Avis : Le Royaume des abysses - Page 3

Visuellement incroyable, mais pas seulement. C'est un film remplie d'émotions de la joie à la plus grande tristesse avec un message d'espoir sublime. Un rappel à notre propre cœur.

"Le Royaume des abysses" est un dessin animé que je n'ai pas apprécié. L'histoire est tellement mal exploitée, les personnages sont agaçants et les dialogues sont chaotiques. L'animation n'est pas mal et très coloré mais ça donne rien au long-métrage.

Un film absolument visuellement incroyable à voir absolument au cinema. Ça a été une réelle expérience sensorielle de le découvrir dans une salle de cinema comme j'en ai rarement vécu.
Bien que le film soit porté par son esthétisme presque psychédélique, je me suis retrouvé plus ou moins largué par le rythme intense qu'il impose tout du long. Aucun répis pour apprécier et savourer la beauté de ce que l'on nous offre. C'est très dommage car on ne peut profiter du spectacle car il est CONSTANT.
L'histoire aborde des sujets sombres et intéressants mais mon manque d'attachement pour les principaux protagonistes fait que je n'ai pas été aussi touché. Quelques longueurs vers le milieu.
La fin est très belle et le plot réussi bien qu'on puisse s'y perdre. Des idées de foreshadowing très intéressantes, notamment avec l'entité que représente l'Homme rouge.
Ça m'a, en quelque sorte, fait penser au film de Benigni "La vie est belle".

Une fois que le personnage de la fillette arrive dans le royaume sous-marin, le mouvement continuel des décors, des personnages qui se déforment constamment finissent par provoquer une gêne visuelle, à tel point que j'ai dû fermer les yeux à plusieurs reprises pour les reposer, tellement c'était fatiguant. Epileptiques s'abstenir si on veut éviter une crise.
Quant à l'histoire, ce n'est franchement pas fait pour les enfants qui ne vont pas y comprendre grand chose (sauf au début ou à la fin, qui sont franchement tristes). Le milieu du film est d'un ennui ! Il ne se passe rien d'intéressant. Tout est flou, on n'y comprend rien. Bref, pas une réussite.

Trop de trop, tue le trop. Trop d’esbroufe visuelle, trop de personnages, mal définis, des enjeux vaporeux. trop de détails à chaque plan, pas de ligne claire.
À fuir !

Quel gâchis... techniquement c'est un des films d'animation les plus fous de ces dernières années, avec une esthétique tout aussi extraordinaire! Une gestion des fluides (pas seulement l'eau), à tomber par terre! Dommage que le scénario portant tout ca soit autant aux fraises... Zéro subtilité, on est en face d'un grand gloubi-boulga visuel à chaque instant du film, le tire-larmes est activé à outrance, pour ce qui n'est au fond qu'un sous-"Le voyage de chihiro". N'est vraiment, mais alors vraiment pas Miyazaki qui veut!
L'héroïne reste une gamine chialeuse inbuvable de bout en bout, le héros, chef du restaurant, est un personnage incompréhensible (Sauf à la fin où Spoiler : "Haha, c'était un rêve! On était dans L'Odyssée de Pi" en fait!") doté d'à peu près tout les pouvoirs imaginables. Il peut tout faire, et surtout n'importe quoi! En fait j'ai l'impression que nombre d'éléments de l'histoire (Comme le Hijinx ou le Fantôme rouge - toujours rien compris à ce machin...) ne justifient leur présence que parce qu'ils permettent aux animateurs de s'en donner à coeur joie avec des "tableaux" toujours plus fous visuellement. Mais purée à côté de ça, qu'est ce qu'on s'emmerde...

film assez anxiogène malgré l'explosion de couleurs. on voit bien que beaucoup est fait en IA et les visages sont parfois difformes. le rythme est très rapide visuellement, ce qui peut déstabiliser les plus jeunes

