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ffred
1 543 abonnés
3 982 critiques
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3,0
Publiée le 10 octobre 2023
Nouveau et apparemment dernier film (selon lui) de Woody Allen. Tourné à Paris entièrement en français avec un casting cent pour cent français. J’ai toujours eu du mal avec Niels Schneider et Lou de Laâge. Par contre j’aime beaucoup Valérie Lemercier et Melvil Poupaud. Ils s’en sortent plutôt tous pas mal, surtout les deux derniers. Mais je trouve qu’ils surjouent tous un peu trop. Le film en lui même se laisse regarder. Je me suis d’abord pas mal ennuyé, entre un Paris de carte postale et une intrigue qui peine a se mettre en place. A la découverte du secret cela s’emballe un peu, et surtout grâce au personnage de la mère. On file vers un dénouement ironique et amer, mais dans le style on est loin par exemple de Match Point, l’un des chefs d’œuvres du cinéaste new-yorkais. Le tout a un certain charme et un petit suspens maintient l’intérêt mais ce Coup de chance manque de mordant et est vite oublié. Vraiment dommage si c’est vraiment le dernier film de son réalisateur…
Aïe aïe aïe. La fin est complètement ratée…. Décevante et ridicule en fin de compte. On imaginait tout à fait un rebondissement à la « balle de match » mais cette scène déçoit énormément. Pourtant la trame était intéressante. Au moment où les soupçons s’éveillent, le spectateur est aux aguets. Et il est plaisant de voir cette brochette d’acteurs français. Dommage…..
Dans un scénario franchement paresseux, Le réalisateur qui nous a habitué à du vrai bon cinéma, livre ici une espèce de boulevard au thème vu et revu que la petite pirouette finale n'excuse pas. Malgré un casting de choix, les acteurs semblent livrés à eux-même et tout sonne faux, superficiel. On est dans " Sacha Guitry chez Woody Allen" et que c'est poussif. Une ratade.
Qu'est-il arrivé au réalisateur de Match point ? Tout sonne faux dans ce film dont certaines séquences relèvent de la sitcom davantage que du cinéma. Les dialogues sont ridicules, les décors semblent sortis de la Maison de Marie Claire. Dans le Paris de Woody Allen, les écrivains méconnus vivent dans des appartements de caractère dans les quartiers chics. Sans compter les têtes patibulaires de tueurs d'origine exotique comme on n'en trouve que dans les plus mauvaises BD. Un véritable naufrage dont seule la musique d'Herbie Hancock mérite d'être sauvée.
REVOIR PARIS. La ballade de Woody à Paris en déambulateur. Le fond d'un presque naufrage avec dénouement tordu, bancal et paresseux. Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé. Lily Collins a aimé.
Un film tout à fait inattendu, aux rebondissements interessants et imprévisibles, heureusement car le début était assez banal et d'un intérêt réduit. Très acceptable avec de de quoi se divertir.
En football, en France, pour tenter de gagner la Champion’s League, on préfère nommer des entraîneurs étrangers que l’on trouve soi-disant plus compétents qu’un entraîneur français pour ce genre de compétition. Le succès s’est présenté qu’une fois en 1993 !
Faire un film en France avec dialogues et acteurs français sous la conduite d’un Américain nommé Woody Allen est une curiosité ébouriffante. Seulement, à la différence du football, personne dans le cinéma français n’est venu recruter Woody Allen pour redorer la production cinématographique française. Evidemment, ce n’est pas la démarche de Woody Allen. Tourner en France avec acteurs et dialogues français lui revient entièrement. Et c’est flatteur.
Woody Allen a réalisé un film français sans en pratiquer la langue, comme ces entraîneurs étrangers qui ne se donnent pas la peine d’apprendre le Français. Et surtout on cherche la substance de Woody Allen dans ce « Coup de Chance », comme sa peur de la mort, comme sa judéité. Rien. Après tout, dans sa filmographie, ces thèmes ne sont pas toujours traités chez le réalisateur de « Zelig ».
Alors, qu’est-ce qui ne fonctionne pas réellement dans « Coup de chance » ? La langue française ? Avec ce « Coup de chance » je ne perçois pas la musicalité verbale de Woody Allen. Avec ce « Coup de chance » je ne perçois pas le langage subtile de Woody Allen. Même si je lis les sous-titres, il reste que la traduction me paraît coller à l’esprit de Woody Allen. Oserais-je dire que la traduction d’un film en V.O de Woody Allen est bien plus réjouissant qu’un film purement dialogué en langue française de ce même Woody Allen ? Non, parce que Woody Allen n’a pas fait du Woody Allen même si on peut déceler ici où là cet oeil qui s’attarde de temps à autres sur des invités chargés de tirer quelques traits d’esprit.
Où voulait-il en venir me suis-je demandé après une demi-heure d’histoire ? Que veut-il me raconter ? S’interroger aussi rapidement c’est flirter avec l’ennui. Mais à partir du moment où Jean a des doutes sur la fidélité de sa femme, j’ai repris du poil de la bête. Son « Coup de chance » aurait pu s’intituler « Ironie du sort ». Le commanditaire du meurtre (je le nommerai pas) est l’arroseur arrosé. Et là, on peut dire que j’ai retrouvé la griffe de Woody Allen : son humour grinçant. Jean, c’est Melvin Poupaud ; avec « L’Amour et les Forêts », l’acteur m’offre une variante du mari possédé par la jalousie. Avec Woody Allen le ton est nettement plus léger.
Même si « Coup de chance » signé Woody Allen est un film français passe-partout, je pense avant tout à ces acteurs (et techniciens) qui ont eu le privilège et le bonheur de tourner sous la direction de Woody Allen. Et c’est tant mieux pour eux à défaut de faire le bonheur des spectateurs. Car à bien y regarder, ce film aurait pu être réalisé par n’importe quel réalisateur français ! Et on peut facilement le croire si on ignore qui a réalisé ce film tant on ne reconnaît pas la griffe de Woody Allen.
