Mon compte
    Un nommé Cable Hogue
    Note moyenne
    3,9
    219 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Un nommé Cable Hogue ?

    38 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    18 critiques
    3
    9 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrisbal
    chrisbal

    12 abonnés 618 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Un western atypique et décalé de Sam Peckinpah qui nous avait habitué à un univers beaucoup plus sombre, que ce soit avec "La horde sauvage", "Pat Garett et Billy le Kid" ou encore "Coups de feu dans la Sierra".
    Jason Robards est ici irrésistible dans un rôle presque tragi-comique au service d'un scénario intéressant.
    L'ensemble est plutôt réussi et bien interprété (David Warner et Stella Stevens sont eux aussi excellents), sans jamais tomber dans le mielleux (malgré la romance qui occupe une bonne partie de l'histoire), et marque la fin d'une époque spoiler: (symbolisée par la mort accidentelle de Câble Hogue)
    , celle du Far West (l'action se situant au début du 20ème siècle avec l'apparition des premières voitures à essence et une réplique visionnaire et presque magique : "Tu sais, on pourrait peut être se faire un peu d'argent de poche en vendant aussi de cette chose là...comme il dit...de l'essence!").
    De quoi rendre nostalgique n'importe quel fan de la conquête de l'ouest....
    Redzing
    Redzing

    952 abonnés 4 313 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Aventurier abandonné par ses comparses en plein désert, Cable Hogue doit son salut à une source d’eau qu’il a trouvé. Il décide d’en faire une affaire, s’installant sur la route des diligences.
    « The Ballad of Cable Hogue » est d’une part un western atypique, d’autre part une étrangeté dans la filmographie de Sam Peckinpah ! En effet, le film est très peu violent, et s’approche davantage d’une comédie dramatique. Peu de coups de feu seront échangés, le scénario s’intéressant surtout à la débrouillardise de son protagoniste, incarné par un attachant Jason Robards. Avec à ses côtés, une charmante prostituée (Stella Stevens) et un révérend complètement allumé (David Warner, qui reviendra régulièrement chez le réalisateur).
    La thématique principale est la mort du Vieil Ouest, symbolisée par les diligences qui deviennent des automobiles. Un sujet distillé tout au long du film, pas vraiment avec nostalgie, mais là encore avec une certaine ironie joviale. Les décors naturels désertique (qui causeront beaucoup de problème de météo au tournage) apportant du caractère.
    Il faut quand même dire que l’ensemble est un peu longuet par moment, malgré quelques effets de montage qui se veulent percutant.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 janvier 2023
    Réalisé en 1970, " un nommé câble Hogue" n'est sorti en salles, en France, qu'en 1993, bien que signé par le talentueux Sam Peckinpah.

    Quand on le visionne, on peut comprendre pourquoi cet opus du realisateur de " Pat Garrett..", de " la horde sauvage" de " major dundee"... est resté aussi longtemps dans sa boîte.

    Si le film appartient au western, c'est une tentative maladroite de brosser un tableau et un hommage critique au passage des usa dans l'époque moderne.

    Un homme trouve par hasard un point d'eau dans le désert. Peu à peu, il construit un restaurant étape des diligences et développe son affaire.

    Taraudé par l'ennui, le spectateur a ici affaire à l'opus le plus faible de la filmographie de Peckinpah qui aurait pourtant déclaré être son film préféré ! Doit on le croire ?

    On sait que le cinéaste a longtemps déclaré faussement être d'origine indienne, était connu pour cultiver la provocation et qu'il décédera prématurément à 59 ans de ses excès.

    L'excellent Jason Robarts porte le film sur ses épaules, mais la tâche est beaucoup trop lourde pour maintenir un intérêt à la vision de ce ratage.

    On peut sauver les quinze premières minutes d'un film qui ne tient pas ses promesses. Le spectateur qui souhaite connaître la filmographie complète du cinéaste pourra à titre de curiosité se pencher sur " un nommé...".

