Avis : Le Cactus - Page 2

Très très nul.

Le Cactus (2005) est un pitoyable buddy-movie porté par un scénario tellement paresseux et conventionnel (en même temps, un scénario qui a connu 21 versions, ce n’est jamais bon signe !) que l’on parvient sans le moindre a deviner les tenants et les aboutissants de cette pseudo comédie dès le début et où l’on attend irrémédiablement de pouvoir en rire, mais c’est peine perdue. Voulant ressembler à La chèvre (1981) de Francis Veber (avec Pierre Richard & Gérard Depardieu), Gérard Bitton & Michel Munz ne parviennent jamais à nous intéresser à leur histoire d’hypocondriaque, d’infidélité et de voyage en Inde. Les acteurs principaux peinent clairement à convaincre, en même temps, vu le casting (Clovis Cornillac & Pascal Elbé), fallait-il s’attendre à des miracles de leur part ? Seul et unique intérêt qui aura réussi à nous faire tenir durant toute la durée du film, ce n’est pas l’apparition en tant que guest de la part de Pierre Richard, mais plutôt la présence de la radieuse Alice Taglioni.

On rigole vraiment très rarement devant ce film typique des films français actuels qui se croient drôles...

Pour un film qui se prétend être une comédie française, je n'ai pas vraiment trouvé ce film très drôle. Au contraire, il est plutôt très lourd dans son genre et il devient vite ennuyeux. Seule la prestation de Clovis Cornillac (qui tire vraiment son épingle du jeu) relève un peu l'ensemble du film.

J'ai adoré les scènes avec le singe et Pierre Richard est lui aussi très marrant. Sympathique.

Un film qui mérite d'être vu pour 2 scènes : celle avec le contrôleur dans le train ou "l'anglais comme on le parle ... en Inde" et celle avec le singe ou comment un animal vole la vedette à Cornillac. Le reste du film est inégal mais se laisse voir sans ennui. Et puis, l'Inde, comme la musique indienne, c'est magnifique.

C'est clair comme de l'eau de ce que vous voulez : « Le cactus », se basant sur un quiproquo assez dingue marche dans les pas de « La chèvre ». Ici pas de Mexique ou de sables mouvants, mais l'Inde et ses sitars. Mais, big problème : le mec derrière la caméra (j'ai oublié son nom, mille excuses) n'est pas Francis Veber (même si le père Francis n'a pas toujours été un cinéaste exemplaire) et Clovis Cornillac et Pascal Elbé ne sont pas Gérard Depardieu et Pierre Richard. En fait, pourtant dotée d'un pitch assez sympa (bien que copié et simplement transposé), cette comédie semblait condamnée à être foireuse dés le départ. Une fois le film fini, on ne peut que le constater. A part deux ou trois petits passages sympathiques, on n'a franchement pas grand chose à se carrer sous la dent. Il n'y a aucune alchimie entre Elbé et Cornillac, même si ce dernier se fout en huit pour donner un peu de vie à tout ça. Mais ça ne suffit pas. Et la très charmante Alice Taglioni, traverse tout ça de la manière la plus transparente qui soit. En fait, le seul moment où l'on est un peu réjoui, c'est lors de l'apparition en guest star de notre Pierrot national, irrésistible en hippie perché à l'herbe H24, même si l'on peut légitimement se demander ce qu'il est venu faire là. Tout comme Jean-Pierre Darroussin (bien que ses deux ou trois interventions soient assez sympas). Ces deux mecs méritent quand même mieux que ça. A part ça, pas grand chose à signaler. Très gros échec.

Comédie moderne 'à la française'. Ca manque de moyens, ça manque d'idées, ça manque d'un scénario consistant, l'humour est beaucoup beaucoup trop léger, ça manque d'un scénario crédible, les répliques sont risibles, c'est mal filmé, les acteurs n'y croient pas une seconde et, logiquement, ça s'oublie aussi vite que ça s'est regardé. Seule l'apparition 'psychédélique' de Pierre Richard vaut le détour... et une étoile.

Un bon film, drôle et distrayant. Les acteurs sont bons, il n'y a rien de transcendant mais c'est un bon divertissement, quelques passages sont vraiment drôles.

Après nous avoir offert La vérité si je mens 1 et 2 et Ah ! Si j’étais riche, les deux complices depuis toujours Gérard Bitton et Michel Munz nous offrent leur dernier bébé Le Cactus, leur second long-métrage, ils montrent qu’ils maitrisent les rouages de la comédie mais malheureusement cela na pas suffit pour donner Le Cactus le fait qu’il s’agisse de la comédie de l’année. Tout d’abord on peut remarquer que le cinéma français montre la star qui est incontournable en ce moment, le nouvel Astérix, Clovis Cornillac, et depuis son Mensonges et trahisons… dans le film où Alice Taglioni était déjà a compagne, il y a eu des chemins parcourus depuis, il y a eu Un long dimanche de fiançailles et autres films le propulsant comme comédien banckable. Son seul nom permet donc de monter un film, c’est donc tout bonnement que les deux acolytes ont développés une histoire assez abracadabrantesque que les comédies françaises ont tendance à faire en ce moment. Ici, on parle de l’hypocondrie, thème déjà exploité au cinéma par le brillant Woody Allen, mais certes dans un tout autre style. Une énième comédie donc qui se ajoute dans la liste des comédies traitant de sujet similaire : Narco, l’Antidote… les comédies nationales ne semblent plus quoi inventer pour faire venir les spectateurs et inventer pour justifier des situations ridicules, qui certes peuvent faire rire sur le papier ou à certaines personnes mais pas de manière générale (voila tout le problème). Le personnage de Pascal Elbé est ici hypocondriaque (il interprète son personnage de manière correcte, sans toute fois faire vivre le personnage) et cela doit engendrer des gags et des talents de mises en scènes, chosent que les deux réalisateurs ont fortes heureusement réussit à faire.
Mais le plus important dans ce genre de comédie est que le rythme doit être soutenu, de façon à ce que la dynamique du rire reste stable, le cactus possède donc son lot de scènes hilarantes mais..
critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr

