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Shephard69
335 abonnés
2 259 critiques
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4,0
Publiée le 27 juin 2013
Etonnant petit polar intimiste d'une grande intelligence servi par deux acteurs magnifiques avec toutefois une petite préférence personnelle pour Jean Rochefort toujours aussi charmeur et touchant, Johnny Hallyday sérieux et solide. Très bonne mise en scène, excellente scène finale. Vraiment séduisant.
Un bon Thriller superbement réalisé par Patrice Leconte. La mise en scène est rigoureuse avec des gros plans saisissants. Le montage bien étudié nous prodigue une multitude de séquences courtes, toutes aussi jubilatoires les unes que les autres. Comme pour " Confidences trop intimes" le scénario nous conte une histoire finement distillée sur un rythme d'une lenteur savamment aménagée. Ce film possède encore bien des atouts : une photographie de qualité, un son excellent, des dialogues soignés et des décors choisis (la maison du vieux professeur est un régal). Pour ne rien gâcher, l'affiche est aussi de toute beauté avec un tête à tête Johnny Hallyday - Jean Rochefort détonant. Jean Rochefort récompensé à juste titre pour ce rôle par un prix du Meilleur acteur aux Lumières de la presse étrangère.
Quelle bonne idée d'avoir adjoint au lunaire et bavard Jean Rochefort, Johnny Hallyday, le rocker monolithique. Le scénario est écrit par Claude Koltz qui a déjà donné à Leconte le formidable sujet du "Mari de la coiffeuse". A croire que pour les deux hommes, Jean Rochefort est un formidable sujet d'inspiration. Dans la petite ville d'Annonay un professeur de français à la retraite vit seul dans la grande maison familiale; débarque pour un ultime casse, un truand fatigué. Le hasard provoque la rencontre de ces deux extrêmes qui vont cohabiter le temps qui les sépare, pour l'un d'une opération du cœur et pour l'autre de l'exécution du hold-up. C'est un véritable retour vers les rêves de l'enfance qui s'opère pour chacun des deux hommes. Le professeur est face au héros qu'il aurait voulu être quant à lui , le malfaiteur mesure le manque de stabilité dont il a souffert toute sa vie, l'obligeant à plus de 50 ans à se retrouver dans une aventure plus qu'improbable et très risquée. Le volubile tente de percer les secrets du truand mutique et bizarrement l'alchimie va s'opérer entre deux mondes qui normalement s'ignorent. C'est cette séduction mutuelle de deux hommes qui par un retour en arrière font le bilan de leurs vies respectives qui fait tout le sel du film de Leconte. Bien sûr tout ceci est parfaitement improbable, mais pour que les belles histoires prennent corps, il faut leur offrir un écrin à leur mesure. C'est ce qui est parfaitement réussi par Leconte et Koltz. Johnny Hallyday trouve ici sans doute son plus beau rôle à l'écran et il peut en être reconnaissant à Patrice Leconte qui se confirme être un très grand directeur d'acteur (il s'en défend à tort dans son livre d'entretien avec Hubert Prolongeau) sachant trouver la mesure permettant à chacun de s'exprimer au plus juste sans jamais forcer son jeu. Comme pour "Confidences trop intimes", son précédent métrage, le réalisateur a su trouver les décors les mieux adaptés à l'ambiance requise par le scénario. Cela s'appelle tout simplement du professionnalisme inspiré
A regarder en restant un pied à l'intérieur de votre wagon et l'autre en dehors. Le courant d'air d'un homme qui débarque d'un train dans une petite ville de France. Hallyday croise Rochefort. L'un est mystérieux et l'autre est un professeur à la retraite. N'ayant pas de logement fixe, sans compter l'hôtel "closed", Rochefort lui offre son hospitalité. Les deux personnages vont petit à petit se rapprochés plus qu'ils devait l'imaginé. Partage communicatif, le mieux à prendre de ce long-métrage, car le dénouement final n'enjolive en rien la qualité de départ. On ne peut pas dire que Hallyday est un acteur formidable même sous la directive du réalisateur Patrice Leconte, donc, encore plus flagrant et il est tout à fait louable que nous ayons un Rochefort avec ses aisances que nous lui connaissons concernant son texte.
