs : on retrouve donc au générique Alan Poul de Six pieds sous terre, Alan Taylor de Deadwood, Jeremy Podeswa de La Caravane de l'étrange et bien d'autres encore. Il en découle ce ton âpre et sans concession propre à la chaîne américaine.
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