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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 juin 2015
WHAOU, mais quelle CLAQUE, quel CHEF-D’ŒUVRE, je ne m'en suis toujours pas remis, Sergio Leone tu resteras à jamais un très grand et un puissent génie du septième art. Après sa fameuse trilogie du dollars, et son fameux Il était une fois dans l'ouest qui marque le début de cette grand trilogie Amérique, il nous présente le deuxième volet de cette deuxième trilogie, un volet possédant tant de puissance, de virtuose, de perfection, d’excellence, de bon sentiment mélangé qui sont mélangé à une dureté sans précédent et qui nous fait tomber sous son charme de cet immense chef-d'oeuvre qui sera précédé en 1984 du très grand Il était une fois en Amérique. Il était une fois la révolution n'est pas seulement un immense chef-d'oeuvre cinématographique mais aussi un chef-d'oeuvre musicale grâce au compositeur de génie: Ennio Morricone, composant comme toujours les thèmes musicaux des films du très honorable Sergio, cette bande sonore est composé avec une telle finesse et une telle précision que, comme à chaque fois avec se compositeur, elle nous émerveille. La mise en scène et le scénario sont réalisé avec perfection comme à chaque fois avec le grand Leone qui a cette fois tenté de jouer sur nos sentiments, de faire un film purement engagé tout en gardent la virilité habituel de ces westerns, enfin western... que dis-je, cette fois notre italien, même si le conteste y est se détache progressivement du western, en effet le film commence comme une comédie aux allures ironiques (ou du moins pour rester de le contexte, comme un très bon western Zapata du genre Companeros, Quien Sabe ? ou Tepepa) et qui progressivement se transforme en tragédie engagée, chose peu probable dans le Western spaghetti, métamorphose qui marque en effet la disparition du western Italien (le film date de 1971, c'est à cette époque que le genre commençait à s'épuiser) . Bref un chef-d'oeuvre intemporel comme on en voit pas si souvent malheureusement, je vous le conseille vivement car si vous avez raté ce film avant votre mort c'est vôtre vie que vous avez rater, c'est donc comme vous l'avez compris une imminente merveille et sur ce, comme le dis si bien James Coburn dans son rôle de Sean Mallory "duck you sucker !" car je vous préviens, la claque va faire mal !
Leone s'est retrouvé forcer de réaliser le film après une conspiration des producteurs et de l'équipe technique. Qui lui firent croire qu'un autre réalisateur était prévu pour le film et que celui ci se désistait 15 jours avant de tourner. Ce n'est qu'a l'arriver de Leone sur le tournage qu'il découvrit la supercherie,autant dire qu'il fût de très mauvaise humeur en apprenant la chose. Ce film comme les autres film de Leone n'est pas qu'un western,si sa trame l'est le film aborde pleins d'autres choses,l'amitié,la souffrance d'un peuple,son désenchantement. Le film est peut être moins réussit que d'autres,le manque de préparation y est certainement pour beaucoup. Leone à fait venir en urgence Sergio Donati sur le tournage afin de réécrire des scènes en même temps qu'il tournait. Le résultat est bien plus qu’honorable vu les conditions dans lesquels le film à été tourné,il aborde des thèmes forts avec une certaine finesse que la musique de Moriconne vient renforcer.
"Il était une fois la Révolution" ou quand Leone s'attaque à la révolution Mexicaine... Bilan mitigé pour ce deuxième film de la trilogie du "il était une fois"... Film étiqueté "Western", "Il était une fois la Révolution" n'a quasiment rien d'un film du genre, à part peut être quelques séquences, notamment la première. C'est finalement plus un film de guerre qu'un Western, une oeuvre politique qu'un divertissement ! James Coburn et Rod Steiger y sont formidable, mais malheureusement, ce film est beaucoup, beaucoup trop long ; c’est son principal défaut, et nuls doutes que sans ce handicap, ce film serait en tous points excellent ! Mais heureusement, Ennio Morricone est de la partie et la partoche qu’il compose ici est magnifique, comme d’habitude vous me direz... Sergio Leone et sa mise en scène de génie font quand même de ce film un classique ! Son oeuvre est surprenante, elle allie sujet bien sérieux et humour, et sa position à l'égard de la révolution Mexicaine, ses points de vue anti-guerre et anti-dictature sont intéressants et intelligents. Donc pour conclure, on a là un très bon film, engagé, teinté d'humour mais qui subit bien trop de longueurs... A voir tout de même !
