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Onir
79 abonnés
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0,5
Publiée le 27 mai 2023
Je n'ai pas aimé ce film, le sujet est maladroitement traité. On perçoit l'ignorance de l'auteur du scénario sur le sujet traité. Le profil psychologique et le personnage de la femme victime, ainsi que le processus d'emprise et de sa libération, est parfois totalement à coté de la plaque, mal écrit et si peu crédible sur certains points ...
Le réveil de la femme victime pour se sortir de ce fonctionnement est soudain: spoiler: elle se réveille un matin et décide d'aller copuler avec un inconnu sur sa pause dej ... Lol, quelle idée scénaristique géniale tiens ... Au bout du rouleau, épuisée psychiquement, tient c'est la première idée qui vient à une femme ... C'est surtout l'idée d'un auteur homme. Ça n'a aucun sens vu le profil du personnage et le mécanisme d'emprise, le fonctionnement de dépendante affective / soumission totale et oubli de soi du personnage.
Il en est de même ensuite pour la décision de départ, c'est vraiment très irréaliste, comme si la dépendance affective et l'emprise s'envolait un matin en se réveillant ... Alors que c'est un long travail sur soi et son histoire personnelle, son fonctionnement, sans parler des nombreux et systématiques allers-retours des victimes tant la dépendance affective est omniprésente dans ces histoires.
Bref, on sent vraiment l'absence de maîtrise du sujet de l'homme qui a écrit ce scénario. Que dire du final lol ... spoiler: Avec cette scène de tentative de meurtre, ou le taré se voit dans le miroir entrain de commettre son crime, et ho miracle il lache le cou de sa victime, comme s'il était pris de conscience / remords .. . C'est franchement risible et si peu crédible, là encore.
Au delà de cela, le rythme est très lent et on s'ennuie. La partie chanté est ridicule. Une fois de plus les enfants sont les grands oubliés, on ne sait pas quelle relation il entretient avec, deux scènes seulement sont montrées concernant la relation père/enfants.
La seule chose que j'ai trouvé pertinente c'est le focus sur l'habileté de dialogue de cet homme manipulateur qui est bien représentée. Coté réalisation c'est assez niais, grossier ...
Une catastrophe. On attend un film tendu et éclairant, on n'a qu'une collection de clichés éculés façon téléfilm et pas crédible une seconde. Ni Donzelli ni Reinhardt ne semblent avoir la moindre idée de la situation qu'ils décrivent. Au résultat, un roman-photo ridicule.
J'ai toujours eu des expériences mitigées avec les films sortis en salle le jour de leur présentation au Festival de Cannes.
Comme si le vernis "Sélection Officielle" supposait l'impossibilité d'en dire du mal.....
Malheureusement je ne peux pas dire que je suis sorti ravi de la projection du dernier film de Valérie Donzelli.
Sont-ce les acteurs que j'ai tous trouvé assez bons dans leur interprétation ? Une Virginie Efira parfaite dans son rôle de blanche brebis égarée dans les griffes d'un Melvil Poupaud tour à tour doux et séducteur pour ensuite dévoiler la palette de jeux d'un pervers narcissique tout de noirceur vêtu...
Je pense que je n'ai tout simplement pas aimé la photographie ( toute la palette y passe du 16mm aux couleurs saturées) sans parler d'un montage qui fatigue à force de flash back incessants ( on a même vers la fin un pot-pourri de flash back comme si on avait le résumé d'une saison écoulée au tout début du dernier épisode d'une série Netflix).
La direction d'acteur est également un gros problèmes du film. Certaines scènes (surtout à la fin) sont convaincantes et d'autres d'une atroce banalité avec une voix off qui faisait parfois ressembler le film à "petits secrets entre voisins"...c'est vous dire.
On peut à la rigueur comprendre au début du film la volonté de donner à cette histoire naissante un côté "conte de fées" ( la musique du film confiée à Gabriel Yared s'aventure d'ailleurs souvent sur les territoires de Jacques Demy) mais cette impression inconfortable se poursuit encore et toujours par pointillé dans le film.
