Avis : La Môme - Page 10

Ce film a ouvert des portes émotionnelles que je croyais depuis longtemps fermées définitivement. Je ne vais pas répéter ce qui a été dis sur l'interprétation principale : c'est tout simplement extraordinaire. Marion Cottillard, voilà un talent hors du commun que l'on ne désire que revoir. J'ai particulièrement aimé le soin de la reconsitution des différentes époques de la vie d'Edith, le regard respectueux mais aussi suffisamment réel sur sa trajectoire. Bravo. Parfaitement réussi.

On commence par les quelques bons point : une Marion Cotillard effectivement incroyable, des maquillages , costumes et décors somptueux et une mise en scène dans l'ensemble inventive et inspirée (à quelques ratés près... mais passons). En revanche, on se demande pourquoi le film ressemble à un mélodrame alors que son héroïne, aussi talentueuse soit-elle, est antipathique au possible... Être ému et bouleversé par le terrible sort d'une personne égocentrique, égoïste, capricieuse, et odieuse avec son entourage (tous, sauf Cerdan), moi j'y arrive pas. Je m'en fout complètement. En fait, un Biopic sur un personnage talentueux mais con, et bien il vaut mieux axer son récit vers l'oeuvre artistique, voire sur son combat contre ses propres démons. Mais surtout pas un mélo.
Ajouter à cela un casting trop somptueux pour être honnête, qui sent la grosse prod' populaire à plein nez, et vous obtenez un gros ratage artistique...

A une semaine d'intervalle, les critiques (pas les mêmes cependant !!!) encensent 2 films qui sont, à mes yeux, deux échecs majeurs pour des raisons diamétralement opposés : INLAND EMPIRE et "La môme". N'y-a-il donc aucune place pour un grand et beau film populaire entre, d'une part, un film d'auteur inintelligible, abscons, pétri de nombrilisme et un film grand public boursouflé de démagogie, lénifiant et racoleur dans l'émotion ? Olivier Dahan aurait dû avoir beaucoup plus confiance dans son personnage (et quel personnage !!!) et sa vie extraordinaire pour s'attacher l'adhésion des spectateurs pourtant surement déjà tout acquis à cette icône qu'est la môme Piaf. Au contraire, il se croit sans cesse obligé d'en rajouter dans le misérabilisme, le pathos, la guimauve en appuyant tous ses effets par une musique sur-signifiante et des mouvements de caméra qui, par leur virtuosité, écrasent définitivement l'émergence d'une quelconque émotion. Quant à Marion Cotillard, extraordinaire dans "Un long dimanche de fiançailles", elle fait ici un vrai numéro d'actrice mais pour lequel on sent constamment l'effort, la technique. Il est évident qu'elle tient là son "Rain man" ou son "Forrest Gump" à elle toute seule et que, malheureusement, il y a de fortes chances que les Césars 2008 prennent furieusement l'allure des Oscars que nous prenons plaisir à critiquer. La déception est grande d'autant plus que la campagne marketing admirablement bien menée avait créé une vraie attente.

Un biopic sur la plus célèbre chanteuse française, qui nous relate sa vie tourmentée. Sur un scénario déstructuré qui nous ballade dans le temps au gré de ses envies, on suit le parcours de la jeune Edith, sa jeunesse dans un bordel en Normandie, son adolescence à chanter sur les trottoirs de Belleville, ses débuts dans un cabaret puis son ascension fulgurante grâce à un homme qui va tout lui apprendre, sa relation avec M. Cerdan et sa lente agonie. Le scénario file à toute vitesse, enchaînant les séquences fortes jusqu'au dîner en tête à tête avec Cerdan (seule séquence posée du film), avant de repartir de plus belle. Du rythme donc, une mise en scène virtuose, une lumière magnifique, une reconstitution soignée et une interprétation de premier ordre par un casting quatre étoiles (P. Greggory se démarque le plus). M. Cotillard est largement à part, aidée par un maquillage bluffant (parfois, on oublie l'actrice), elle compose ce personnage jusque dans sa déchéance, reprenant ses postures, ses névroses, sa voix, son parler ... Mais le film verse trop dans le misérabilisme, négligeant les périodes heureuses de sa vie (sans doute pour limiter la durée). Une réussite quand même, tour de force technique, émouvant (le passage où la petite chante la Marseillaise m'a collé des frissons, de par sa voix j'entends) et sans concessions. D'autres critiques sur