Un jeune écrivain tombe dans la sur un amour de jeunesse. Evidemment nous sommes chez Allen alors il faut trouver quelque chose d'original pour la suite. On pense à eaux profondes de Michel Deville. on suit avec plaisir le déroulement du film, mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il s'agit d'un film mineur. Pour les amateurs de Woody Allen.
J’étais impatient de voir le 1er film de Woody Allen en français. En évitant de lire au préalable toutes les critiques, qui ne sont plus vraiment objectives sur lui. Et bien je n’ai pas été déçu. Le film est une sorte de Match Point à la française. Et la magie Woody opère encore. Le film est très soigné, très construit, avec cette légèreté que renforce le jazz omniprésent. On est dans le Paris idéalisé d’Emily in Paris, mais qu’importe, la photo est magnifique, les plans, les cadrages et le travail sur la couleur sont une réussite et un plaisir pour les yeux. Le casting est mitigé : si Lou de Laage éclabousse le film de sa beauté et incarne parfaitement l’héroïne solaire des films de Woody Allen, si Melvil Poupaud joue juste dans un rôle de mari mondain et jaloux, on n’en dira pas autant de Valerie Lemercier inexpressive, effacée et à contre-emploi (Isabelle Huppert aurait été parfaite) et surtout de Niels Schneider, qui n’a jamais dû prendre de cours de diction (il a de la bouillie dans la bouche) et dont l’absence de charisme ne le rend pas du tout crédible. Dommage, le film aurait gagné en impact. Au final le film est agréable, on est content d’avoir été invités encore une fois dans l’univers attachant et singulier de Woody Allen
Beaucoup de choses paraissent surannées dans le film : son scénario sans surprises, même dans le "twist" final, une façon de représenter Paris d'un autre temps (qui n'est pas sans rappeler Emily in Paris), et une façon de jouer pas toujours très moderne qui, à la manière de la bande-son jazzy (bonne idée en soi mais qui dans sa réalisation se révèle assez agaçante), peut parfois sembler dissonante.
En effet, il semble y avoir un vrai problème avec la direction d'acteurs. Est-ce dû au fait que le film ait été tourné en français et que Woody Allen ne comprenaient pas tout ce que les acteurs jouaient, mais, à plusieurs reprises, certains d'entre eux butent sur des phrases et il est à se demander si ces scènes n'auraient pas mérité d'être retournées. Tout est assez surjoué, parfois tant que l'on pourrait se croire devant une pièce de boulevard, type vaudeville au Théâtre de la Michodière, ou une vieille adaptation d'un roman d'Agatha Christie. Bref, quelque chose ne colle pas.
Valérie Lemercier est sans nulle doute celle qui tire le mieux son épingle du jeu. Lou de Laâge qui ne m'avait pas vraiment convaincu dans la bande-annonce, est finalement assez bluffante dans sa façon de capter la caméra.
On reconnaîtra bien sûr les talents de réalisateur de Woody Allen, notamment lors des scènes chorales avec cette caméra qui, lors de beaux plans séquence, virevolte et vient épouser au plus près les émotions des acteurs au gré de ses mouvements, mais aussi la belle photographie et une colorimétrie aux teintes automnales agréables.
Ce film (et plus globalement le cinéma de Woody Allen aujourd'hui) serait finalement comme manger un pot-au-feu. On y a déjà goûté mille fois, il n'y a plus rien d'innovant ni de surprenant dans ce plat, mais on peut tout de même y trouver quelque chose de réconfortant qui fait qu'on y revient sans déplaisir.
Fin de carrière difficile pour Woody Allen. On sent qu'il n'a plus vraiment la flamme, accablé forcément par les différentes affaires personnelles qui le malmènent. Ces derniers films sont ainsi des oeuvres mineures, pas toujours très inspirées. On assiste à des vaudevilles dans des milieux très bourgeois qui se ressemblent un peu les uns après les autres, mais en général courts et suffisamment plaisants pour être correctement divertis. Ce premier film en langue française tient là sa seule originalité, mais le casting est sympa et on passe un moment agréable. Le cinéaste se fait plaisir en filmant le Paris qu'il aime avec un scénario qu'il affectionne. Si on l'apprécie, tant mieux, sinon tant pis.
Même si ce n'est pas son meilleur, le dernier film écrit et parfaitement dirigé par Woody Allen nous offre une agréable Comédie Romantique. Une bonne histoire tournée à Paris, avec une délicieuse BO Jazzy, des décors et des dialogues assez classieux. Bien que très classique, son scénario est bien traité avec un coté thriller inattendu. Il est surtout très joliment interprété par des acteurs de talent avec Valérie Lemercier ou Niels Schneider attachant dans son personnage d'écrivain que l'on voit hélas trop peu. A l'affiche également : Lou de Laâge très craquante dans le rôle de Fanny l'épouse de Jean joué par un très bon Melvil Poupaud diabolique. Après les fantastiques Wonder Wheel, Minuit à Paris ou Café Society et beaucoup d'autres, "Coup De Chance" est mon 52ème film visualisé de WA.
Le film est plaisant comme généralement les films de Woody Allen, et les acteurs sont tous excellents. L'histoire pourrait être pas mal, même si c'est du vu et revu. Mais le scénario est beaucoup trop simpliste et aurait gagné à être un peu plus subtil. Ça se gâte vraiment à la fin qui n'est absolument pas crédible. Le problème est qu'on n'est ni franchement dans le drame, ni dans la comédie, mais dans un entre-deux peu convaincant...