De ma Dévéthèque. Vu à sa sortie en salle.
Comédie romantique Wall Street très agréable au casting cinq étoiles. Je suis sans doute fleur bleue mais j’adore ce film.
Harrison Ford est une méga star de la décennie 80, il a déjà derrière lui deux Indiana Jones, deux Star Wars, un Blade Runner culte, un Witness surprenant et finira ladite décennie avec un troisième Indiana Jones !
Sigourney Weaver n’est pas en reste avec un Peter Weir « L’Année de tous les dangers », ce même Peter Weir qui enchaînera coup sur coup avec un certain Harrison Ford pour « Witness » et « The Mosquito Coast », deux SOS Fantôme et un Alien de James Cameron et la même année que « Working Girl », « Gorilles dans la brume ».
Quant à la fille de Tippi Hedren, Melanie Griffith a quand même un Brian de Palma et un Jonathan Demme à son actif.
Malheureusement, sa filmographie s’avérera moins étoffée que les deux méga stars qui l’entourent dans ce « Working Girl ».
En tout cas, elle est rayonnante de sobriété dans son jeu, et cela se perçoit dans son personnage fait de détermination, d’ambition et de frustration contenues.
Mike Nichols se plaît à inverser le rapport homme - femme, ainsi, une fois n’est pas coutume, le rôle masculin tenu par Harrison Ford (Jack Trainer) me paraît plus en retrait pour mieux valoriser les deux rôles féminins : Melanie Griffith (Tess McGill) et Sigourney Weaver (Katharine Parker).
Pour cette dernière, il me semble que c’est bien la première fois où je découvrais l’actrice dans la peau d’une véritable garce.
Certes, les coiffures de certains personnages à commencer par Melanie Griffith et de Joan Cusack datent le film mais au même titre que certaines coiffures du début du XIXème siècle.
Si j’étais de mauvaise foi, je dirai qu’il faut regarder « Working Girl » comme un film d’époque ! Et ça passe !
Peu importe, la trame me paraît tenir le coup même si je ne comprends rien à la haute finance.
Tout comme « Wall Street » que j’adore, le récit de « Working Girl » ne se résume pas qu’à des transactions boursières.
Enfin, j’évoquais plus haut « film d’époque » mais je ne suis pas sûr d’avoir trop exagéré, car la scène d’ouverture où la caméra suit un ferry qui fait la jonction New Jersey - New York, se dessinent les Tours du World Trade Center. On les voit plus tard la nuit après que Tess voit partir son ex (Alec Baldwin, tout mince).
A chaque fois que je vois ces tours (que j’ai visitées la même année que le film !) j’ai mal au coeur.
Quelque part, « Working Girl » parle d’une époque que l’on peut dater…
A voir en V.O pour les voix naturelles de nos trois méga stars… si vous voulez…
PS : J'oubliais "Let The River Run" chanson signée Carly Simon qui accompagne le film participe à mon bonheur.