Encore un très grand film signé Sergio Leone. Malgré la longueur du film, il me parait bien court tellement on passe un excellent moment devant. A la fois captivant, intelligent, divertissant, enfin beaucoup de superlatif pourrait être utilisé pour décrire ce monument. Techniquement Leone est époustouflant, la mise en scène, les plans, les reconstitutions, c'est vraiment époustouflant. La photographie aussi est superbe. Le scénario est excellent et plutôt bien écrit, notamment dans les rebondissements. Les acteurs sont impeccables, James Coburn et Rod Steiger sont excellent. Et que dire de la bande originale de Ennio Morricone, si ce n'est pas sa plus mémorable (en même temps la concurrence est assez rude!) elle n'en reste pas moins excellente. Un western fascinant et original dont on ne se lasse jamais, grandiose.
C'est tout simplement le film de Sergio Leone que je préfère. Dans ce chef d'oeuvre, Leone prend son temps pour nous présenter ses personnages dans un premier temps afin de mieux confronter ces derniers à une situation qui les dépasse complètement.
Juan Miranda est un bandit des grands chemin mexicain. Possédant une prose fleurie et un talent naturel pour user de sa gâchette, il braque avec sa famille les diligences et autres banques. La révolution qui frappe son pays n'est pour lui qu'une perte de temps et on sent chez cet homme blasé le poids d'un passé plus lourd qu'il n'y parait. C'est au côté de John Mallory, irlandais appartenant à l'IRA et ayant fui son pays, (de son vrai noms Sean) qu'il deviendra un héros de la Révolution malgré lui mais aussi qu'il apprendra à s'impliquer dans une cause plus grande. Rod Steiger (Juan) et James Coburn sont les acteurs qui prêtent leurs traits à ces deux (anti)héros. Et ils le font formidablement. Les tensions furent nombreuses sur le plateau entre Steiger et Leone mais il n'en demeure pas moins que l'interprétation de ce dernier est tout simplement magnifique, jouant aussi habilement sur le plan de la comédie que du drame (voir la scène du pont et celle qui suit juste après pour comprendre de quoi je parle). Quant à Coburn il est mythique tout simplement. Le duo composé par ces deux grands acteur est sans doute l'une des plus belle réussite du film au côté du contexte particulièrement bien exploité.
Car "Il était une fois la Révolution" est sans doute le film le plus politique de Sergio Leone et peut être même le plus désabusé quant à cette dernière. Les hommes meurent violemment pour une cause mais au final ce sont les mêmes qui en tirent profit sauf qu'ils ne se battent pas dans les mêmes camps. Leone use un des mêmes ficelles que dans "Le Bon, la Brute et le Truand" en impliquant ses personnages dans un cadre épique qu'ils traversent un peu malgré eux, en tout cas en ce qui concerne le personnage de Juan. Et tout comme dans ce film, il reprend certaines des atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. Il dénonce l'horreur par l'horreur et signe sans doute les plans les plus durs du cinéma sans pour autant rentrer dans une systématique dans la violence gratuite. Ici elle a un but et si elle n'est pas des plus sanguinolente elle en est tout aussi traumatisante; telle la scène de la torture de Tucco dans "le Bon, la Brute et le Truand" sur La Storia del Soldato qui demeure l'une des plus violente du cinéma. Et bien ici ce sont les plans sur les fosses dans lesquels ont fusillait les dissidents politiques par centaine, les atrocités de la guerre qui sont mises en avant et qui marqueront le spectateur par leur dureté et leur non complaisance. Mais Il était une fois la Révolution n'en demeure pas moins un film humain et à ce titre il est l'un des plus poignant de Leone.
Comme dans chaque film de Leone on peut compter sur la présence aux baguettes de Ennio Morricone dont la musique accompagne aussi bien des images difficiles mais que d'autres moments plus légers. Et encore une fois on constate tout le génie du compositeur italien qui nous gratifie d'une de ses BO les plus audacieuses mais aussi une des plus belle. Son magnifique "Sean, Sean, Sean" achevant le film ne manquera pas de contribuer à nous tirer une certaine émotion devant ce final émouvant.