    Les autres spectateurs ne perdront pas leur temps avec ce film et trouveront un meilleur bénéfice en visionnant les références précitées qui sont elles, des chefs-d'œuvre du septième art et font de Peckinpah un des plus importants cinéastes de son temps.
    Hotinhere
    Hotinhere

    436 abonnés 4 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un western crépusculaire aussi singulier qu'attachant, où Peckinpah troque sa violence habituelle contre de l’humour burlesque et beaucoup de tendresse envers ses personnages, mais l’intrigue manque de mordant . 3,25
    bobmorane63
    bobmorane63

    158 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2022
    Un Western sympathique dosé d'humours et un peu mélancolique signé en 1969 par le ténor du genre Sam Peckinpah !!
    Ici, très peu de violence, une histoire originale, celle comme le titre l'indique "Un nommé Cable Hogue" qui est dans le désert à la recherche d'eau, il en trouvera et fera son gagne pain au milieu de nulle part avec de l'argent contre se désidrater. Il rencontre dans un village une prostituée qui lui fera du charme d'abord et après des sentiments puis un prètre pas si catholique que ça sur son chemin. Ce puit fera fortune pour le héros. Un récit singulier très bien traité dans le Western qui se suit agréablement. Il faut saluer le directeur de la photographie de ce long métrage qui a fait du très bon travail car l'image est belle puis la musique de Jerry Goldsmith superbe. Il y a trois comédiens qui se distinguent, Jason Robards qui était dans une bonne période en cette année 1969 avec "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Léone et ici dans le role titre ou il est remarquable, la jolie et talentueuse Inger Stevens et l'excellent David Warner. Un Sam Peckinpah qui détend au visionnage.
    Fabien S.
    Fabien S.

    471 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Un très beau western avec L.Q.Jones , un très bon acteur américain et Stella Stevens , une actrice talentueuse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2016
    C'est pas le Western que j'attendais mais franchement l'histoire est bien drôle et sympathique, le personnage de Câble est assez charismatique, son histoire est intéressante, la petite histoire d'amour en plus apporte de la douceur dans le film, le prêtre est très bon pour ma part, j'adore ce genre de personnages.
    Par contre.... la fin.... je me suis demandé si c'était une blague? nan parce que sa mort est fin nul mdr, c'est vraiment du grand n'importe quoi, en plus ça choque personne quoi, les personnages rigolent entre eux de l'accident genre normal il va mourir mais bon..
    franchement what the fuck, le fait aussi que Câble a confié son "entreprise" à son ancien partenaire qui a voulu le tué était plutôt moyen quoi...franchement c'est pas la meilleure idée surtout qu'il se barre quand même à la fin..on ne sait où, pensant qu'il abandonne l'atelier alors qu'il avait promis d'en prendre soin fin bref, fin vraiment décevante, dommage.
    Acidus
    Acidus