Une Pure Merveille.Le Réalisateur Olivier Dahan signe un Biopic Flamboyante et Bouleversante de la célèbre chanteuse Edith Piaf qui a marquer la Variété Française a tout jamais.Grace a une Mise en Scène Magnifique,le film dispose d'une Reconstitution trés Soignée des différentes époques du film qui est accompagnée également de trés beaux costumes.Ensuite la comédienne Marion Cottilard complètement Métamorphosée qui livre une performance Éblouissante dans la peau de cette Chanteuse a la voix Puissante qui connut une enfance pleine de Malheurs en passant par la Gloire qui la rendu célèbre jusqu’à ce qu'elle connaisse un Destin Tragique, l'actrice est entouré d'une brochette d'acteurs impeccable comme Gérard Depardieu,Jean-Paul Rouve,Sylvie Testud,Pascal Grégory,Clotilde Courau et Jean-Pierre Martins qui parviennent a livre une prestation de qualité.Enfin le Scénario est Passionnant qui parvient a retranscrire l'histoire fabuleuse de cette Femme Fragile et Forte,ajouter a cela une magnifique BO rempli d’Émotions qui vous fera sortir vos mouchoirs.En Résumer,La Mome est un magnifique Long Métrage a la fois Bouleversant et Saisissant dont les Nombreuses Récompenses ainsi que le Succès Critique et Publique est amplement mériter pour ce film qui entre au rang des plus beaux films du Cinéma Français a découvrir sans plus tarder.

Grand moment de Cinéma au côté de Marion Cotillard, époustouflante.Le parcours d'une Artiste triste pour qui l'Amour était le maitre-mot, la musique était sa vie et sa vie une musique.

OIivier Dahan signe là un véritable coup de maître. On ne peut qu'être saisi par le souffle lyrique de cette histoire qui a tout du roman mélodramatique. La mise en scène, ample et toujours inventive, est d'une vivacité qui sait rester au plus près des personnages. Marion Cotillard, étourdissante, est dans une composition qui dépasse la performance mimétique pour incarner un être dans tous ses passions, ses enthousiasmes, ses colères, ses abattements, sa foi même (le film ne cache pas la dévotion enfantine de Piaf à sainte Thérèse). Grâce à cette performance plus que mémorable, Cotillard a gagné avec éclat ses galons de grande comédienne.

Je ne la connaissais que très peu mais j'ai appris des choses sur ça vie tout en passant un bon moment. Plus d'infos sur : http://kilitchikou.blogs.allocine.fr/

Dans « La Môme », le naturel se fait rare voire s’absente : le jeu de Cotillard transpire l’effort et les artifices de réalisation qui l’accompagnent se sont sentir. Scorsese et son « Aviator » faisaient revivre l’époque, évoquaient Hughes, comprenaient ses troubles ; Dahan, lui, illustre bêtement la vie de Piaf telle qu’il l’a lu avec un sous - style commercial.

très bon biopic. On replonge dans la vieille France dans la vie de la môme piaf, et Dieu que c'est réussi. hormis les moments creux et longs qui font dormir, La Môme arrive à nous intriguer notamment avec la performance de Marion Cotillard, l'intrigue, le visuel, les scènes à l'Olympia sont mémorables !
De plus, le pouvoir d'ouverture d'esprit de ce film est incontestable, les plus jeunes doivent le voir pour oublier leurs clichés de Piaf.
Très bonne histoire donc, fin poignante, un biopic des plus réussis !

Une horreur ! Ce film est glauque et pousse à l’extrême l'effet clown triste. Les faux ongles américains m'ont choqués, la perruque, l'immense front et le maquillage de Marion Cotillard renforcés par le constant effet de clair obscur donne à ce film un ascpect vraiment trés artificiel !
L'interprétation du rôle d'une si grande artiste était difficile et la c'est raté...Tout est surjoué ! De plus, elle se fait humilier à longueur de film, parle avec un accent de la rue grotesque qui est loin d'être son vrai accent, et n'as AUCUNE prestance !
Aprés avoir vu ce film, nous sommes étonnés de voir la vrai Edith PIAF souriante, parlant normalement et chantant de manière enjouée et non comme si elle portait les malheurs de la Terre sur ses épaules...

Cependant le budget du film à permis la réalisation de trés belles scènes, décors et reconstitutions.

