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    Il était une fois la révolution
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    Skipper Mike
    Skipper Mike

    71 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Il y a deux films dans "Il était une fois la Révolution". Le premier est un buddy-movie comme Sergio Leone sait très bien en faire, avec beaucoup d'humour et de joyeuse énergie. Le second est plus sombre : d'abord en arrière-plan, il gangrène peu à peu l'atmosphère jusqu'alors insouciante au moyen de flashbacks mélancoliques, de travellings sur des exécutions, de plans sur des yeux embués de larmes... "Il était une fois la Révolution" est ainsi un western déjanté autant qu'un film social obsédé par la lutte des classes. La première scène donne déjà le ton en dressant un portrait caustique de la bourgeoisie mexicaine, d'où la jubilation qui anime le spectateur lorsque Juan, l'homme simple, détrousse ces voyageurs hautains. La critique est présente dès le départ, mais le comique l'emporte. Le registre picaresque est finalement celui qui définit le mieux le long-métrage, l'alchimie entre les deux personnages principaux donnant lieu à de nombreuses aventures insolites. Nul n'est pourtant besoin de chercher très loin pour voir poindre douleur et cruauté sous ce vernis d'insouciance. Juan devient un héros révolutionnaire alors qu'il est complètement dépassé par les événements et qu'il ne recherche que l'argent. Le monde réel aura raison de son égoïsme : les fusillades et l'oppression sont bien trop présentes pour qu'il puisse les éluder, et spoiler: c'est lorsque sa famille sera massacrée qu'il comprendra l'importance de cette dernière. La scène où il décide de tuer le gouverneur est alors capitale
    . Celle-ci montre en effet que, même si les caractères de Juan et John sont à l'opposé l'un de l'autre, Mallory ne méprise en aucun cas son compagnon mais est en vérité un adjuvant de choix : il pousse le bandit à être sérieux lorsque sa fébrilité confine à la maladresse, allège ses pensées lorsque celles-ci sont trop sombres et l'aide à prendre les décisions qui seront les plus judicieuses pour lui et son pays.
    Comme tous les films de Leone à partir de "Le Bon, la Brute et le Truand", "Il était une fois la Révolution" est autant le portrait de personnages emblématiques plongés dans la tourmente de l'Histoire que d'une société en train de vivre des bouleversements cruciaux. Et encore une fois, il s'agit une parfaite réussite...
    Don Keyser
    Don Keyser

    68 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Doté d'un scénario extrêmement bien écrit, "Il était une fois la révolution" nous entraîne donc dans une histoire d'aventure touchante et drôle. En effet, les scènes sont très comiques par des dialogues excellents mais aussi certaines plus émouvantes par des prises de conscience. De plus, la réalisation est à la hauteur des westerns de Sergio Leone puisqu'il nous offre un très bon travail. Par ailleurs, la bande son est encore ennivrante et les acteurs sont formidables ! Ainsi, le film nous captive de bout en bout, un chef d'oeuvre qui toutefois n'égale pas "Il était une fois dans l'Ouest".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2010
    Détonnant et explosif, ce film anthologique a de quoi rester culte pendant longtemps : l'histoire étonnante (la rencontre entre un dynamiteur et un pilleur de banques) de Leone qui met à plat sa technique de réalisation - la photo est d'ailleurs magnifique - face à un duo tonitruant, implacable et qui restera gravé dans les annales du septième art : James Coburn (La grande évasion)-Rod Steiger (Sur les quais). La musique d'Ennio est tout simplement somptueuse et le final réserve bien des surprises (la scène du train est culte).
    Avis aux spectateurs pour une violence caractéristique d'un Sergio mais qui appuie parfois sur les bords.
    Stephenballade
    Stephenballade

