Avis : Des mains en or - Page 3

Pourtant l’affiche est belle !!!
Mais rien… vraiment rien à garder… ça arrive de se tromper! Vivement le prochain film de Mergaud pour faire vite oublier celui ci…

Sans la présence de Lambert Wilson et Josiane Balasko, ce film, réalisé en 2023 par Isabelle Mergault, serait proche de la catastrophe. Sur la base d’un scénario très superficiel dans lequel un homme pédant et célèbre rencontre une femme simple et dévouée, l’histoire développe les poncifs habituels des deux mondes opposés qui se rencontrent. L’aspect caricatural des personnages est censé procurer du rire et de la tendresse, mais cela reste bien laborieux. Bref, un divertissement très vite oublié.

Sans surprise mais sympatoche.

Isabelle Mergault avait fait des débuts en fanfare en tant que réalisatrice / scénariste en 2005 avec Je vous trouve très beau. Hélas, les promesses de ce 1er film n’ont pas été tenues, car, force est de constater que le très poussif Enfin veuve, en 2007, et le calamiteux Donnant, donnant en 2009 avaient douchées nos espérances. D’ailleurs, et c’est sûrement un indice, il aura fallu attendre 14 ans pour découvrir ces nouvelles 90 minutes de comédie douce amère. François, futur académicien, est un écrivain célèbre. Avec une épouse chirurgienne, un cercle d’amis de haut rang, sa vie serait un bonheur parfait s’il ne souffrait d’un terrible mal de dos qui empoisonne son existence. Lorsque François, par le plus grand des hasards, rencontre l’incroyable Martha aux mains guérisseuses, ses douleurs de dos vont s’atténuer. Il va devenir dépendant des mains de Martha qui l’apaisent davantage que n’importe quel antidouleur. Entre ces deux personnages se tisse une amitié étonnante, avec l'occasion pour eux d'enfin saisir le meilleur que la vie peut leur offrir. Bon, soyons clairs, ça ne fait pas dans le génie, ce n’est certes pas la comédie de l’année, mais ça se laisse voir avec plaisir, pour l’originalité du scénario et la joie évidente que le casting a pris durant le tournage. Recommandable !
L’idée de départ : Isabelle Mergault a eu à régler un gros problème à une jambe. Après avoir consulté de nombreux spécialistes qui finissaient par conclure que le mal se situait dans sa tête, la réalisatrice est allée voir une guérisseuse, alors qu'elle vient d’une famille de médecins allopathes…. Et devinez ce qui arriva ? Vous avez compris. Là-dessus, elle a ajouter une bonne couche de comédie romantique, une autre de choc des cultures et une bonne pincée d’humour… et voilà le travail. A part ça, c’est classique, bien écrit, sans surprise, un peu trop caricatural à mon goût, mais on passe un joli moment dans une Normandie baignée de lumière pour un film solaire qui fait du bien. De l’humanité, de l’émotion, du rire et des larmes… la vie quoi !
Alors, parlons-en du casting ! Parce que c’est lui qui va attirer le public dans les salles. Et, il faut avouer que le duo – improbable au départ – que forment Lambert Wilson et Josiane Balasko, fonctionne à merveille. Ils jouent tous les deux parfaitement sur tous les registres et nous font croire à cette rencontre plus qu’improbable. Avec eux on remarque Sylvie Testud, - excellente en professeure de médecine qui vit le nez dans le Vidal -, Béatrice Facquer, Nicolas Briançon, Jean-Louis Barcelona, et pas mal d’autres, car ce film est truffé de petits rôles pittoresques qui donnent une saveur supplémentaire à l’ensemble. Sûrement pas un grand film, mais honorable somme toute.

Avec "Des Mains en Or", on ne peut pas vraiment dire que la sympathique Isabelle Mergault ait souhaité miser sur une histoire originale d’autant qu’elle explique avoir écrit son scénario « très vite et sans plan ». Et c’est sûrement là tout le problème : rester en surface, être trop préssé(e), ne pas étoffer ses personnages, penser que les terrains connus sont fédérateurs. On a beau vouloir aimer son film, ce manque d’investissement se ressent forcément au sein d’une intrigue bâclée donc, sans profondeur ni subtilité et à la direction d’acteurs inexistante, ces derniers accomplissant ce qu’ils ont déjà fait maintes fois. Si le prétexte de la rebouteuse était pourtant intéressant, il est au final survolé et réduit à de rapides clichés. Pour le reste, on a affaire à une énième histoire de rencontre entre deux personnages que tout oppose, quelle ambition ! Et que de caricature… En effet, pour souligner le contraste entre les deux héros qu’elle souhaite aux antipodes l’un de l’autre, la réalisatrice a choisi Lambert Wilson et Josiane Balasko, respectivement étiquetés depuis longtemps comme un « acteur délicat et élégant » et une « comédienne gouailleuse et populaire ». Alors forcément il est coincé, elle est libérée, il est rigide, elle est sans filtre, il est sapé, elle est débraillée et ébouriffée, il a de la culture, elle est déconnectée, il est brillant, elle est simplette, il est hautain et méprisant, elle a bon cœur, il vit dans un univers bourgeois et austère, elle vit dans le bazar mais son environnement est chaleureux. Qu’ajouter de plus ? Ah voilà : au sein d’une petite nuée de seconds rôles tous plus inconsistants les uns que les autres (palme à Jean-Louis Barcelona en homme à tout faire continuellement au bord de la syncope, au secours !), on retrouve avec peine Sylvie Testud jouant les faire-valoir avec le maigre rôle de l’épouse froide, médecin obsédée par les médicaments qu’elle impose en vain à son mari. Si Isabelle Mergault a parfaitement le droit d’être attachée aux clichés qui siéent si bien au théâtre de boulevard dont elle est l’une des vedettes à succès, on est en droit d’attendre un peu plus d’inspiration pour ses rares passages sur grand écran. Son film se laisse voir grâce au capital sympathie dont bénéficie l’ensemble mais ce capital est mis à rude épreuve.