Un "buddy movie" à la fraçaise bien loin des films de Francis Veber dont il se revendique (comme l'atteste la présence de Pierre Richard, étonnant!) qui nous offre un beau numéro d'acteurs (Clovis Cornillac parfait, Pascal Elbé amusant, Alice Taglioni mignonne...) mais qui aurait pu bénéficier d'un scénario plus écrit (et plus drôle) et d'une mise en scène plus efficace. Sympa sans plus.

Le Cactus n'est pas la catastrophe annoncée par la presse. C'est avant tout une comédie sans prétention sinon celle de faire rire et elle y parvient par moment, même si on sourit plus qu'on ne rit vraiment. Gérard Bitton et Michel Munz s'inspirent ouvertement du chef d'oeuvre de Francis Veber, La Chèvre où l'apparition du grand Pierre Richard fait instantanément le lien. Le Cactus ce sont des mésaventures dépaysantes, quelques quiproquos rigolos avec un duo qui, même s'il ne fait pas des étincelles, s'en tire honorablement. Personnellement je trouve Pascal Elbé beaucoup plus crédible et talentueux dans les rôles dramatiques mais sa composition est correcte. Clovis Cornillac est amusant, sans en faire des tonnes, mais il est vrai qu'on aimerait le retrouver dans une vraie comédie comme l'excellent Mensonges et trahisons qui lui a valu le césar du meilleur second rôle. On retrouve encore une fois la sublime Alice Taglioni dans un rôle certes peu marquant mais dont la beauté irradie à chaque plan. Le Cactus n'a certes rien d'original, les dialogues sont un peu paresseux et l'intrigue ne vole pas bien haut mais on a connu pire dans le genre duo mal assorti dans un pays exotique. Les deux réalisateurs sont loin de renouveler la comédie à la française, les clichés s'accumulent et le rythme n'est pas très soutenu. Il faut vraiment attendre la deuxième partie en Inde pour que cela devienne un peu marrant. On regrette que toutes les scènes ne soient pas du même acabit que celle avec le singe, très réussie. La mécanique est assez bien huilée (à ce point on dirait même bourrée de vaseline) pour qu'on passe finalement un moment qui, même s'il est loin d'être inoubliable, reste sympathique et permet d'oublier les soucis du quotidien durant 1h30.

Le film démarre de manière plaisante et on pense que l'on va passer un bon moment mais très vite, le film s'essouffle et devient long et lourd. Et ça n'est malheureusement pas l'agréable présence de Clovis Cornillac qui modifie l'aspect brouillon du film. Partie avant la fin, Dommage l'idée était bonne !

Un cactus, un hypocondriaque, un séjour en Inde et un ami plus que nerveux, voici les ingrédients de cette nouvelle comédie française. Un mélange étrange qui entraînera les protagonistes dans un formidable quiproquo aux conséquences délirantes. Peu de finesse dans ce film humoristique mais à quoi bon quand on peut rire aux éclats avec des classiques du genre. D’autant plus que Clovis Cornillac joue tellement bien, avec ironie son sérieux personnage incompris, que l’on rie à ses moindres mimiques et répliques. A ses côtés, Pascal Elbé accentue avec drôlerie la lourdeur et la bêtise du malade imaginaire qu’il interprète. Un duo hilarant qui s’amuse dans ce scénario s’appuyant sur l’amitié pour nous raconter cette histoire extravagante. En outre, j’ai apprécié l’esthétique du générique du début, très joliment fait !
Au final, c’est la vérité, je ne vous mens pas, Le cactus est une très divertissante comédie, de quoi vous mettre de bonne humeur.

Bon ok le scenario qui enchaine les situations convenus n'a vraiment rien d'original pour lui mais l'energie degagé par ce sympathique tandem reste toutefois assez communicative.La mise en place de l'histoire et la presentation des personnages s'avere un brin poussive tandis que le sejour indien vire par instants a la (magnifique) carte postale (la jolie BO hindou en rajoute une couche) alors que le final "happy end" apparait trop commun.A coté de ces quelques "maladresses" ,les 2 cineastes nous trousse un gentil Buddy movie utilisant des recettes usées (chutes ,quiproquos ,le petit singe) mais toujours efficace.L'interet majeur reside dans la qualité du casting et notamment de son duo de pote dont le "ping-pong" verbal assure l'essentiel du spectacle : a ce petit jeu Cornillac est tout simplement genial au point d'eclipser par moment la prestation d'un pourtant impeccable Elbé.La jolie Taglioni dans un role malheureusement quasi secondaire representant l'atout charme de cette comedie.