Pour conclure, je pense que ce "Il était une fois la Révolution" est le meilleur film de Leone et une œuvre majeure dans le paysage du cinéma de genre "Western Spaghetti". En s'éloignant de l'immoralité de ses précédents films et en acquérant un ton plus "couillu" car plus politique et n'hésitant pas à vouloir créer de l'émotion; Leone avait ici atteint une maturité certaine dans son cinéma en signant son film le plus abouti.
Voilà, je pense que j'ai fini la filmographie de Leone. Enfin je ne suis pas certain car j'ai un doute sur avoir vu les derniers jours de Pompéi. C'est le genre de film que j'ai pu voir en Latin au collège. Mais bon vu qu'il était dessus avec 2 autres réals est-ce que ça compte ? J'ai mis pas mal de temps à le voir celui-là car ça me disait pas forcément grand chose. Je savais que ce n'était pas un western classique, enfin "classique" pour du spaghetti-Leone, j'entends par là un truc qui ressemble à il était une fois dans l'ouest ou bien à la trilogie du dollar. Et le Mexique ça me disait bof. En tous cas ça fait toujours étrange de voir un western avec des mobylettes. Mais je me trompais parce que finalement on retrouve pas mal de similitudes avec les autres films que j'ai cité. On a le mec taciturne, intelligent et la brute un peu simple d'esprit qui se fait un peu manipuler. Du coup au début on retrouve une trame narrative connue et sympathique, surtout que Coburn fait un bon personnage taciturne et passionné par la dynamite. Après je préfère Eastwood ou bien surtout (et Dieu sait que j'aime Eastwood chez Leone) et ça me fait mal de dire ça : Bronson. Tout comme du coup il sera évident de dire que je préfère le bon la brute et le truand et surtout il était une fois dans l'ouest. Cependant il était une fois la révolution ne me laisse pas indifférent, thèmes musicaux vraiment bons, scénario plus intéressant qu'il n'y paraît. Parce que finalement on a quand même quelque part une belle leçon de politique par le Juan qui explique que la révolution c'est les intellectuels qui vont demander aux pauvres de se faire tuer pour que ça change et que finalement rien ne change. D'ailleurs le film s'ouvre sur un citation de Mao. Mao et Morricone ça me rappelle l'excellente introduction d'oiseaux petits et grands du compatriote Pasolini. Après je trouve les thématiques assez proches du vent se lève de Loach (et c'est un compliment), abordées sous un angle plus fun pour Leone, mais quand même. Cependant je reprocherai au film quelques ellipses (peut-être dues à une version tronquée que j'ai vue (je sais qu'en général il existe 150 versions des films de Leone) assez malvenues. Je pense à celle après l'explosion du pont, j'ai mis du temps à faire le lien. Et il y a aussi quelques lenteurs qui font qu'on sente par moments la durée du film contrairement à d'autres films de l'auteur qui sont pourtant bien plus long. J'ai par contre bien aimé les flashback avec cette même musique servant de leitmotiv. Et il y a quelques plans d'ensemble vraiment classe, genre l'attaque du train ou bien les pelletons d’exécutions. Et puis ces très gros plans sur les bouches au début du film, j'ai trouvé ça tout sauf subtile mais très bien fait. De même qu'à certains moments on a un montage bien senti qui avec un autre réalisateur aurait pu paraître lourdingue, mais qui ici passe vraiment bien. En même temps tout le monde n'est pas Leone et n'a pas Morricone pour faire la musique afin que ça passe. J'ai été assez surpris également par le virage au milieu du film qui passe du western un peu léger à un truc assez dur. Sympa, mais je n'ai pas été transporté non plus outre mesure. Mais ça n'en reste pas moins un bon film, très maîtrisé techniquement.
