Les films de Werner Schroeter ont de particulier qu’ils s’entêtent joyeusement à résister au tissage d’un fil narratif unique. «Malina» (France, 1990) s’entend et se ressent sous plusieurs angles. Portrait d’une femme, fille de nazie devenue philosophe du langage ; Vue d’une Europe en brasier, gangrénée par le souvenir de la seconde guerre mondiale ; Délire d’auteur sur des motifs épars, «Malina» n’épuise pas son ...
Lire plus