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Xavi_de_Paris
240 abonnés
2 852 critiques
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4,0
Publiée le 4 juillet 2020
"La Mauvaise éducation" n'est sans doute pas le plus connu, mais c'est du très bon Almodovar. Irrévérencieux, provocateur et dénonciateur, le réalisateur espagnol signe un film haut en couleurs, dans les deux sens du terme. Homosexualité, pédophilie au sens religieux du terme, vengeance, sont autant de thèmes mêlés et entremêlés, avec un art de la mise en scène certain. La gêne est certaine, Almodovar allant beaucoup plus loin qu'aucun autre réalisateur quand il met en scène des situations, des personnages, ou ses propres idées. Il va jusqu'au bout de ses intentions, et cela on ne peut pas le lui reprocher.
C'est trop malsain pour être du grand art selon moi ! Almodovar a fait beaucoup mieux depuis... Mais c'est un film autobiographique que certains jugent tres authentique donc il y a probablement des qualités dissimulées mais bien cachées si tel est le cas...
Bon ben encore un film d'Aldmodovar avec une construction narrative très intéressante mais pour le coup il n'arrive pas à en faire grand chose et c'est bien dommage. Son scénario se perd dans des trucs vraiment inutiles et met sous silence d'autres choses qui nous semblent plus intéressante. Le problème c'est qu'en fait il n'arrive pas à faire monter la tension dramatique qu'il voudrait faire monter, du coup lorsqu'il est venu le temps des révélations finales ben on s'en fou un peu, ok c'est triste à dire, mais c'est ça aussi, c'est qu'on est pas bouleversé. Y a vraiment des failles dans ce scénario à mon avis.
C'est dommage, car la construction narrative était d'une richesse et d'une inventivité vraiment étonnante !
Il y a certains films pour lesquels on aurait même pas besoin de voir le nom du réalisateur pour le deviner. C'est exactement le cas ici avec cette « Mauvaise éducation » portant à chaque plan la patte du grand Almodovar : couleurs splendides, intrigue captivante et foisonnante, personnages troubles et fragiles, dialogues brillants : tout est réuni pour nous offrir un nouveau spectacle flamboyant, passionné et passionnant, et ce qui plus est sur un sujet on ne peut plus casse-gueule. Qu'il est agréable en tout cas de voir qu'il est encore possible aujourd'hui de signer de telles merveilles d'intelligence et de sensibilité : bref, en un mot, Pedro : merci.
Mon premier Almodovar (il était temps...), et j'ai plutôt accroché. La narration de la première partie du film fonctionne sur l'effet "poupées russe", Almodovar instaure une espèce de mise en abyme intrigante. Et lorsque l'on pense avoir saisi le truc, il fait apparaitre de nouveaux rebondissements sans que cela en devienne incompréhensible. On se laisse mener par le bout du nez nous aussi, belle performance là-dessus. Il me semble qu'Almodovar est très réputé pour ses ambiances malsaines, c'est réussi ici. A côté de ça on a des paysages splendides sublimés par une caméra agréable. Et surtout, surtout, ce que j'en retient c'est la performance de Garcia Bernal. Du très lourd. Bref une bonne entrée en la matière pour moi, je ne suis pas totalement envoutée mais je suis séduite. Reste à poursuivre sur la piste du cinéma d'Almodovar...
Quand je vois écrit " le meilleur film de Almodovar ", je cri au scandale. Alors cette fois on a droit à un film certes bien mené, l'histoire nous embarque et on se fait malmener par tout ce qui se passe. Le problème c'est que c'est d'un ennui mortel et par dessus tout il s'agit là d'un thème, quand il est travaillé de cette façon ( je choisis mes mots avec des pincettes, certains verront là une forme d'homopobie sans doute ) et bien je ne supporte pas. Almodovar c'est bien beau, oui il choisit toujours de bons acteurs qui tiennent la dragée haute pour ses films, mais voir deux mecs en train de se sucer ou même de s'enfiler trés peu pour moi. Et c'est juste pour cela que je n'ai pas aimé ce film. On est en plein dans le milieu gay et moi je ne suis pas encore prêt à ça. Surtout quand c'est votre curé qui profite de vous étant jeune. Au final ce film me laissera plus un goût amer qu'autre chose...
Que dire d'un tel chef-d'oeuvre ? Ce film est une vraie claque. Ne connaissant pas Almodovar, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et... wow. Au premier abord, le spectateur aura tendance à se demander : "mais qu'est ce que c'est que ce truc ?!!?" L'intrigue (ou plutôt les intrigues entremêlées) apparaissent en effet de prime abord d'une incroyable complexité, et le film ressemble plus à une suite de scènes décousues sans aucun rapport les unes avec les autres... Le dénouement apporte la lumière et éclaircit l'esprit du spectateur qui ressort bouleversé de l'expérience qu'il vient de vivre. Une réelle découverte, un vrai bonheur, des frissons.
Même si ce film a le mérite de parler de sujet délicats et rarement abordés comme l'homosexualité et la pédophilie, il reste assez dérangeant. L'histoire et certains personnages font preuve d'une perversité malsaine. Almodovar a fait bien mieux.
Pedro Almodovar prouve une fois de plus qu'il est le maître dans les scénarios complexes. L'histoire tourne autour d'une nouvelle que Enrique Goded adapte au cinéma, mais tout le long du film, les souvenirs du passé, les moments présents et des scènes imaginaires viennent complexifier l'œuvre, ce qui la rend captivante. Des quiproquo de personnage sont utilisés pour dérouter le spectateur. La mise en scène est particulièrement soigné, on appréciera les scènes de tournages de film dans le film qui sont épatante d'authenticité (notamment celle tourné dans un studio de cinéma qui recréer l'ambiance d'une campagne espagnole). En revanche, presque tout les personnages importants du film sont homosexuel, et les scènes de coït entre hommes sont longues et insupportable. Bien que nécessaire a l'intrigue de l'histoire, il est clair que ce ne sont pas du tout de bon moments à regarder, et des coupures auraient était les bienvenus.
La mauvaise éducation est un film précieux , soyeux, superbe comme bien d' autres almodovar. Ils nous compte la relation , les liens indéfectibles de deux jeunes hommes depuis leur premier émois de collégien jusqu' à leur ulitme "retrouvaille" sur un fond de film noir avec un scénario à tiroir très captivant. Sublime photographie , couleurs vives , jeux et directions des acteurs brillants , envolés baroques , sentiments à fleur de peau et le film qui prend fin sur le mot "passion", déclaration d' amour du réalisateur espagnol envers le cinéma ; décidemment plus je découvre cet almodovar , plus il me plait.