Présenté à tort comme un western, "Il était une fois la révolution" marque un tournant dans la carrière de Sergio Leone qui a de plus en plus recours au lyrisme et à la mélancolie au sein de ses films là où le cynisme se trouvait auparavant. Certes, le film reste tout de même plaisant notamment grâce à ses deux personnages principaux, qui semblaient faits pour se rencontrer. Entre Rod Steiger, incarnant un bandit qui rêve de dévaliser la banque de Mesa Verde et James Coburn, ancien membre de l'IRA fan des explosifs, le duo en réalise, des coups d'éclats ! Et pour cause, ils se retrouvent mêlés à la révolution mexicaine et y tiennent un rôle important. S'il a bien évidemment des allures de western, le message de Leone arrive ici au niveau social puisqu'il nous montre la différence évidente entre les riches et les pauvres et nous montre que la révolution ne se bâtit pas seulement sur des idéaux mais aussi sur du sang versé. Grâce à la superbe partition musicale d'Ennio Morricone, le film prend des dimensions lyriques et nous présente des personnages dont les faiblesses se dévoilent peu à peu, à mesure que le conflit avance. Ce n'est certainement pas le meilleur film de son réalisateur mais cela reste un grand film !
"Il était une fois la révolution"(1971)est certainement le film le plus mésestimé des sept de Sergio Leone.Ce n'est pourtant pas le moins intéressant,loin de là.l'Italien débonnaire est arrivé au dernier moment sur ce projet.Il l'a donc moins intellectualisé,et ça se ressent,jusque dans une histoire étonnante au possible.Ce western mexicain,qui prend à rebrousse-poil tous les western Zapata de la période,ceux vantant les mérites d'un régime de dictature,commençe comme une aventure picaresque et loufoque,puis se poursuit dans une mélancolie très pessimiste,en y installant aussi les valeurs d'amitié,d'alliance et de convictions.Un pilleur de charrettes mexicain et un terroriste irlandais s'associent opportunément dans le Mexique pré-révolutionnaire,pour rafler un trésor.Ils vont se retrouver confrontés à l'horreur(exécutions de civils,délation,massacres et pillages...).Le lyrisme de Leone s'exprime à plein dans le flash-back en 5 parties,qui retranscrit le drame intime de sean,sur la musique entêtante et romanesque de Morricone.Il prouve sa haine envers le militarime,le totalitarisme,tout en confirmant son attrait pour des marginaux n'ayant pas vu arriver l'évolution des moeurs.Un grand film,à redécouvrir.
Il était une fois la révolution, deuxième volet de la trilogie de Sergio Leone, est pour moi le meilleur film qu'il ait fait avec Le Bon, la Brute et le Truand. Leone apporte toute sa maestra à cette histoire de deux hommes que tout oppose, et qui se retrouvent face à une situation qui les dépasse. Juan, pilleur de diligence avec ses fils, et John, membre de l'IRA en fuite, font connaissance. Juan voit la possibilité de braquer une banque plus aisée avec un expert en dynamite dans son entourage. Sauf que les deux hommes sont sauvagement rattrapés par les évènements, et c'est là la grande force de ce nouvel opus de Leone. Cette fois-ci, ce dernier s'inspire du réel, la révolution mexicaine, ayant prit place dans les années 10, et plonge ces deux héros en plein coeur. Autre élément inédit dans ce film: l'émotion, plus présente qu'à l'accoutumée et disséminée le temps de quelques scènes, savamment transmises par les regards expressifs de Coburn et Steiger. Leone se cache bien de tout parti pris, si ce n'est celui de la lucidité. La phrase introductive de Mao Zedong résume parfaitement l'oeuvre de Leone, qui a l'intelligence de ne pas faire de cette révolution une fête ou d'en minimiser la violence. Le score de Morricone s'avère, une fois de plus, mémorable, tout comme la prestation des comédiens. Surement le chef d'oeuvre de Leone,malheureusement mésestimé à sa sortie.
"Il était une fois la révolution" est mon préféré de la saga. Le film est grandiose et la magnifique musique de Morricone ne fait qu'appuyer le ton, le rythme et l'émotion qu'il transmet!
