Avis sur Itinéraire d'un enfant gâté

Le mot chef d'oeuvre est faible pour qualifier ce qui est sans doute l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma francais et le meilleur film dans lequel apparait Belmondo, au sommet de son art, sans pour autant nous servir le souvent pénible "Bebel". L'incroyable interpretation de cette immense star ainsi que le non moins phénoménal jeu de Anconina, propulse ce film sur les sommets du 7ème art.
A cela s'ajoute un scénario original, émouvant, et une musique a couper le souffle. Bref, il est impensable de mourir sans avoir vu ce film qui, à titre personnel a été ma première émotion cinématographique....à 13 ans....dont j'ai mis plusieurs jours à me remettre.

Itinéraire d’un enfant gâté : J’avais jamais vu ce film et pourtant Dieu sait que j’adore Belmondo, c’est un de mes acteurs préférés. Et un jour, il passe a la tv et ma mère dit que je fois le regarder, il est formidable comme film et elle avait bien raison. Car, cela faisait longtemps que je n’avais pas fit d’un film : ça c’est du cinéma, du vrai. Puisque pour commencer, la réalisation est magistrale, les plans sont réfléchit, participe a l’émotion car on a souvent des zooms sur le visage et les yeux des acteurs alors quand les acteurs sont bons comme dans ce film, ça fait des sacrés scènes, oh oui. Et puis, les paysages et les personnages sont superbement bien mis en valeur. Et quand il y a des belle image, on prie pour avoir de belle musique mais la, ça fait longtemps que j’en avais pas vu d’aussi belle et bien choisit, ce qui donne une personnalité et un film très personnel. Et que dire du scénario qui est magnifiquement écrit, tous est la pour que les acteurs donne le meilleur d’eux et que le spectateur ressente tous les émotions. Car, c’est un grand entrepreneur et père de famille qui va tous claqué et ce faire passé pour mort pour être de nouveau libre, dans la nature qui aime temps. Mais, il va rencontrer un homme qui la reconnu et ils vont sympathiser et ils vont apprendre l’un de l’autre… Donc voila, je vous en dis pas plus et je vous laisse transporté par cette belle histoire, profonde dans l’écriture et l’épaisseur des personnages. Et que dire des acteurs : il donne le meilleur et Bebel est juste admirable, on voudrait lui ressemblé, c’est un model d’acteur et d’être humaine. Donc voila, un très beau film, ça c’est de grand art.

Le meilleur film de Claude Lelouch , un très grand scénario , Jean-Paul Belmondo dans son meilleur rôle
des seconds rôles et une musique en or , tout ce qu'il faut pour faire un chef d'oeuvre .

Quel film Magnifique,à l'image de son interprète principal.Lelouch dont les manies de cinéaste peuvent parfois agaçer,livrait avec "Itinéraire d'un enfant gaté"une oeuvre d'une puissance rare.A travers le destin peu ordinaire d'un homme qui quitte sa vie du jour au lendemain sans laisser de traces,c'est chacun d'entre nous qui peut se reconnaitre.Sam Lion,enfant de la balle,à la carrière brisée au cirque,ne s'y est jamais fait,montant une entreprise qui lui ressemble peu.La BO est à pleurer,et la chanson Le Blues du businessmann reflète parfaitement l'état d'esprit de cet homme.Enchevetrement de flash-back,d'images exotiques,d'humour hilarant et d'émotion intenable;c'est un véritable tourbillon qui nous touche en plein coeur.Malgré ses failles et son apparent égoisme,on s'attache à Sam Lion,car on aimerait tous faire comme lui parfois.Tout plaquer.Belmondo est désarmant de vérité,Anconina est un touchant naif.Une histoire intemporelle...

"Itinéraire d'un enfant gâté" est sans aucun doute l'un des meilleurs films français de l'histoire. L'interprétation des acteurs, et notamment du sublime Jean-Paul Belmondo, est parfaite, mais la profondeur du scénario, la magnificence de la bande originale et surtout la mise en scène retiennent aussi l'attention. On est captivé dès les premières images, avec la caméra virevoltante de Claude Lelouch qui met en valeur la puissance de cette histoire débordant d'humanité et exsudant l'émotion pure. Un long-métrage parfait de bout en bout, à la beauté exquise et mémorable. Bouleversant.

comment mettre autre que 5 etoiles, tout est fabuleux, la perf de belmondo, les repliques, le scenar, la musique, l'emotion, les surprises, bref un bijou absolu, meme le lion a aime!

C'est l'histoire de la fuite d'un riche industriel, laissant sa famille derrière lui, se faisant passé pour mort, sans se soucier des blessures que cela peut laisser, ce qui n'est autre qu'un comportement d'enfant gâté...Même si on est pas fan de LELOUCH, ce film est charmant et bien joué. Belmondo possède un jeu d'acteur d'une facilité étonnante. Ce qui est le plus réussie c'est l'humour mélangé à tout cet itinéraire. La musique ajoute le petit plus qui rend ce film envoûtant, avec un "blues du businessman" qui vient au bon moment avec en fond d'écran un léopard en pleine course (qui peut symboliser la fuite du héros).

Les films de Lelouch c'est un peu comme la mayonnaise, au début on se demande comment tous les ingrédients vont s'agréger, et puis le miracle s'opère. Il faut dire qu'en matière d'ingrédients on est servi, Belmondo au sommet de son art, Anconina en faux benêt, et tous les autres : n'oublions pas Gélin et Marie-Sophie L.. La photo est extraordinaire, cadrage et lumière sont au cordeau. La bande son est très bonne (et pour une fois Barbelivien ne nous sert pas des paroles débiles). Quant au scénario il est remarquable, alors d'accord c'est du cinéma, tout est donc possible, mais quel cinéma ! Certaines scènes sont de véritables petits bijoux d'interprétation comme la leçon de communication donné à Anconina par Belmondo, ou encore le face à face entre Anconina et le notaire soufflé par Belmondo où chaque mimique est analysée. Devant un tel talent on ne peut que tirer son chapeau.

