Derniers Avis : Gilbert Grape - Page 3

Gilbert Grape est un film qui fondamentalement n'est pas terrible mais qui est sauvé par la bonne performance de Johnny Depp et surtout la performance hallucinante de Leonardo DiCaprio. L'acteur, à peine âgé de 19 ans à ce moment-là (même s'il fait encore plus jeune), est impressionnant en jeune enfant souffrant de troubles mentaux. On sent l'acteur investi et il s'agit ici son premier rôle sur la route le menant à l'Oscar qu'il recevra après 6 nominations.
Après, au-delà des performances d'acteurs, je n'ai pas trouvé énormément d'intérêt au film. L'intrigue n'est pas palpitante et ne rend pas particulièrement intéressant le personnage de Gilbert Grape (heureusement que Johnny Depp arrive à vendre ce personnage qui fondamentalement est impassible tout le long du film).
Mais bon, au final, ça se regarde.

Chronique ordinaire d'une famille modeste américaine. Les interprètes rehaussent l'intérêt de cette mièvrerie : Johnny Depp pudique tout en retenue, Juliette Lewis en sucrerie acidulée et surtout Leonardo Di Capeio incroyable en débile. Touchant.

Outre le fait que le film ait mal vieilli
Il faudra m'expliquer d'où ce film tient son rang de chef d'œuvre. La seul étoile que je lui octroie vient effectivement de la performance saluée de Di caprio. Rien ne bouge rien ne se passe le mélodrame à même du mal à s'imposer rien n'est logique on ne s'attache à aucun personnage et on en vient à envier les morts du film car eux ne verront pas la fin.

Un tournage en dècor naturel dans une ville où il ne se passe pas grand chose, mais avec des couleurs de ciel du plus bel effet! Lasse Hallström rèalise une chronique sensible, servie par des comèdiens remarquables! On a jamais rèellement envie que cela se termine à Endora même si la vie de Gilbert Grape est du genre morne et pas facile tous les jours, laissant toutefois craindre une rèalitè plus triste! La première grande performance de Leonardo DiCaprio est ici! il incarne avec un naturel èpoustouflant un handicapè mental qui ne sait pas ce qu'il fait! Grâce à lui, le spectateur trouvera quelques passages forts dans une baignoire, dans un cimetière ou dans la chambre d'une dèfunte! Très beau film, sincère, touchant et optimiste, en dèpit des conditions de vie prècaires! C'est en tout cas l'un des plus rèussis de son auteur dont on retrouve ici les qualitès de "Mitt liv som hund"...

Un scénario qui m'a fait penser à John Irving, une chronique de la vie dans l'Amérique profonde, un changement dans une vie difficile. Di Caprio est incroyable, et vole la vedette à Johnny Deep qui fait le job, sans plus.

Gilbert Grape n'est pas seulement un film. Il est une leçon. Il est une leçon dans le sens où il est un film profond. Il remet en question notre tolérance et dénonce le regard critique que peuvent avoir les autres à l'encontre de personnes différentes, mais qui ne sont pas moins humaines. Les performances des acteurs sont époustouflantes, tellement que je me suis senti absorbé par cette histoire à la fois dramatique, touchante et lumineuse . Mais, les performances qui m'ont le plus marqué reste celles de Leonardo Dicaprio (Arnie Grape) et de Johnny Depp (Gilbert Grape), même si tous les acteurs ont été formidables.

Ce film est un grand bol d'air frais que je recommande sans hésiter !

Voici un film qui n'a rien d'exceptionnel au premier abord (à mon avis, la critique a du être dur à la sortie du film), et pourtant cette chronique d'une petite bourgade US est un film bouleversant, Johnny Depp est excellent comme à son habitude, mais la vraie révélation étant le talent de Leonardo DiCaprio (j'ai découvert ce film un an avant "Titanic" et le sentiment anti-DiCaprio qui a suivi), absolument parfait et émouvant en handicapé mental. Un film très attachant qui ne vous laissera pas indifférent.