La rencontre est foudroyante. Chacun étant le regret de l’autre. Ambulance feutrée. J’aime ce qui les lie: la poésie et cet folle idée que la vie ne s’arrête que lorsqu’on le décide. Une certaine mélancolie et une tristesse lente.
Le gros point fort de «L'Homme du Train», de Patrice Leconte, c'est le contraste qu'il propose entre ses deux protagonistes principaux. L'un est un professeur de français à la retraite qui mène une vie paisible bien que monotone et sans changements. L'autre est un homme voyageur, solitaire et peu loquace. Le second point fort, c'est la très grande performance de Jean Rochefort qui malgré les 70 ans bien passés (à l'époque ) était dans une forme resplendissante. Quant à Johnny Hallyday, c'est une autre histoire: il est un très grand chanteur, c'est indéniable mais en tant qu'acteur il est tout de même très limité et très inexpressif. Pourtant, ce duo improbable parvient à fonctionner surtout grâce à l'abattage de Rochefort et ces deux personnages si opposés vont parvenir à sympathiser. Le gros point noir de ce film, c'est cette bancale histoire de hold-up qui n'apporte pas grand chose au sujet et qui est jouée par des acteurs très caricaturaux. Ce film aurait été bien meilleur s'il s'était exclusivement concentré sur la relation entre les personnages de Jean Rochefort de de Johnny Hallyday. Impression mitigée donc malgré des qualités plus qu'évidentes.
Le duo Hallyday,Rochefort marche parfaitement devant la camera de Leconte. Johnny en contre emploi donne lieu à des scènes très drôles. Les dialogues et les scènes ajoutent au duo un ton savoureux. Toutefois l’histoire elle n'est pas au rendez vous comme le sont les acteurs.
Superbe long métrage de Patrice Leconte qui a sû réunir un très beau duo à l'écran. Johnny Hallyday le chanteur se fait oublier et laisse place à l'acteur. Jean Rochefort est très bon, je suggère ce film à tout le monde.
creux, vide, sans de véritable histoire, la prouesse pour leconte consiste-t-elle d'avoir pris johnny haliday pour ce rôle ou à johnny haliday d'avoir fait oublier , le temps d'un film, qu'il était johnny? je me pose la question et ma réponse est que ce film aurait été bien meilleur sans johnny
La rencontre entre deux pointures du spectacle français ! Tel est le but principal de ce film. En effet, tout l’intérêt de L’Homme du train vient principalement de la rencontre entre Jean Rochefort et Johnny Hallyday. Celle-ci s’effectue par un face-à-face touchant entre deux hommes que tout oppose mais qui envient chacun la vie de l’autre (à croire que l’on n’est jamais satisfait de ce que l’on est). D’un point de vue esthétique, Patrice Leconte offre une mise en scène assez stylisée qui est très loin de la simplicité formelle à la limite de l’amateurisme des deux premiers Bronzés. Le cinéaste offre donc une œuvre sensible assez plaisante à suivre à condition d’accepter le rythmé posé faisant penser à certaines œuvres adaptées de Georges Simenon.
Leconte et ses films néants, on pourrait en faire tout un livre. Malheureusement L’Homme du train appartient encore à ces films moisis qu’il nous a pondu en série, et c’est vraiment triste à voir, pour les acteurs ! Le duo Rochefort-Halliday, c’est peut-être la seule chose que l’on peut retenir d’un peu honorable. Un peu car Rochefort se retrouve dans un rôle bien rebattu, vraiment pas aidé par des dialogues la plupart du temps vain. Halliday a plus de chance, son rôle a plus de relief, et c’est de son côté qu’il faudra trouver les quelques scènes à peu près réussi du film, notamment une séquence autour d’un célèbre livre que les scolaires connaissent sûrement ! Les acteurs monopolisent 90 pourcent du temps d’écran, mais souvent pour pas grand-chose, on s’en rend compte d’entrée de jeu avec une première rencontre qui a tout de bavard et de vide. C’est malheureusement l’annonce de ce que sera le film derrière. Car L’Homme du train est un grand vide ! Dialogues longs qui ne débouchent jamais sur rien que des éléments totalement secondaires. Par certains aspects ça m’a rappelé l’inanité de Copie conforme d’Abbas Kiarostami, un film qui se disperse, qui bavarde, mais c’est toujours pour aboutir à rien d’autre que du vent. Ok une ou deux répliques sont amusantes, mais enfin, il y a beaucoup plus de lourdeurs ! Pour l’histoire à proprement parlé rien de mémorable. 1 heure 10 pour aboutir à un casse de 2 minutes et à une fin ridicule de 8 ! Voilà à peu près à quoi peut se résumer L’Homme du train. Un film vain, au rythme soporifique, qui se veut étrange mais qui est surtout ridicule ! Visuellement Leconte nous sort une ambiance un peu étrange, avec jeu de couleurs trop visible, trop grisâtre, décors peu convaincants (ça rapporte prof de français à la retraite !) avec une banque à la crédibilité digne de la pire série Z italienne, une mise en scène lénifiante qui n’est même plus sobre mais d’une austérité absolument effarante. Le casse c’est probablement ce que j’ai vu de plus incroyablement minimaliste à l’écran depuis longtemps. Il ne faudra donc pas être exigeant sur cette esthétique vaguement pontifiante. Un petit point positif sur la bande son, mais bon, c’est un détail par rapport au reste. L’Homme du train est probablement un des pires films de Leconte. Si je donne 1 c’est pour la bande son et le duo d’acteurs qui sauve quelques scènes, mais c’est d’un vide abyssal. Leconte avait encore envie de faire un film sur rien avec ses acteurs, il nous le livre, tant mieux pour lui.