    365 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Sergio Leone est devenu un réalisateur incontesté de tous avec sa fameuse trilogie du dollar, poursuivie par une nouvelle trilogie, celle des "Il était une fois…" entamée avec un succès retentissant par le biais de "Il était une fois dans l’ouest". Sur le deuxième volet de ce nouveau triptyque, on reconnait tout de suite la patte du réalisateur, qui sait s’accommoder des silences pour faire parler les personnages, par des plans serrés sur les visages, jusqu’aux gros plans sur les yeux. Grâce aux plans plus généraux, il parvient à implanter dans le contexte un scénario manquant pourtant de précisions sur les événements et l’époque dans laquelle ils se déroulent. Pourtant les faits parlent d’un événement bien précis et ayant réellement eu lieu : la révolution mexicaine, entamée en réalité en 1910 pour se terminer dix ans plus tard. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de ce pays d’Amérique centrale, le contexte se révèle quelque peu déroutant, surtout s’ils ne connaissent pas le film et n’ont pas lu le synopsis. Et c’est d’autant plus déroutant que le film commence par une citation de Mao Tsé-Toung, le fondateur de la République Populaire de Chine et accessoirement l’incarnation de l’idéal révolutionnaire alors qu’il a mené son pays au bord de l’effondrement. C’est donc un peu circonspect que j’ai découvert ce film, me rendant compte que la trame générale n’est pas aussi immersive que les précédentes réalisations de Sergio Leone. Bien qu’estampillé du genre western, "Il était une fois la révolution" se démarque du western auquel le réalisateur nous avait habitués avec le style très personnel qui l’a rendu définitivement célèbre. C’est comme si le cinéaste italien cherchait à nous dire que le temps du western était révolu pour laisser la place à l’ère moderne. Malgré quelques petits raccourcis vraiment minuscules ici et là, "Il était une fois la révolution" ne comporte pas vraiment de défauts. La mise en scène est parfaitement orchestrée, subjuguée par une grande maîtrise de la caméra. Ces qualités sont mises en évidence par une bien jolie photographie. "Il était une fois la révolution" nous propose une fois de plus une association improbable de personnages très différents. Et je n’ai pu m’empêcher de me dire qu’à travers Rod Steiger je voyais Eli Wallach, de la même façon que je voyais Clint Eastwood à travers James Coburn. Si le personnage de Juan Miranda a été effectivement écrit pour Eli Wallach, Jason Robards finalement jugé trop vieux et Clint Eastwood furent pressentis pour le rôle de l’irlandais Sean. Malgré un charisme légèrement (pour ne pas dire un chouia) en dessous c’est finalement James Coburn qui emporte la timbale, et il faut reconnaître qu’il remplit honorablement son contrat, en s’accaparant la sagesse de Jason Robards et de son personnage Cheyenne ("Il était une fois dans l’Ouest"), ainsi que l’intelligence de Clint Eastwood et de son personnage de l’homme sans nom. Quant à Rod Steiger, avec ce rôle écrit pour Eli Wallach, il a réussi à faire par moments du Eli Wallach, tout du moins tel qu’on le connait dans la peau de Tuco ("Le bon, la brute et le truand"), et s'est révélé du même coup très convaincant. Pour finir, il faut bien sûr évoquer la composition du génial Ennio Morricone qui, bien qu’elle ne soit pas la plus connue, accompagne parfaitement le film une fois de plus. Alors oui ce film est réussi et ce ne sont pas les quelques anachronismes ici et là (notamment en ce qui concerne l’armement) qui écornent la qualité de ce long métrage, malgré les conditions particulières du tournage évoquées déjà par quelques internautes cinéphiles. Pour autant, ce n’est pas le meilleur film de Sergio Leone, et si je donne un 3,5/5, c’est simplement parce que je n’ai pas trouvé le film aussi immersif que les précédents, et parce que James Coburn n’a pas le même charisme que Jason Robards ou Clint Eastwood pour interpréter un tel rôle.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    167 abonnés 2 794 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Beaucoup de confusion dans cette révolution, qui laisse une certaine rigueur de côté. Étonnant venant de Sergio Leone. Les silences éloquents après tempête ont laissé place à la surenchère d'un langage cinématographique bien trop marqué. Une potiche révolutionnaire qui bénéficie difficilement de l'inspiration des projets passés. Ce n'est évidemment pas de ce film qu'on pourra prétendre connaître l'artisan. Juste pour l'audace d’exécution jusqu'à l'âpreté du final; Pour le thème de Morricone bien évidemment et surtout pour sa présentation des personnages des plus réussie.
    Wagnar
    Wagnar