Comme Bagdad Café sorti en 1987, What’s Eating Gilbert Grape travaille l’idée d’enchantement du quotidien à partir d’un personnage principal, le Gilbert qui donne son nom au film et consacre son temps à une famille qui peine à l’en remercier et dont la gratitude se formulera in extremis, par un départ du domicile puis un retour preuve de fidélité. Aussi le grand frère apparaît-il tel un chevalier de lumière dont le sol de l’Iowa dans lequel il est englué constitue un terreau apte à la germination d’un imaginaire de l’évasion et de l’idylle amoureuse, toutes deux incarnées par la jeune Becky et sa caravane. Un chevalier servant soucieux d’aider son prochain et qui donne sans rien attendre en retour ni même avoir conscience d’un tel comportement. Lasse Hallström filme Johnny Depp comme un saint ignorant tout de sa sainteté, un ange brûlé par le soleil et bercé par la nuit qui maintient du mieux qu’il peut sa famille, remplaçant un père, s’improvisant amant ou petit-ami ; il est celui qui met le feu aux allumettes pour embraser une cigarette ou offrir à sa mère une crémation à la fois solennelle et digne, loin du « ridicule » tant redoutée par celle-ci. D’excellents acteurs campent de très beaux personnages, à la complexité brute et constamment à fleur de peau, à commencer par ledit Johnny Depp et le très jeune Leonardo DiCaprio, aussi bluffant que bouleversant dans le rôle d’un adolescent handicapé. What’s Eating Gilbert Grape rejoue l’ensemble des thématiques chères au cinéaste, soit l’irruption d’un protagoniste dans une région particulière et le bouleversement produit sur les modes de vie, irruption synonyme de réenchantement du quotidien par une initiation à l’amour et à la liberté individuelle. Il réussit ici à saisir l’essence de la small town américaine avec un mal-être qui suinte des vitrines, des rues désertes, de la population. La ville est la manifestation extérieure, le cadre général qui rejouent le drame familial, soit la captation d’étincelles de vie après une catastrophe : l’ouverture d’un hypermarché non loin de là, la disparition du mari et père, l’isolement géographique, tout cela concourt à peindre un paysage-état d’âme écarté de toute grandiloquence romantique, raccordé à ce fond d’indicible enfoui en Gilbert. Une œuvre poétique, humaine et déchirante.

Je ne vais pas faire de longs discours à ce sujet, ça ne m’a tout simplement pas touché. Voir même agacé tellement je me demandais en voyant le personnage de Gilbert interprété par Johnny Depp pourquoi il ne fuit pas cette entourage. Après je reconnais tout de même qu’il y a un formidable casting et que les interprétations sont remarquables, Leonardo DinCaprio en tête qui trouvait ici un de ses premiers rôles. Au niveau artistique j’ai trouvé ça assez morne et la mise en scène est plutôt plate. Encore une fois bravo aux acteurs mais je n’ai pas accroché.

Une chronique socio-familiale touchante et attachante (mais manquant par moment de rythme) dans l'Amérique des laissés-pour compte, illuminée par son casting impeccable, avec un Léo déjà bluffant !

Un réel chef-d'œuvre qui réuni deux sommités du 7e art, Johnny Depp et Leonardo Dicaprio auquel ce dernier se livre à un jeu époustouflant et des plus poignants !
Absolument à voir en version originale 😉

Découvert récemment, ce film m'a touché profondément. Et puis, le gamin Léo peut donner une leçon magistrale de la performance d'acteur aux "grandes stars" du cinéma français qui jouent toujours les mêmes personnages, en occurence aux-mêmes. Je ne cite pas de noms pour éviter le bloquage de cette critique.

J’avais vu le film en 2012 ; parfois, un film vu un an auparavant me fait un effet tout autre, si tant est que je m’en souviens. Gilbert Grape, j’aurais pu l’avoir vu il y a six mois tant le souvenir était fort. Surprise : il est aussi totalement inchangé.

Aujourd’hui que je suis l’aîné d’Arnie Grape, le rôle de simplet attachant qui fige DiCaprio dans ses 19 ans, sa performance m’étonne non moins. D’autant plus, en fait, que le film est titré du nom du rôle de Johnny Depp. Une relique témoignant que DiCaprio n’avait même pas commencé son ascension fulgurante, et qu’il a pris tout le monde par surprise en volant la vedette à Depp.