Dommage pour un sujet si si important et qui heureusement a trouvé d'autres cinéastes pour mieux le défendre.
Je ne m'attendais pas à grand-chose et bien, je n'ai pas été déçu : on assiste à un téléfilm sur une histoire de couple vu et revu avec aucune autre valeur ajoutée. Et c'est d'une banalité que ça en est effarant.
Quelque part entre le drame et le thriller, Valérie Donzelli nous propose un film intimiste bien dosé, basculant progressivement d'un vrai-faux conte de fées vers un authentique cauchemar.
Une œuvre qui décortique les méandres d'une emprise grandissante et incessante, et de l'impact direct que celle-ci a sur cette prof d'école, sentant toujours cette silhouette de l'Autre dans son dos.
Le parcours d'une persécution se muant peu-à-peu en émancipation, et très bien incarné par son duo Virginie Efira-Melvil Poupaud (même si ce dernier bascule parfois dans un jeu un peu maniéré dans les scènes plus tendues).
Récit psychologique au dispositif Hitchcockien (pouvant rappeler les «Soupçons» et «L'Ombre d'un Doute» du Maître du Suspense), accompagné d'une mise en scène flirtant parfois avec l'abstrait et l’illustratif, ce «L'Amour et les Forêts» est un film qui touche souvent juste dans ce qu'il nous montre à voir. Même si, dans un genre similaire, je lui préférerai, de par son approche plus brute, le très bon «Jusqu'à la Garde» de Xavier Legrand (2018).
Film fort. Le mari souffle en permanence le chaud et le froid sur ses sentiments, un coup charmeur, un coup diabolique, et rend sa femme coupable de la situation. Majorité de femmes dans la salle à se demander si elles sont plus concernées par ces situations. Un groupe de jeunes garçons et filles présent sûrement pour une sensibilisation aux violences conjugales. Les garçons ont dormi pendant tout le film ! Les choses ne sont donc pas prêtes à changer.
Pour être aimable, on dira que la dernière demi-heure, servie par le jeu haletant des deux acteurs, est intéressante et tient le spectateur sur des braises. Mais l'heure et quart qui précède est d'un ennui vertigineux : la romance du début est d'une mièvrerie à faire pleurer, entachée de dialogues que l'on ne peut lire que dans Nous Deux (si toutefois ce magazine existe toujours). La suite, le déménagement à Metz, la vie de couple qui se défait, les enfants qui grandissent dans un climat marqué par la démence de Grégoire (magistralement incarné par Melvil Poupaud), donne une impression de déjà vu.... Ce genre de personnage, manipulateur, vénéneux et dévastateur pour son entourage, a déjà été représenté dans des centaines de films. On pensera au fameux Voici le temps des assassins, avec Gabin et Danièle Delorme, si ce n'est que, là, c'était la femme qui était monstrueuse et toxique, et les hommes ses victimes, ce qu'il n'est plus possible, évidemment, de montrer aujourd'hui, le wokisme et le politiquement correct l'interdisant.
c'est long, c'est brouillon, c'est prétentieux et Virgine Effira est encore à poil. le scénario est improbable, parfois risible. difficile de se projeter dans cette histoire.
Le thème de la manipulation dans un couple a déjà été traité au cinéma de façon plus subtile et émouvante notamment dans MON ROI.le scénario s'étire en longueur et amène peu de surprise.bref décevant en dehors d'une interprétation excellente et ce comme d'habitude, de Virginie Efira.
voilà un theme deja eculé et le film de V Donzelli n'apporte aucune originalité à l'hsitoire dont on devine la fin! l'auteur du livre raconte des histoires de femmes et le dénouement est terrible mais que reste t-il de ce type de relations. Virginie Efira doublée d'une jumelle donne le sentiment d'un trop de Efira! dommage je pense que l'adaptation est ratée.Bien sur Donzelli a pris sa part de liberté sur l'histoire. et malheureusement ca ne fonctionne pas
Niais, convenu. Je n'ai cru en rien: les jumelles tartes, le séducteur qu'on voit venir à la seconde, la femme fragile ( merci d'arrêter de faire ces portraits de cruche! ) Elle jouit donc elle devient encore plus bête : Ben voyons !! Image fake, effet mode qui fleure l'agence de pub , finit de faire de ce film niais un pensum bien-pensant dans une enveloppe tarte! Un roman photo 21 ieme siècle .. #metoo paresseux du bulbe ! Ça fait redouter le pire pour le reste de la programmation cannoise.