A éviter
on s ennuie réellement et on ne rie pas
Mme Balasko est vraiment très mauvaise
Un sacré navet

Isabelle Mergault semble avoir été en manque d'inspiration pour écrire son film ,le scénario et les dialogues ont été baclés .
Pourtant ce film aurait pu être sympa avec des dialogues mieux ecrits ,ce qui sauve son film se sont Josiane Balasko et Lambert Wilson qui sont trés juste dans leurs rôles.

C'est le pire film que j'ai vu depuis longtemps ! A tous points de vue !!!!
Scénario stupide . Dans quoi se sont fourvoyés des acteurs que j'aime, Balasco, Wilson !
PATHETIQUE

Beaucoup d'humour dans ce film...
Très bon jeu des acteurs..Wilson, Balasko, Testud..
Un film qui fait du bien

Quelle déception ! Le scénario est cousu de fil blanc. Le personnage de Sylvie Testu frôle le ridicule et celui de Josiane Balasko du grotesque. Seul Lambert Wilson reste crédible. Tout cela manque réellement de finesse !

Un film au titre prometteur mais au contenu caricatural...
Très bobo parisien en fait ...
Déçue, je pensais que pour une fois les gens ayant des dons seraient mis en avant, et au contraire ils sont caricaturés à tout va, provinciaux incultes, enfin bref heureusement qu'il y a un peu d'humour ...

Très sympatique à regarder. Lambert et Balasko joue très bien cette comédie qui oppose 2 extrêmes. Les notes de la presse sont bien décalée de la réalité.

Finalement 1 étoile à TExxRAMA et une bonne note spectateur c'est un bon critère

Vous allez voir en quelque sorte une deuxième "nuit d'ivresse" tant Balasko reprend son rôle de femme de cœur délaissée par l'homme qu'elle sauve.
Le film reprend la même trame en appuyant davantage sur le mélo.
Je regrette le déséquilibre entre le couple, assez attachant il faut le reconnaître, et la pauvre Sylvie Testud qui a un rôle vraiment ridicule.
C'est sympathique au final.

François (Lambert Wilson) est un écrivain célèbre (l'Académie française lui ouvre ses portes), mais de violentes douleurs récurrentes au dos lui pourrissent totalement la vie.
Sa femme Rose (Sylvie Testud), pourtant professeur en médecine, n'arrive pas à le soigner malgré une batterie de médicaments en tous genres.
Quand un beau jour, François croise par hasard la route de Martha (Josiane Balasko) possédant des mains de guérisseuse, sa vision du monde va peu à peu évoluer...
Ce film, réalisé par une Isabelle Mergault décidément multi-casquettes, réussi à proposer un savoureux mélange "comédie-drame", tout en égratignant au passage le monde médical et sa surmédicalisation, et en caricaturant (un peu à l'excès) la lutte des classes.
Josiane Balasko est vraiment touchante dans ce rôle de rebouteuse bohème au grand cœur.
Malgré des ficelles assez épaisses, c'est un moment cinéma frais, tendre et revigorant, redonnant presque une forme d'espoir à tous ceux qui souffrent de maux chroniques.
Site CINEMADOURG.free.fr

'Des mains en or', comédie française réalisée par Isabelle Mergault, sortie en 2023.
Quatrième réalisation d'Isabelle Mergault, bien réalisée, sympathique, avec un bon duo entre Lambert Wilson et Josiane Balasko. Avec aussi Sylvie Testud. Une belle rencontre entre deux personnes socialement distante, une rebouteuse normande et un académicien parisien, un scénario qui utilise la formule toujours efficace du lien de dépendance entre deux personnages que tout oppose, un duo qui fonctionne parfaitement grâce aux deux bons acteurs principaux.
Une petite comédie romantique bien sympathique, vue avec plaisir.

Film à cliché par excellence : le type imbu de sa personne, de préférence intellectuel, ici, futur Immortel à l’Académie, rencontre une femme simple, généreuse, sans instruction mais une guérisseuse redoutablement efficace.
Deux mondes différents qui se rejoignent, l’un finit par être sensible à la philosophie de vie de l’autre.
Mais comme c’est cliché, il y a nécessairement une rupture, provisoire mais une rupture, quelque chose qui doit blesser ignoblement : la honte de l’un vient frapper de plein fouet l’autre de honte.
Evidemment l’ignominieux type, rongé par la culpabilité, abandonne son monde rompu à la suffisance pour rejoindre le monde simple et sincère de l’autre.
Et tout se finit par un sourire.

C’est gentillet sans être niais mais c’est tellement balisé que je me demande encore pourquoi je suis resté jusqu’à la fin tant ce film ne réserve aucune surprise.
Exemple : la scène où François (Lambert Wilson) spoiler: est terriblement gêné au milieu des siens quand Martha (Josiane Balasko) s’amuse à le surprendre pour son anniversaire
est d’une navrante redite.
Isabelle Mergault préfère opter pour le plan-plan.

Enfin, « Des mains en or » se plaît à confronter deux mondes dans la pratique médicale. A voir l’hystérie feutrée de Sylvie Testud, professeur en médecine conventionnelle, je soupçonne la réalisatrice de choisir le camp des rebouteux.
La surprise aurait été de nous dire que les deux pratiques peuvent à un moment donné se compléter.
Quand je dis que ce film ne réserve aucune surprise…