Voici un film de guerre très réussi, avec une dimension psychologique très forte. Steve McQueen est charismatique comme à son habitude, mais n'écrase pas les autres acteurs pour autant. Les scènes de combat sont très réussies, la mise en scène épatante. On passe un très agréable moment, même si la fin est quelque peu décevante.
Fichu blockhaus! Fichue guerre! Fichue bataille ! "Hell is for Heroes" est un très bon film de guerre de Don Siegel qui annonce par son modernisme beaucoup d'autres longs-mètrages sur une autre guerre, le Vietnam! Automne 1944, les Ardennes! L'histoire commence dans un cantonnement de repos à proximitè du front pour se terminer dans l'enfer des balles, des obus et du lance-flamme, avec une pellicule qui se fait plus granuleuse! On reconnait ...
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À vrai dire, j'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi le cinéma de série B faisait l'objet d'autant de mépris de la part d'une grande partie du public. Il ne faut pas perdre de vue qu'il existe bon nombre de séries B qui valent tout autant, sinon plus, que les grosses productions. La preuve en est avec cet "Enfer est pour les héros". Alors, je ne le nie pas, le début n'est franchement pas intéressant, mais dés lors que les mecs ...
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Son tournage chaotique, ses financements maigrichons et les relations conflictuelles entre Don Siegel et sa tête d'affiche n'auront en rien atténuer l'impact de L'Enfer est pour les héros, film de guerre exécuté avec maîtrise et brio. Relevant davantage d'un récit de stratégie plutôt que porté sur l'action, la majorité de l'oeuvre dépeint une simulation organisée par une unité de quelques hommes devant tenir leurs positions pour ...
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Le scénariste Robert Pirosh renonça à la réalisation du film suite à un profond désaccord avec le producteur Henry Blanke et Steve McQueen. Au cours de la première réunion de travail, ce dernier expliqua que le projet présenté dans sa première mouture ne lui plaisait pas. Don Siegel ne se laissa pas démonter et imposa son autorité.
Retrouvailles James Coburn / Steve McQueen
L'Enfer est pour les héros marque les retrouvailles de James Coburn avec Steve McQueen. Les deux hommes avaient auparavant collaboré sur Les Sept mercenaires (1960) et travailleront à nouveau ensemble sur La Grande évasion (1963).
Prises de bec avec Bobby Darin
Comme avec Yul Brynner durant le tournage des Sept mercenaires, Steve McQueen eut quelques prises de bec avec Bobby Darin, à qui il reprochait de se prendre pour un génie.