    635 abonnés 3 662 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2016
    "Un nommé Cable Hogue" est le cinquième long métrage de Sam Peckinpah après son classique "La horde sauvage". De facto, on retrouve dans ce western le style si particulier du réalisateur. Plus osé, plus libre et subversif que la plupart des productions hollywoodienne de l'époque, ce film exprime son caractère subversif non pas, cette fois, dans une violence explicite mais dans ses allusions sexuelles et un ton très provocateur. Dans la filmographie de Peckinpah, "Un nommé Cable Hogue" se démarque aussi par son humour et sa tonalité assez légère. Sam Peckinpah sort donc de sa zone de confort et le résultat n'est pas décevant. Ce western atypique est séduisant même si l'intrigue manque un peu de mordant.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2015
    Western tourné sur le mode de la fable, conte philosophique sur les derniers instants d'un mode de vie, Cable Hogue nous entraîne dans un monde plus si sauvage que ça, à la croisée des chemins, qui se modernise à grands pas. On est loin de la violence de La Horde sauvage ici, dans ce petit conte plein d'humour et de personnages dont ce qui est mis en avant, avant tout, est leur humanité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 028 abonnés 4 097 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2022
    Sa réputation de franc-tireur incontrôlable est déjà bien établie quand Peckinpah a l'occasion de mettre en chantier "Un nommé Cable Hogue" alors que "La Horde sauvage" n'est pas encore sorti sur les écrans. Proposé en 1966 par son ami Warren Oates, le scénario de John Crawford et d'Edmund Penney restera un moment dans un placard, Peckinpah encore marqué par l'échec cuisant de "Major Dundee" venant tout juste d'être viré du tournage du "Kid de Cincinnati" et remplacé par Norman Jewison. Ayant commencé à sculpter son statut de paria d'Hollywood, le réalisateur se refait une santé à la télévision où il avait fait ses premières armes à la fin des années 1950. En 1968, voisin à Malibu de Kenneth Hyman producteur à la Warner il se voit proposer le scénario de "La Horde sauvage" qui sera le film qui signera définitivement son style caractérisé par la violence de marginaux nostalgiques qui refusent la société qu'on leur propose, reflet de la marche en avant du progrès. Peckinpah a eu la très bonne inspiration de profiter de son bref regain de popularité pour vendre à Hyman ce récit picaresque modeste aux vertus commerciales improbables, tourné au format panoramique 1,66 (les précédents films de Peckinpah avaient été tournés en cinémascope) prenant le contrepied complet de "La Horde sauvage". Il est probable que ce créneau passé, le réalisateur en proie à une paranoïa accentuée par ses addictions n'aurait jamais retrouvé le financement pour un tel projet. Pourtant marqué par de nombreux incidents sur le tournage dont une grève des techniciens et une sortie confidentielle en double programme par la Warner qui conduira Peckinpah à un exil provisoire en Angleterre pour la mise en scène des "Chiens de paille", "Cable Hogue" restera comme il l'affirmera jusqu'au bout son film favori. Cette déclaration reflète la complexité de la personnalité de Peckinpah qui voyait peut-être en Cable Hogue et son interprète Jason Robards la transposition parfaite de ce qu'il aurait voulu être dans un Ouest resté sauvage où l'homme peut encore se tracer seul et sans contrainte son propre chemin. Picaro floué par ses deux associés, abandonné sans eau dans le désert, Hogue sûr de son destin admoneste les forces célestes pour qu'elles lui viennent en aide. Miracle qui sourit à celui qui ne désespère jamais, l'eau jaillira au milieu des terres arides donnant au pauvre bougre l'occasion de monter un relai prospère où viendront se ravitailler les diligences sur le chemin qui relie deux bourgades éloignées. Un détour par l'une d'elles lui fera rencontrer Hildy (Stella Stevens) prostituée à l'âme vagabonde que ne rebute pas la vie dans les grands espaces. Joshua Sloane (David Warner) un prêcheur dévoyé et concupiscent viendra se joindre à l'aventure. Trois personnages libres et dissemblables qui se choisissent une communauté de destin, voilà l'Ouest tel que le rêve Peckinpah qui ne redoute rien tant que l'embrigadement de l'individu dans des courants de pensées et l'enfermement dans les grandes cités, marques d'un asservissement sournois aux puissances d'argent. Peckinpah est dans son élément et c'est avec tendresse qu'il regarde ses trois héros qui n'en sont pas s'apprivoiser par l'expérience commune. Si le prix de la liberté est parfois dur il est toujours payé de retour. Ainsi Hogue et Hildy connaissent des moments de profonde communion aussi bien charnelle que sentimentale. Tout à la joie d'un éden enfin retrouvé, Peckinpah adopte un ton iconoclaste qu'on ne lui connaissait guère, demandant à Jerry Goldsmith des balades bucoliques et empruntant pour quelques saynètes drolatiques au dessin animé ou au splastick. Signe de sa bonne humeur, Peckinpah le taciturne s'abandonne même aux rêveries hippies prônées par ses collègues de promotion que sont les Arthur Penn, Hal Ashby ou Sidney Pollack via le personnage de Joshua. On se dit que rien de grave ne pourra arriver à ces trois-là, l'oncle Sam veillant sur eux. Mais c'est mal connaître Peckinpah dont les blessures ne cicatrisent jamais vraiment. Des trois compères, Hogue est le moins consensuel, le moins versatile et surtout le moins mobile spoiler: et c'est donc lui qui sera éliminé par le progrès qui avance jusque dans le désert. La voiture et la moto vont tuer le petit commerce de Hogue, les diligences ne passant bientôt plus par son relai. Dès lors il n'a plus de raison d'être
    . Rattrapé par son pessimisme noir Peckinpah ne peut s'empêcher de se rappeler à son obsession de l'homme creusant son propre cercueil avec ses créations, même s'il le fait de manière elliptique et poétique à la manière de tout son film dans une fin pathétique qui annonce "Junior Bonner" (1972). On ne se refait pas.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2015
    Cette sorte de conte baroque et burlesque parsemé de ballades chantées n'aboutit strictement à rien. Nous savons tous que tout à une fin et que de l'envisager n'est bon pour personne, mieux vaut vivre avec bonheur chaque jour qui passe. Le seul intérêt de ce film repose sur quelques scènes d'un érotisme grivois entre Cable et Hildy qui sort un peu des sentiers battus. Dans ces séquences délibérément vulgaires la mise en scène lourde et laide de Peckinpah y trouve une signification, encore faut-il aimer ce qui n'est pas mon cas. Nous ne savons jamais où nous nous trouvons, où sont les deux villages? Leurs routes? D'ou viennent les diligences, puis les voitures et le side-car? On se croirait sur une scène de théâtre : un comble pour un western car ''Un nommé Cable Hogue '' en demeure un malgré son ton décalé d'une réalité qu'on n'a pu connaître mais qui ne pouvait en aucun cas ressembler à celle qui est montrée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Un western et une grande histoire d'amour tragique, Jason Robards et Stella Stevens sont excellents, la musique du film est sublime aussi, Sam Peckinpah est un grand réalisateur.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Passé la curiosité d'avoir affaire à un western singulier, à cheval entre le western spaghetti et le western à la Spencer-Hill, "Un nommé Cable Hogue" déçoit. De une parce qu'il n'y a pas autant d'action que dans un western spaghetti. De deux parce qu'il y a beaucoup moins d'humour que dans la trilogie "Plata". Et finalement, le destin de ce Cable Hogue finit par ne plus être intéressant.
    Estonius
    Estonius

