L’année 1984 à Diyarbakir. Zeynep, mère de trois enfants, veut visiter son mari en prison. Elle ne parle que Kurde, sa langue maternelle, mais en prison celle-ci est strictement interdite. Sans l’usage du Turque, elle se trouve l’impossibilité de prononcer même un seul mot. Sa frustration augmente lorsqu’on lui interdit aussi de porter une nouvelle paire de chaussure pour son mari.