Pour le deuxième film de sa seconde trilogie des "Il était une fois...", Sergio Leone réalise un nouveau western. En même temps, il est celui qui a réalisé les meilleurs westerns alors on ne va surtout pas s'en plaindre. Cette fois-ci, il fait appel à James Coburn et Rod Steiger pour les rôles principaux, ils sont tous les deux très bons mais ils ne valent pas le duo formé par Clint Eastwood et Lee Van Cleef dans un autre film de S. Leone ("Et pour quelques dollars de plus"). On retrouve également Ennio Morricone à la baguette, comme à son habitude, il compose une belle BO mais décevante. Pour ma part, elle ne vaut ses autres créations comme celles dans "La trilogie du Dollar" ou pour "Il était une fois dans l'Ouest". Néanmoins, le thème principal correspond bien aux scène plus chargées en émotion. Encore une fois, on a le droit à de nombreux gros plans (notamment dans la scène d'introduction) comme S. Leone sait les faire, c'est sa marque de fabrique et il en profite. "Il était une fois la révolution" n'est donc pas son meilleur film, peut-être qu'il s'épuise un peu avec les westerns car bien que l'on ne s'ennuie pas, certains moments du film perdent parfois en intérêt.
Rythme bien trop lent, assez soporifique, j'ai décroché au bout d'un moment. Il n'en reste pas moins des décors et des acteurs avec de vrais tetes, mais bon....
Très grosse déception que ce dernier western de Léone. Jamais il ne renoue ici avec la beauté de ses anciens films. Tout ici est assez lourd, la réalisation, le jeu des acteurs, le scénario et l'humour. Même les plus grands peuvent faire des erreurs.
Il était une fois la révolution : Encore un excellent western du grand et spécialiste des westerns, j’ai nommé : Sergio Leone. Vraiment, il sait ce qu’il fait en matière de western et ce nouvelle opus de la franchise des : il était une fois… et tout aussi maitrisé que : Il était une fois dans l’ouest même si il l’égalera jamais car il est moins prenant, percutant et culte mais franchement, les qualités sont la. Déjà, l’histoire est très bien écrite, captivant dans une première partie. Mais vers la fin, les longueurs commence a ce voir (2H45 la durée du film). Car je ne sais pas, le film est moins prenant vers la fin, on perd un peu le fil de tout ça (surtout que les flashes back sont assez mal utilisé et on a du mal à suivre). Et les personnages malgré qui soit super intéressant a début, commence a s’essoufflé vers la fin. Enfin, on a le droit a une premier partie maitrisé et fort captivant mais une deuxième en deçà ou l’ennuie nous guette (j’avais hâte que le film se termine et ça c’est mauvais signe) : du peut être a l’histoire qui s’essouffle car vers la fin, ça part un peu dans le tout et n’importe quoi (façon dire), je m’attendais a mieux en thermes de film qui parle de révolution. Mais je vous rassure dans la globalité, c’est bien construit, l’histoire est soigné, un peu plus original que il était une fois dans l’ouest et les moments d’actions… : sont vraiment super mais moins culte. Ensuite, coté réalisation, c’est du Sergio Leone, c’est du grand art. Il sait maitriser l’ambiance, la mise en scène, la caméra… Vraiment, les plans sont magnifiques, les paysages somptueusement misent en valeur et la mise en scène aux petits oignons. De plus, les acteurs sont plus que convaincant car ils sont parfaits dans leur interprétation. Et les musiques sont toujours aussi bonnes. Voila, un western de grand qualité qui avait beaucoup de potentiel mais il est en deçà des autres westerns car le temps est long vers la fin (ce qui est d’habitude n’est pas un souci). Un western que je vous conseille quand même car il faut vraiment le coup d’œil car les qualités sont la, et c’est du Sergio Leone donc la maitrise est quand même la.
Un western qui tourne un peu en rond. Le duo Coburn-Steiger est pourtant très bon, mais pas aussi charismatique et complémentaire que le Branson-Fonda. L'ensemble manque de fluidité et de sens. Il faut dire que Leone passe facilement du western aux leçons d'idéologie. Les 'captivantes longueurs' de "Once Upon The Time In The West" deviennent juste 'longueurs'. Même Morricone se révèle moins inspiré. Leone se rattrape sur les scènes d'action particulièrement bien réalisées, notamment pour les attaques de trains. Cette suite de "OUTTITW" est un bon cran en-dessous. A réserver pour les fans de Leone et/ou de western.