Comment une histoire d'amour, teintée de passion, terreau propice à ce genre de drame, d'emprise, se mue peu à peu en enfer quotidien. Comment le prince charmant, miné par la peur pathologique de l'abandon, vraisemblablement générée par une enfance compliquée, souvent liée à une mère possessive, se transforme en un monstre, évoluant du harcèlement moral à la terreur physique. Cette histoire nous laisse entrevoir un possible dénouement heureux quand trop souvent l'issue est fatale. Dans ce cas cinématographique une heureuse rencontre échappatoire et le soutien familial offrent à l'héroïne la force de se battre. Mesdames il ne faut jamais négliger les signaux d'alarme, il faut parler, fuir les pervers narcissiques et se battre. Réalité hélas trop souvent d'actualité, magistralement interprétée par deux acteurs à la composition très juste.
"L'amour et les Forêts" est un que je n'ai pas aimé. L'histoire est sympa mais traîne en longueur, les personnages ne sont pas attachants et les dialogues sont parfois affligeants. Je trouve dommage que ce long-métrage ne soit pas mieux développé et la mise en scène de m'a pas convaincu.
Ça fait plaisir de retrouver Valérie Donzelli plus d'une décennie après La guerre est déclarée un des films français les plus originaux et les plus émouvants des 15 dernières années. Pourtant quand on lit le synopsis de L'amour et les forêts on se s'attend à un film de société parfaitement dans l'actualité et l'air du temps. Donc à priori, contrairement au film de 2011, rien d'autobiographique ni d'expérimental. S'il n'est effectivement pas autobiographique, le film n'est cependant pas si classique que ça, car la réalisatrice fait un choix stylistique osé: celui d'un film trés minimaliste (y compris niveau budget visiblement) et complètement dénué d'intrigues secondaires comme si le monde extérieur au couple montré à l'écran n'existait presque pas.
Et à vrai dire ça ne commence pas si bien, les vingt premières minutes font penser à un téléfilm érotique bas de gamme, ou on alterne entre ballades au bord de la mer main dans la main et scènes d'amour sans autre histoire apparente. Sauf que c'est parfaitement volontaire et d'ailleurs les scènes d'amour vont rapidement disparaître du paysage. D'avantage qu'un film de société, c'est en réalité à une sorte de dissection clinique d'un couple malade que se livre Valérie Donzelli. Tout repose sur l'évolution de la psychologie de Blanche. D'abord amoureuse, puis consentante, patiente, résillante et enfin victime traumatisée. Ce n'est pas trés joyeux, et un peu étouffant, comme si on était enfermé dans l'intimité du couple avec eux ou qu'on les observait par une caméra cachée.C'est étouffant, mais c'est justement le parti pris (réussi) du film: puisque ce n'est pas confortable pour elle pourquoi ça le serait pour nous les spectateurs aussi ?
Et puis le film n'est jamais conventionnel ou simpliste, le personnage de Melvil Poupaud n'est pas un simple mari violent ou un énième psychopathe qui ressemble à monsieur tout le monde, mais un homme faible, tourmenté , d'une possessivité et d'une jalousie qui frôlent la maladie mentale. Pourtant rien ne prouve qu'il cherche volontairement à faire le mal et c'est bien le plus triste .
Enfin il y a les comédiens bien sur. On ne va pas dire à chaque film ou elle joue que Virginie Effira est formidable, en revanche on pourrait le dire on pourrait le dire un peu plus souvent pour Mélvil Poupaud, acteur qui reste encore trop au second plan. Tourmenté et ténébreux, il parvient à nous inspirer à la fois de la peur et de la pitié dans un rôle qu'on pourrait difficilement imaginer plus ingrat.