    67 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Déjà que je ne suis pas fan des westerns traitant de la Révolution Mexicaine, celui-ci m'a achevé de me désintéresser complètement ce genre. Sergio Leone sombre dans sa propre caricature dans cette farce pesante et vulgaire (dès la première scène avec Rod Steiger qui se pisse sur les pieds) qui est plus proche des médiocres parodies avec Bud Spencer et Terence Hill que des exercices de style avec Clint Eastwood.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Si il est sans doute moins puissant émotionnellement que ses deux compères, Il était une fois la révolution reste un grand film d'un point de vue historique et cinématographique, avec des scènes mélant les révolution Irlandaise à la chaleur mexicaine le tout bercé par la douce mélodie de Morricone. Un vrai, un bon western, qui semble frappé d'une certaine portée historique bienvenue.
    Patjob
    Patjob

    25 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    J’avais gardé le souvenir d’un film inférieur aux deux autres qui forment la trilogie de Sergio Leone. Une nouvelle vision a généré un nouvel avis : il s’agit là d’un immense film. La première partie, qui consiste en la rencontre entre Juan et Sean s’inscrit dans le style précédent du cinéaste, caractéristique de sa trilogie du dollar (dramatisation des situations, longs moments d’attente, gros plans expressifs, le tout teinté d’un certain cynisme), et dont l’influence sur Tarantino est évidente. Quand nos deux héros rencontrent la révolution, le film prend une tournure plus profonde et plus personnelle. Il s’agit, sur un excellent scénario et sous une forme virtuose, d’une démystification de l’idéal de révolution qui était bien présent dans les décennies soixante et soixante-dix. Démystification par les faits racontés, et par le monologue poignant de Juan, en milieu de film, dont on comprend qu’il exprime la vision de Sergio Leone lui-même. Le propos n’est jamais caricatural (même si les personnages peuvent l’être), et d’une très grande richesse. De nombreux thèmes sont ouverts : l’accession au statut de héros (le mérite, le hasard, l’utilisation du dit statut, …), la question de la trahison (qui n’en est plus une sous la torture). La dénonciation de la violence est prenante : voir cet incroyable travelling sur les fosses où les opposants au régime sont exécutés, ou celui, lent et beau (oui !) sur le charnier des cadavres des révolutionnaires massacrés dans la grotte. En plus de cette dimension politique, le film est une magnifique histoire d’amitié, ou deux êtres très différents vont se lier et s’influencer réciproquement. Sean va relativiser son idéal révolutionnaire et Juan va sentir monter en lui le sentiment de révolte contre le système dictatorial en place. Après la formidable scène de confrontation avec le gouverneur tyrannique, la dernière partie est extrêmement émouvante (la « rédemption » du docteur, le dernier bâton de dynamite de Sean) ; même les flash-backs au ralenti, souvent synonymes de mièvrerie, contribuent ici à l’émotion des souvenirs de jeunesse et des illusions perdues. Il faut ajouter que la partition musicale de Ennio Morricone est une composante essentielle de l’ambiance générale de cette monumentale fresque épique, aussi humaine que désenchantée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2011
    un film de gringo dirigé d'une main de maitre par sergio leone qui nous livre un super film sur la révolution
    rayonvert
    rayonvert

    17 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2009
    C'est le 3ème film de Sergio Leone que je vois et une fois de plus je suis bluffé par la mise en scène absolument magistrale. Viens ici en plus un humour que l'on ne trouve pas dans "Il était une fois dans l'ouest" et qui accentue la gravité de la deuxième partie lorsque le scénario montre que les révolutions sont une barbarie et que le plus important c'est la famille et les amis. Les deux acteurs principaux sont excellents et la musique, une merveille.
    Miamsolo
    Miamsolo