Un DVD "presque oublié". Je redécouvre, une fois encore, un très grand film ... Belmond, Anconina, une belle histoire et quelle maîtrise dans la réalisation ! Du très beau cinéma.

Un film qui m'a autant convaincu que le discours de Balladur le soir des présidentielles 1995, c'est dire. Pour commencer, le scénario est bien mal fagoté. La première partie, sur la vie du héros jusqu'à aujourd'hui, est trop longue et inintéressante. Elle vire même au ridicule quand Lelouch s'égare dans un interminable plan-séquence dans lequel Bébel fixe désespérément l'horizon, attendant peut-être un signe divin, ou alors essayant de se souvenir où il a bien pu ranger sa collection de Playboys. L'intrigue commence à devenir potable au moment où Anconina mène une espèce d'enquête. On espère alors des révélations fracassantes, un peu à la façon Mitterand sortant Mazarine du placard. Que nenni. L'intérêt du film retombe comme un soufflet, on bascule alors dans un mélo sentimental pas bien digeste. Si le scénario déçoit, la BOF se révèle elle-aussi trop inégale. Les "morceaux leitmotiv", si on peut les appeler ainsi, sont excellents. Tantôt dynamiques, tantôt émouvants, ils constituent l'une des grandes forces du film. Seulement, à côté il y a aussi de méga bouses, en particulier "Itinéraire d'un enfant gâté" interprété par Nicole Croisille. Je n'ai jamais été fan de cette mode, typique des années 70-80, consistant à créer une "chanson fil rouge", avec des paroles censées coller au scénario, chanson que l'on assène toutes les 10mn au pauvre spectateur qui finit au mieux par devenir alcoolique et au pire par se jeter par la fenêtre. Au final, on se demande si Lelouch n'a pas voulu créer une nouvelle catégorie de films, le genre clownesque. Il s'évertue à nous montrer un Bébel à l'aspect clochardesque, affublé d'une veste en cuir patinée et surtout dix fois trop grande, formant un Richard Anconina à la candeur exagérée, avec en fond sonore une Nicole Croisille qui s'égosille plus qu'elle ne chante. A la rigueur, si Bébel s'était mis à jouer du sabre laser et à rejeter les verbes en fin de phrases, on aurait pu basculer franchement dans le comique et le film aurait été intéressant. Que reste-t-il finalement ? Une bonne interprétation d'Anconina, qui lui a valu logiquement le grand prix de Chicago, une BOF qui vaut le coup une fois qu'on s'est débarrassé du boulet Croisille, et enfin un final tout de même assez émouvant. Pas assez à mon goût.

Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai vu ce film et, à chaque fois, j’éprouve autant de plaisir. Un plaisir qui résulte des nombreuses émotions issues du traitement des relations de la famille Lion et par ricochet sur la relation père-enfants en général, d’une interprétation hors-pair du duo Anconina – Belmondo qui se renvoie la balle, dans des dialogues d’anthologie, comme le ferait sur un terrain de football le duo Messi – Neymar du FC Barcelone, d’un scénario parfait aux nombreux flash-backs courts mais explicites, des paysages et d’une photo à couper le souffle, d’une bande-son millimétrée et d’une réalisation sans superflu de Claude Lelouch qui fait la part belle aux acteurs et aux paysages. Si vous n’avez pas encore vu ce film, il est grand temps de combler ce vide de votre cinéphilie…

Dernier grand succès public pour Bébel, dernier véritable tour de piste ciné, la suite étant tombée dans les limbes de l'oubli et de l'indifférence, véritable conclusion de la carrière d'un des acteurs les plus justement aimés et populaires de l'Histoire. "Itinéraire d'un enfant gâté" pourrait aussi bien résumer sa carrière, celle d'un enfant gâté mais qui mérite de l'être... Voilà une très bonne raison de voir ce film...
Mais qu'en est-il de sa qualité ??? Une première partie inutilement confuse, qui se refuse à aller inutilement directement au sujet, et où on doit entendre des chansons insupportables, un moment nanardesque avec la séquence dans la station-service, une avalanche de scènes inutiles, d'autres qui auraient certainement utiles mais qui n'existent pas, celles qui auraient dû exister sont celles qui auraient dû approfondir les personnages secondaires...
Lelouch, c'est ça... Beaucoup de choses à jeter à la poubelle, beaucoup d'oubliés, mais quelques moments de grâce, comme les séquences père-fils entre le personnage joué par Richard Anconina et Daniel Gélin, spoiler: la demande en mariage dans le restaurant
, et puis dans une chambre d'hôtel crasseuse, l'art de ne pas paraître étonné, superbe scène. Des séquences qui méritent d'être dans un chef d'oeuvre, qui surnagent au mieux (comme c'est le cas ici, il faut le reconnaître !!!) dans une mer de "moyen", au pire dans une mer de médiocrité.
Voilà, des moments de grâce et l'adieu officieux d'un des plus beaux mythes que le cinéma français ait donné... C'est comme cela qu'on pourrait résumer de la manière la plus positive possible ce film...

Il y a des films qui vous touchent. en voilà un .Assemblage de Belmondo, Lelouch anconina sur une musique de Brel . surement le film que j'ai le plus regardé.

Claude Lelouch, et ça donne vite mal à la tête.

c'est le film qui a accompagné mon adolescence. avec cet itinéraire lelouch a touché la grâce.