Marion Cotillard joue assez juste mais ce n'est pas suffisant pour nous faire digérer ce film taillé à la serpe par un réalisateur qui serait meilleur dans une charcuterie. trop de pans de sa vie sont oubliés pour faire de cette biographie quelle que chose de cohérent. les flashbacks à gogos nous agacent profondement.
bref un film a oublié , piaf méritait mieux.

Un biopic dans la plus pure tradition voit le jour chaque année: "Ray" en 2005,"Walk the line" en 2006,et enfin "La môme" en 2007.La différence avec le dernier,c'est qu'il s'agit d'un film Français.Et quand on vient de voir "L'île aux trésors" dans la même journée,on peut être en droit d'attendre le pire.Si,évidemment,d'un point de vue purement humain,il est difficile de faire pire que "L'île aux trésors",le ratage de "La môme" est quand même énorme,au vu du budget,du réalisateur,de l'équipement haut de gamme et surtout,de l'actrice principale.Tout d'abord,Dahan a la fâcheuse tendance à vouloir se démarquer de ses camarades outre-atlantique,en utilisant une construction désordonnée,pas ininteressante mais très vite fatiguante.Les allers-retours bordéliques abondent dans cette destructuration de l'histoire et dans l'évolution thématique (assez osée,il faut l'avouer),et se dégage le sentiment de ne pas avoir assisté à toute la vie de Piaf:effectivement,on passe de son enfance à sa fin de vie,de ses débuts dans un bar minable à son heure de gloire,et l'impression d'inachevé est forte.Et puis tout cela manque d'élan,de souffle,donc d'émotion.Même Marion Cotillard,qui s'efforce tant bien que mal à imiter sur un ton monotone la voix BartSimpsonesque de Edith Piaf,livre une prestation relativement grotesque.On dirait un clown,entre gestes démesurés et exagérés et attitude populaire plus agaçante qu'impressionnante,engloutis sous la caméra pesante de Dahan.Même son pourtant magnifique minois est englouti...sous une overdose insensée de maquillage de pacotille."La môme" est donc plus l'abattage d'une actrice,qu'on a vite étiquettée <<géniale>> parce que incarnation d'une forte personnalité(qui se fait aussi abattre au passage...),son jeu mimesque et excentrique ne retranscrissant aucunement le personnage qu'elle interprète,et ne faisant filtrer aucune émotion (à l'exception d'une scène).En gros,la bande-annonce laissait présager mieux.Par contre,les seconds rôles sont tous p

Biopic romancé et intelligent d'Edith Piaf, qui ne se contente pas de raconter bêtement la vie de la môme. Marion Cotillard est exceptionnelle, elle incarne, aidée des maquillages, une personne avec une enfance difficile, une vie faite de rencontres heureuses et de moments tragiques. La réalisation d'Olivier Dahan permet de rendre cette histoire plus cinématographique, avec des plans pensés de façon géniale. On est happés par la vie incroyable de l'artiste française la plus connue dans le monde. Un film vraiment étonnant, qui m'a donné envie d'écouter les chansons de Piaf d'une oreille neuve. A découvrir.

Trois qualités principales. 1 - Une narration éclatée, refusant la chronologie linéaire au profit d'un patchwork de scènes clés, sur le mode des allées et venues dans le temps. 2 - Pas d'hagiographie. Dès le début du film, la fin décadente de l'artiste est annoncée. Et la déchéance physique est montrée assez crûment. 3 - L'interprétation de Marion Cotillard qui s'est investie corps et âme dans ce rôle : moineau fragile mais gouailleur, chanteuse "habitée", amante passionnée, vieillarde avant l'heure... Mille femmes en une. Un rôle en or, dont l'actrice a relevé tous les défis.
Sur le plan visuel, on pourra regretter une certaine complaisance dans le glauque, l'esthétique misérabiliste pour l'évocation de l'enfance d'Édith Piaf, ainsi qu'un manque général de sobriété. Mais il y a aussi de belles idées de mise en scène, notamment lors de l'annonce de la mort de Marcel Cerdan : passage de l'expression intime de la douleur à une expression publique, en suivant un couloir qui relie symboliquement les appartements de la chanteuse à la scène. Quant aux chansons, elles ont été choisie judicieusement pour illustrer chaque moment important du biopic.
Du bon boulot, donc. Olivier Dahan a brossé un portrait énergique et lyrique. Pas de vision originale ou personnelle, à la manière d'un Gus Van Sant rêvant les derniers jours de Kurt Cobain, mais un biopic grand public, efficace.