    183 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2010
    Après s’être occupé de l’ouest, Sergio Leone tourne un film sur la révolution. Et quel film ! Les acteurs sont vraiment bons et le scénario très bien écrit. Même si Rod Steiger a tendance à en faire parfois un peu trop, James Coburn est parfait dans son rôle. La plupart des scènes sont cultes. Il n’y a pas de temps mort. Le rythme est assez bien soutenu, même si le film peut paraître trop lent pour certains. C’est surtout ça que j’ai apprécié. Il se crée une ambiance lors des longues séquences. Je trouve que ça donne une crédibilité au film. La plupart du temps, dans d’autres films, tout se passe tellement vite que l’on sature. Ici, avec ‘Il Était une Fois la Révolution’, on peut savourer les répliques et dialogues sans s’ennuyer une seconde. La musique d'Ennio Morricone est magnifique, malgré les "Sean Sean" un peu trop répétitifs.
    _Royal_
    _Royal_

    112 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2011
    Trop sérieux pour être drôle, trop débile pour être pris au sérieux, Leone à encore une fois tout gâché, mais maintenant on est habitué, il n'y a donc pas à s'en faire, tout va pour le mieux
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sergio Leone nous livre un nouveau chef d'oeuvre. Comme dans ses précédents films, il aime prendre son temps, filmer de longues scènes sans dialogues, faire des zooms pour accentuer un détail ou valoriser les yeux d'un personnage. Son style est toujours aussi iconoclaste (qui aurait imaginé commencer un western avec un carton sur lequel est écrit une citation de Mao Tsé-Tung?). Rod Steiger et James Coburn sont parfaits dans leurs rôles d'antihéros: le premier est un bandit intéressé par l'argent, sorte de deuxième Tuco (à noter que le rôle avait été écrit pour Eli Wallach) et le second est un ancien révolutionnaire qui a perdu la foi en ses idéaux. La musique d'Ennio Morricone est sublime comme toujours. Un des meilleurs westerns du monde.
    SuperMadara
    SuperMadara

    76 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2011
    Un western d'action drôle et épique , une petite histoire dans la grande de la révolution mexicaine et de ses héros . Alliant un duo improbable , le scénario arrive a nous raconter la révolution et en même temps , fait de cette guerre pour la liberté une quête de rédemption et de vengeance pour ses deux héros , deux personnages aux styles bien distincts et qui alignent les répliques comme un échange de coups de feu ! Duo incroyable et improbable , James Coburn et Rod Steiger arrive a faire vivre leurs personnages comme des amis et des héros malgré eux , une amitié qui explose a l'écran comme si ils étaient frères , entre des moments de rivalités ou d'amitié honnête . Légende absolu du western , Sergio Leone montre que sa mise en scène compte beaucoup sur l'excellente BO de Morricone , il transpose une ambiance et une nation entière en s'alliant avec justesse aux mélodies , et crée des entractes poétiques avec les flashback de John !
    Un très bon western , pas le meilleur film de Leone mais vraiment a voir pour passer un moment drôle et épique .
    David GEORGES
    David GEORGES

    35 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2006
    Epique, épique, épique, hourra ! Injustement moins célèbre que ses aînés « Le bon, la brute et le truand » et « Il était une fois dans l'ouest », ce western sauce mexicaine réunit pourtant tous les ingrédients du film culte par excellence. Aventures mouvementées, humour et dialogues implacables, toujours aussi géniale musique de Morricone, personnages savoureux et pittoresques… sont ici purement jubilatoires. Bien sûr les acteurs sont impeccables et hissent leur jeu au niveau des exigences de maître Sergio : dégoûtant et sublime Rod Steiger, envoûtant James Coburn. De plus, une touche tragique supplémentaire plutôt inhabituelle – des sources de l’IRA à l’instauration sanglante de la dictature militaire mexicaine – rend cette œuvre peut-être encore plus indispensable que les précédentes. A (re)découvrir impérativement donc !
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