Le film a obtenu, de façon méritée, (images en 3D, hyperréalistes pour certaines, dont le grain de peau des humains) de nombreux prix concernant les effets visuels (au festival international du film de Shanghai, au festival télé de Sichuan, au festival du film international chinois du Canada) : il donne une vision originale, féérique des abysses (même si les personnages ne sont pas toujours sous l’eau !), liquide et visqueuse, très colorée (beaucoup de rouge et de bleu), tourbillonnante voire surréaliste et psychédélique, se rapprochant, par l’ambiance de non-sens et animalière ( spoiler: les cuisiniers du Restaurant des Abysses sont des morses, les serveurs des loutres de mer et les clients, des silures
) des « Aventures d’Alice au pays des merveilles » (1865) de Lewis Caroll (1832-1898). On y retrouve aussi des points communs scénaristiques avec deux films d’animation du Japonais Hayao Miyazaki, « Le voyage de Chihiro » (2001), par son côté voyage initiatique et « Le garçon et le héron » (2023), par l’existence d’une belle-mère privilégiée par le père au détriment de l’enfant de la 1ère femme. Malheureusement, la profusion des images apporte de la confusion à l’histoire ( spoiler: signification de l’être poculus, noir, poilu et chevelu, aux multiples yeux ? Du fantôme rouge ? Du cuisinier Nan He, aux faux airs du Joker, personnage de Detective Comics et ennemi de Batman, avec son immense bouche, ornée d’incisives). Les dernières images (le film dure 1h52, avec une baisse de rythme au bout de 50 mn) semblent nous expliquer la dépression de l’héroïne Shenxiu, 10 ans, triste et pleurnicharde, à la suite du départ de sa mère et du remariage de son père, son séjour au fond de l’océan constituant, a posteriori, ses images mentales hallucinatoires et oniriques alors qu’elle est hospitalisée…

Bien que la prouesse visuel est exceptionnel, vraiment, je n’ai pas accroché, j’ai même été dérangé à plusieurs reprises. Je personnages principal est insurmontable, bien que sa situation est tragique, ces jérémiades sont épuisantes… est l’empathique devient compliqué. On retrouve beaucoup de références à Chihiro, trop, beaucoup trop, certaines scènes sont quasiment du copier coller. Je suis ressorti épuisé… voir mal aux coeur.

Épuisant….indigeste….
Les rares moments de grâce ne peuvent sauver ce film….
Une expérience chinoise à éviter….

Film splendide, préparez vos mouchoirs, master piece, un must-watch. Il faut sourire dans la vie, meme dans les moments les plus sombres.

Je suis allé voir ce film au hasard, du aux travaux dans mon bloc d'appartement ou ils sont actuellement en train de refaire la toiture et le boucan est insupportable.

Merci aux travailleurs ! Quel film, j'en ai pris plein les yeux.

je m'attendais a un film d'animation moyen, et déja sur ce point, on est dans un total opposé : l'animation est magnifique , bien maitrisé, propose plusieurs "types" de rendu tous magnifique, la touche quasi omniprésente chromatique / holographique des couleurs rend ce voyage féérique vraiment sublime.

Attention ce n'est pas un film dont vous ressortirez indemne, au début du film on est triste ensuite subjugué par l'univers puis perdu et quand l'histoire se révèle a vous dans les 20 dernières minutes, prevoyez des mouchois.

En tant que dépressif chronique, le film m'a frappé comme peu l'ont fait par le passé, le contraste entre la beauté du royaume et la dure réalité vous tabassent a coup de batte de baseball.

n'hésitez pas une seconde, accrochez vous, laissez vous porter par le film et ce qu'il vous raconte et c'est sans nulles doutes un film qui restera dans votre mémoire.

L’ODYSSÉE DE CHIHIRO
L’animation chinoise était cantonnée depuis belle lurette dans les abysses d’un cinéma de niche national, peu enclin à s’exporter en Occident. Depuis maintenant quelques années, la donne change avec l’arrivée de plusieurs blockbusters d’animation, notamment en 3D, sur le marché international. L’une de ces premières tentatives fut le très inégal mais fougueux remake animé d’Histoire de Fantômes Chinois, réalisé par Tsui Hark lui-même ! Il faudra attendre cette dernière décennie pour voir apparaître discrètement des films comme le sympathique Dragon Nest, mais aussi et surtout la duologie à grand spectacle White Snake et Green Snake. Ces deux derniers reprennent une esthétique cartoon à la Disney/PIxar pour nous offrir des œuvres de fantasy riches en action, dépourvus de chansons (où alors en clip show très brefs), et même des scènes de romance où le héro « conclut » avec sa bien aimée ! D’où la perplexité de certains critiques occidentaux se demandant à quelle tranche d’âge précise s’adresse au final ces films !
Après avoir ingurgité avec brio toute l’esthétique des cartoons occidentaux (et pour le dixième d’un budget classique américain), voici que les créateur chinois tentent une aventure esthétique sortant des sentiers battus, et au budget pharaonique pour une production locale ! Avec un peu de plus de 40 millions de dollars dans son escarcelle, le réalisateur Tian Xiaopeng crée un monde féérique où les fluides sont rois ! Découle alors une esthétique picturale, surréaliste, presque trop détaillée par moment, le tout servi par une mise en scène sous adrénaline qui mettra à bout de nerfs les spectateurs occidentaux habitués à des rythmes plus posés Made in Disney/Pixar.
L’animation n’est pas en reste avec des personnages que certains qualifient de « sur-animés » avec des expressions faciales et corporelles poussées à l’extrême de la lisibilité, et participant à la frénésie de l’ensemble ! C’est le genre de visuel qui vous emportera au loin ou vous laissera sur le quai, mais qui surtout ne vous laissera pas indifférent !
Si la forme est une prouesse technique et artistique qui divisera, le fond même s’inspire clairement de certains classiques bien connus comme Le Voyage de Chihiro ou encore L’Odyssée de Pi ! Le mélange est prenant et même si honnêtement on devine très vite ce que le final va nous réserver, il faut voir comment celui-ci va nous être conté afin de transmettre une certaine émotion. En fait, c’est comme redécouvrir un plat que l’on a souvent dégusté, et que pour cette fois, on découvre de nouvelles variations et saveurs qui renouvellent la recette.
Avec son animation halluciné, ses couleurs pop, ses personnages déjantés et son alternance entre une mise en scène oscillant entre contemplation et frénésie clipesque, nul doute que ce Royaume des Abysses divisera, mais emportera à coup sur les aventuriers avides d’horizons exotiques et (très) colorées !