À Endora, bourgade américaine comme il y en a tant, les problèmes sont tous humains. C’est une société repliée sur elle-même, qui oublie que le coucher de soleil est beau et pour laquelle le défilé annuel des vacanciers vaut cent fois la télévision qui baragouine pour une mère clouée chez elle par son obésité. Peut-être l’authenticité de la maisonnée vient-elle de cette mère, jouée par Darlene Cates dont le poids ni même la vie n’est simulé. Entre Depp à qui le scénario donne la part belle et DiCaprio qui s’impose « comme un grand », c’est un trio de personnages équilibré qui prédomine par pure alchimie, l’indice d’un film qui fonctionne sans l’avoir voulu.

Mais il ne faudrait pas décréditer Hallström de ses mérites, lui qui souffrira déjà d’un retour de bâton suffisamment fort (et justifié, je crois) avec Amour et mensonges deux ans plus tard. Il a donné du sien dans les détails significatifs, la dimension horizontale de cette vie si terre-à-terre qu’elle ne saurait avoir d’autre dimension que le « là-bas » ; le là-bas « où il y a l’autoroute », le là-bas qui est le territoire du grand supermarché, celui auquel c’est une trahison inégalable que de se rendre, voire d’en sortir avec un produit dispensable, car c’est un acte meurtrier contre l’autarcie qui est le cœur du village texan. Mieux vaut, en effet, échanger quelques blagues de mauvais goût autour d’un verre avec le croque-mort – qui, dans ses conditions, est nécessairement obsédé par la mort, ou bien il n’aurait pas sa place.

La « place », voilà la vraie attache de ces gens à leur terre, à leur frère. Ce n’est même pas une question de s’apprécier ou de se tolérer, car l’affection n’est pas une finalité : c’est un besoin. C’était là le vrai rôle pensé pour DiCaprio qu’on ne s’attendait pas à a voir jaillir hors de sa cage, et l’origine des vrais dilemmes pour celui de Depp.

Ce que devait être Gilbert Grape est perdu : c’est dommage, en un sens, car il est devenu un film de terroir assez sobrement contemplatif, un western moderne où les caravaniers descendent des cowboys et les diners des saloons, où la romance semble inévitable et où le blasement est omnipotent. Mais il est aussi devenu ce qu’on n’aurait jamais pu faire exprès, un drame vraiment touchant, un équivalent qualitatif et thématique à Rainman, mais dont l’échelle varie de l’individu au village en passant par la famille.

septiemeartetdemi.com

Un des 5 premiers rôle au ciné de la machine Di Caprio, je ne peux que confirmé ce que j'ai pu lire dans une des nombreuses biographie de cet acteur, que si on l'ignore totalement, on peut croire que ce dernier est réellement handicapé. spoiler: Mais non, il est réellement habité par ce rôle d'handicapé mental frôlant par bien des moments l’hystérie familiale. Un rôle qui lui vaudra sa première nomination aux oscars mais en vin.
Egalement un des premiers rôles de Johnny Depp après ou avant "Les griffes de la nuit". L'histoire elle-même se suit simplement mais finie par être basique puisqu'il n'y à finalement pas de si grands rebondissements. Du coup, 1h50 parait être long.

Par la suite, le personnage de leur mère est parfaitement représentatif de cette Amérique obèse, mais le fait de la mettre en situation de danger pour sa maison (elle risque littéralement de faire exploser le sol en bois du salon familiale) frôle une mauvaise satire et un humour noir pas très délicat. Enfin, le couple se formant petit à petit entre nos 2 héros secondaires est sympathique à regarder. Un drame humain sur le handicap mentale très puissant ou la patience est de rigueur.

Une magnifique fable familiale, burlesque et même parfois grotesque dans une Amérique oubliée. L'histoire est assez lente, l'atmosphère parfois lourde mais ce n'est jamais au détriment de l'émotion qui est intense et sincère. Dicaprio joue le rôle d'un jeune retardé mental et c'est tout simplement magistral laissant présager cette carrière incroyable... La prestation de Johnny Depp en chef de famille improvisé et parfois maladroit est aussi à souligner. Un grand film!