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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 janvier 2017
Durant les 30 premieres minutes du film, on s'est pas trop quoi en penser, et puis petit a petit, le film tisse sa toile et devient de plus en plus poignant, visant a respecter chaque moindre detail du film, pour finir sur un climax d'une beaute somptueuse. Juste ca. Rajoutez a cela de grands acteurs, une excellente musique, une tres bonne realisation et un univers dingue et vous obtenez un film digne d'etre vu et revu encore et encore.
Un film envoutant, derangeant, intelligent, bref tout ce que j'aime dans cet art si particulier qu'est le cinema.
Je me suis fait berner comme jamais par The Machinist du début à la fin tant l'atmosphère restreinte et le rythme m'angoissait. En effet, le scénario de ce film se mêle à une intrigue indéchiffrable qui nous laisse dans le mystère du complot du protagoniste. Ce film m'a attiré, il m'a étouffé mais il m'a passionner par la richesse de sa fin. Excellent film
J'ai découvert ce film un peu tard, 10ans après sa sortie, et c'est l'incroyable transformation physique de Christian Bale qui m'a donné envie de le regarder (quel rôle justifie une perte de 30kg?). Beaucoup de gens n'ont pas aimé ce film du fait de son ambiance dérangeante et glauque, moi c'est ce que j'ai adoré. J'ai énormément apprécié l'univers malsain du personnage paranoïaque où la couleur la plus vive est un petit mauve pâle. Beaucoup de subtilités et d'importance au détails font de ce film un vrai chef d'oeuvre! Une musique de fond encore plus stressante que les cotes apparentes de Trevor, magnifique, je l'écoute sous la douche. Et comme j'accorde de l'importance aux fins des films (parfois trop), je ne peux pas mettre en dessous de 5 étoiles!
Une atmosphère assurément étrange, légèrement glauque et attirante en même temps qui donne une image et une réalisation de qualité. Au niveau scénario en revanche ce n’est pas la même histoire, s’intéressant à un dérangé, le film à l’air brouillon, compliqué (bien qu’assez simple), flou : on ne peut distinguer le vrai du faux et assez long. Le suspens ne prend pas vraiment. Le final est bon mais pas imprévisible. Et l’ensemble n’a pas vraiment de point, ce n’est que la vie d’un dérangé mentalement (à l’image de Christian Bale et de sa maigreur inutile et sans but). Un film bien trop simple pour être qualifier de chef d’œuvre, en fait on est loin. Il est moyen, très peu approfondi niveau scénario, pas terrible au niveau dialogues, pas mieux pour les acteurs (la maigreur ne fait pas tout), l’ambiance est pas trop mal mais le rythme qui en découle reste monotone. Bref déçu.
Après 45 premières minutes excellentes, le film change quelque peu de registre et devient vraiment plus "psycho". Cette seconde partie est moins intéressante car moins originale. La fin reste très sympa, et quelle performance ce Christian Bale!
The machinist réconcilie avec les thrillers. ces dernières années ont vu énormément de films à suspens sans suspens de part une intrigue résolument trop vite anéantie par des scénarios vus et revus. Ici on ne sait pas on ne comprend pas mais on reste devant l'écran tant l'ambiance est pesante et le personnage fascinant. le héro justement, Trévor, incarné par un Christian Bale méconnaissable (28 kilos perdus ce rôle) constitue à lui seul le mystère du film. On est plongé dans son univers très sombre entre apart mal rangé et prostitué maltraitée. Cet homme ne dort pas, ne mange que peu qu'est ce qui peut amener un homme à une telle déchéance? La fin du film rationalise, console, explique c'est vrai... mais plus que tout elle questionne sur le pouvoir du remord sur notre esprit avec en prime un petit frisson et un estomac noué qui mettront quelques heures à s’atténuer.
The Machinist est un film en demi-teinte. Ni bon, ni mauvais. Brad Anderson dirige un hallucinant Christian Bayle dans un décors totalement glauque à la lisière de la dépression. Trevor Reznik est un ouvrier insomniaque dont on pressent les difficultés récentes qui l'ont amené à perdre du poids. Petit à petit, Trevor délire totalement, cherche ce qui a pu lui arriver et finit par découvrir ce que le spectateur pressentait (attention au spoiler) : c'était lui depuis le début. Un twist final assez plat, entretenu par un suspens qui traîne un peu. Le défit du scénario n'est pas relevé totalement. Heureusement que Bayle est à son top niveau !
Pendant les dix premières minutes, on a l'étrange sentiment de commencer un film qui ne va jamais réellement commencer. Et finalement ce n'est pas si faux, plus les minutes s'écoulent et plus on recueille des éléments mais le jeu est trop compliqué. Il faut donc attendre encore et encore, et on se retrouve absorbé dans cette spirale cauchemardesque, cette angoisse permanente qui nous mène tout doucement vers l'astuce finale. Aaaaah...
Ce n'est pas tant le dénouement qui nous surprend et nous scotche - celui-ci étant partiellement révélé de bout en bout avec des indices parfois conséquents qui ne peuvent nous faire douter - mais l’habileté avec laquelle Brad Anderson construit son puzzle et tire le meilleur parti de son histoire. Les ficelles qu'il tire nous aiguillent petit à petit vers toute la mécanisation de ce pauvre homme devenu l’ombre de lui-même, de sa culpabilité qui le ronge et de sa vie misérable. Le réalisateur, au travers d'un grain qui frôle souvent avec un minimum de contraste, vague noir et blanc mêlé de leurs faiblardes, nous plonge avec intensité dans les fantasmes et les cauchemars de ce travailleur fatigué, désespéré. Christian Bale, rachitique, aux yeux exorbités nous fait comprendre toute la douleur et la tristesse, la folie et la démence qui traverse ce personnage et nous invite allègrement dans ses cauchemars bien trop réels. L'on comprend bien vite le pourquoi du comment, mais l'on reste scotché au fauteuil pour savoir s'il parviendra à se libérer de sa faute. Pauvre bête humaine au milieu de la ferraille et des boulons, de l'assourdissante et infatigable rengaine des machines énervées. Au contraire d'un David Lynch par exemple, Brad Anderson consent à nous donner toutes les clefs de son intrigue et ainsi le fin mot de l'histoire, ce qui est peut-être regrettable à certains égards et qui ne nous donne pas l’entièreté de la puissance d'un tel film, trop plongé dans son trip poisseux, compatissant envers son personnage principal qu'il laissera peut-être dormir. L’expérience reste intense, le délire bien profond et la performance redoutable... pourquoi reste-t-il un goût d'inachevé ?
Un film impressionnant de noirceur tant au niveau de l'ambiance que de la photographie. Christian Bale est phénoménal par son jeu et par son physique : comment peut on réaliser une telle prouesse, un tel sacrifice?! Respect... Il est totalement désarmant dans ce rôle spoiler: d'homme rongé par le remord et qui voit sa vie basculer à la suite d'un accident de voiture suivi d'un délit de fuite . Un scénario absolument génial, servi par un acteur totalement dévoué à son rôle et avec une fin qui nous soulage presque tant on est heureux que son (notre) calvaire s'arrête enfin. Un film éprouvant donc, très glauque et qui n'est pas sans rappeler un spoiler: certain chef d'œuvre sur la schizophrènie qu'est "Fight Club"
Un thriller angoissant concentré sur un homme perdu sans repères qui cherche des réponses à travers un homme mystérieux rencontré à l'usine ! Bonne réalisation