Rien n'est vraisemblable dans cette histoire cousue de fil blanc, peuplée de personnages en toc. L'idée de réunir Rochefort et Johnny, sans l'alibi d'un bon sujet, abouti à un film sans âme. Un scénario plein de maladresses où chaque réplique, en cherchant le ton d'Audiard, rajoute à l'artifice de l'ensemble. Rochefort joue un personnage complètement creux, Johnny ne joue rien du tout et semble s'ennuyer autant que nous. Des personnages arrivent pour garnir des scènes inutiles, de manière à étirer un métrage qu'on a eu du mal à remplir à partir d'une histoire aussi pauvre. Soyons clair au sujet de Leconte : c'est un nanardeur, et ça parait d'autant plus visible quand il essaye de se prendre au sérieux.
Deux bons acteurs pour un film dispensable dont le message est impénétrable et la fin absconse.... dommage que Leconte se soit si souvent fourvoyé après sa période comique....
Patrice Leconte aime les rencontres improbables, les duos n'ayant au départ rien en commun comme dans Felix et Lola, Une chance sur 2 ou La fille sur le pont pour ne parler que des plus récents. Sur un scénario du romancier Claude Klotz, il filme la rencontre entre Jean Rochefort et Johnny Hallyday. Le film a été tourné dans l'ordre chronologique, ce qui est rare dans le cinéma d'aujourd'hui. Le début commence à la manière d'un western. Dans une photographie bleu acier, Hallyday, l'étranger, arrive dans un petit village dans l'espoir de cambrioler une banque. Il fera la connaissance de Manesquier, ancien prof de français qui l'hébergera dans son immense maison remplie de souvenirs. C'est ce qu'attachera à montrer Leconte. Les deux personnages rêvent de ce qu'a pu avoir l'autre. Soit, une vie parfaitement rangée et lisse, soit une pleine d'aventure et de risques. Voir Rochefort imiter un shérif parce qu'il porte le blouson de Johnny, voir ce dernier essayer des charentaises, c'est quand même quelque chose. Les mots toujours choisis du premier et l'impassibilité rassurante du second font mouche. Les meilleurs films de Leconte sont toujours les plus simples. Malgré une fin ratée, Rochefort et Hallyday est un duo qu'on prend plaisir à suivre.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 5 juillet 2021
Ce film raconte l'histoire d'un enseignant à la retraite qui veut échanger sa vie avec un voleur qu'il a rencontré dans le train. Je trouve l'intrigue très peu crédible. D'abord je ne suis pas convaincu que des gens puissent être assez hospitaliers pour inviter des inconnus à rester quelques jours dans leur appartement. Johnny Hallyday est peut-être un bon chanteur mais c'est loin d'être un bon acteur. Le rythme du film est lent tout au long de l'histoire et rien ne se passe vraiment à part deux hommes qui parlent ensemble. Il n'y a pas de moments dramatiques pour capter mon attention. L'apothéose qui se situe dans les dix dernières minutes du film est simplement une chose prévisible entre les deux personnages. L'Homme du train est un film décevant enfin pour moi...