2eme film de Tian Xiaopeng, le royaume des Abysses surprend instantanément par son animation incroyable qui met une claque à une bonne partie des films d'animation actuels. Rien n'est statique, tout est empreint de vie, en mouvement, la magie opère directement et l'immersion est totale. Pourtant, au fur et à mesure de l'avancement, l'histoire du film nous perd un peu, on trouve même certains personnages agaçants, et on se demande où tout nous mène. Par magie, et par un tour de force scénaristique, l'engouement reprend de plus bel, l'histoire touche, le dénouement final est vraiment brillant. Bref, malgré une longueur au milieu et des personnages plus ou moins attachants, ce film est une franche réussite, une poésie visuelle et une ode à la vie.

Film d'animation chinois, écrit et réalisé par Tian Xiaopeng, Le Royaume Des Abysses est une œuvre émerveillante. L'histoire nous fait suivre Shenxiu, une fillette de dix ans qui voit pour la première fois l'océan durant une croisière familiale avec son père, sa belle mère et son demi-frère. Seulement, suite à une tempête, la jeune fille va tomber à l'eau et se retrouver aspirée dans les profondeurs marines où elle va découvrir un monde inconnu peuplé d'étranges créatures, et duquel émerge un restaurant dirigé par le Capitaine Nanhe qui va l'aider à se défaire du Fantôme Rouge qui est à ses trousses. Ce scénario nous plonge pendant près de deux heures dans une odyssée sous-marine mirifique. En effet, l'intrigue nous immerge dans un univers d'une richesse créative débordante nous faisant vivre une véritable expérience singulière. Au point même de parfois frôler l'overdose en voulant constamment faire dans la surenchère dans ses scènes plus incroyables les unes que les autres au visuel organique et liquide. Tout s'enchaîne très vite, souvent trop, et le récit comporte un aspect redondant pendant sa première heure. Malgré ces quelques carences, on suit avec attachement les nombreuses péripéties vécues par cette fillette et son compagnon. Deux personnages principaux franchement appréciables et complémentaires entre la petite Shenxiu, perdue et candide, et Nanhe, un fin gourmet extravagant. Les nombreuses autres créatures marines sont tout aussi sympathiques. Tous ces individus entretiennent des échanges procurant beaucoup d'émotions, notamment de tristesse. Car oui, le sujet traité est grave, la petite fille est à la recherche de sa véritable maman car elle se sent exclue de sa nouvelle famille recomposée. Cette thématique touchante véhicule beaucoup de sentiments. Si le fond est poignant, la forme nous transporte dans un tourbillon aux couleurs de l'arc-en-ciel. En effet, on assiste à une véritable explosion de teintes nous en mettant plein les yeux. C'est esthétiquement somptueux et la direction artistique est de très bon goût. Hélas, ce ravissant visuel est quelque peu terni par une réalisation en demi-teinte. Effectivement, la mise en scène ultra hachée de Tian Xiaopeng ne permet pas de pleinement pouvoir profiter des magnifiques plans proposés et cela est franchement frustrant. Passer autant de temps à imaginer d'aussi beaux tableaux animés, tout ça pour qu'ils soient charcutés, est vraiment regrettable. Surtout qu'ils sont en plus accompagnés par une b.o. tout aussi ravissante comportant des compositions aux airs mélancoliques donnant encore plus de puissance à ces scènes. Des notes qu'on retiendra longtemps, notamment la jolie chanson du générique de fin. Une fin qui s'avère à la hauteur du reste de l'intrigue, venant mettre un terme à cette époustouflante aventure. Car oui, Le Royaume Des Abysses est un métrage absolument divin, en dépit de ses quelques tares, méritant ainsi impérativement d'être découvert.