    2 577 abonnés 5 265 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Un Peckinpah brillant et apaisé en forme de conte philosophique avec la fin du Far-West en toile de fonds. Si l'obsession de la lâcheté (une constante chez ce réalisateur) encadre le film, le personnage de Jason Robards (qui semble véritablement habité par son rôle) incarne une marginalité quasi-voltairienne (où tout est permis pourvu que l'on empiète pas sur la liberté des autres) dont l'aspect subversif est terriblement réjouissant. A ce propos, on aurait grand tort de reléguer au second plan le rôle de la prostituée locale interprétée de façon, oh combien fabuleuse, par la sémillante Stella Stevens, elle est l'alter ego de Robards et incarne une personne libérée, qui gère son activité (et son plan de carrière) en toute simplicité et sans arrière-pensées moralisatrices. Le ton du film est inhabituel, on est jamais loin de la comédie, mais ce n'en est pas une, l'érotisme y occupe un bonne place, mais ne noie pas le film, quand à la violence, elle n'est là que quand il le faut (rare chez Peckinpah), bref un dosage absolument parfait dans lequel l'auteur a pris soin d'y incorporer une charge anticléricale aussi féroce qu'efficace. Et puis les paysages, la mise en scène... Un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Quelle merveille ! Peckinpah fout en l'air tous les codes du genre, ne respecte rien, dit ce qu'il a envie de dire et à l'instar de ces personnages se moque du quand dira-t-on. Aujourd'hui encore, le film reste "politiquement incorrect" : Jason Robards serait taxé de macho ou d'obsédé sexuel alors que toute sa relation avec Stella Stevens est basée sur le respect. Et que cette dernière puisse se prostituer sans contrainte et d'une façon aussi décontractée reste peu conforme à la bienpensance. 45 ans après sa sortie, ce film réalisé de main de maître reste un brûlot et une leçon de morale. Merci Messieurs Peckinpah et Robards pour ce chef d'œuvre, merci Madame Stevens d'avoir aussi bien interprété l'un des plus beaux personnages de prostituée de l'histoire du cinéma !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top