Avis : La Plus belle pour aller danser - Page 4

La jeune actrice est très bien dans son premiere role , philippe katerine très bien également en père dépassé , les autres acteurs un peu en dessous. L'histoire et le scenario ont parfois des ficelles un peu grosse mais on prend quand meme du plaisir a suivre l'avancée de cette jeune fille.

Le casting est sympa mais le film tourne en rond, c'est plat, insipide, long et ennuyeux. Pas désagréable à voir pour autant mais pas mémorable non plus.

A la différence de Tootsie de S. Pollack et de son message sociétal, le fait de s'inventer une identité pour être apprécié peut paraître douteux. Le malaise adolescent en manque de repères, avec la difficulté de trouver sa place au sein de sa génération reste toutefois touchant. Une petite comédie relativement calibrée et gentillette, à l'image des dernières minutes.
et, que les pères ont perdu en charisme avec le temps : Depardieu (Mon père ce héros), Ventura (La gifle), De Funès (Le gendarme), Gamblin (Le premier jour...)...

Victoria Bedos réalise ici son premier film, sorti cette année, qui n'est pas mal mais sans plus. En effet, si la bande-annonce séduit de par l'originalité du sujet, le film retombe quant à lui très vite dans un conformisme grand public. Ce que je veux dire par là, c'est que le film aborde des sujets intéressants mais ne les creuse jamais vraiment, pour vite revenir à quelque-chose de conventionnel histoire de toucher le plus large public possible. Car nous parlons ici d'une adolescente qui, pour séduire un garçon qu'elle aime, se déguise en Léo. Évidemment, elle tombe dans l'engrenage du mensonge, n'osant jamais lui dire la vérité. On aborde alors ici des questions de genre, mais pas de manière lourde et moralisatrice comme le cinéma américain a l'habitude de nous servir, mais de manière "gentillette" on va dire, d'autant plus intéressantes qu'elles passent par le prisme de l'adolescence. Adolescence, cette période dans laquelle chacun se cherche, autant dans son genre que sa sexualité mais aussi dans laquelle les apparences comptent énormément. Car oui, le film est également un teen movie, chose assez rare en France pour être souligné ! Même si tout le monde à "La Boum" en tête, le cinéma français a, heureusement, fait de bons teen movies depuis les années 80 mais ils passent souvent inaperçus, comme celui-ci d'ailleurs. Et le film tombe trop rapidement dans ce côté gentillet, notamment à cause des personnages septuagénaires dont on se fout, mis-à-part Albert qui sert autant de confident que de mère de substitution au personnage principal. Et oui, c'est d'ailleurs là que le film tombe dans quelque-chose de trop gentillet avec des personnages trop mielleux qui gravitent autour de l'adolescente, là où "La Boum" (encore celle-là) par exemple avait placée son héroïne dans un contexte familial en crise, rendant le tout plus réaliste et surtout plus intéressant. Néanmoins, je dois avouer que je n'ai pas passé un mauvais moment car même si le film reste en surface pour toutes ses questions de genre, de recherche du soi à l'adolescence, il a le mérite de les poser et puis car le film est agréable à suivre, tout simplement. Les deux héros sont d'ailleurs interprétés par Brune Moulin et Loup Pinard qui jouent bien ; Philippe Katerine étant très bon en tant que père un peu paumé de même que Pierre Richard dans le rôle du confident. "La plus belle pour aller danser" n'est donc certainement pas le film de l'année mais a le mérite d'aller vers quelque-chose d'original qui rentre malheureusement trop vite dans le conformisme que l'on attend de ce genre de comédie.

Comédie mignonne et très plaisante de Victoria Bedos, abordant de manière pétillante, le thème de l’homosexualité chez les jeunes ados, non véritablement identifiés d’ailleurs. La jeune « Marie-Luce / Léo » (Brune Moulin) est parfaite d’ingéniosité et de gaité pour s’émanciper d’un environnement sévère mais amusant, puisque son père veuf : Vincent (Philippe Katerine) tient un établissement d’accueil style Ehpad où se côtoient des styles très variés de personnes âgées, bienveillantes pour la plupart ( Pierre Richard ou Guy Marchand ) et très « à l’ouest » !! Scénario très sympathique et enjoué, qui vaut particulièrement à ces 2 acteurs, P Katerine, mais nous sommes un peu habitués, tandis que pour la jeune Brune, c’est sans doute une révélation que nous reverrons… Cette comédie acidulée a pour mérite de confronter la jeunesse et les plus anciens en toute simplicité et transparence. Fraîcheur et sourires assurés…

Joli petit film plein de délicatesse et de douceur. Qui sous des airs légers traite finalement avec tact de beaucoup de thèmes qui touchent et particulièrement les ados. Ça parle au cœur , les acteurs sont bons et touchant. C'est bien écrit,c'est réussi .

Les dialogues manquent de subtilités et parfois certaines situations sont caricaturales. L interprétation en revanche est remarquable pour tous les personnages avec une mention d excellence pour le jeu de Brune Moulin tout en finesse.

Difficile de s’attaquer à ce « La plus belle pour aller danser ». D’autant plus que c’est une première œuvre, ce qui devrait invoquer plus de tolérance. Cependant, il est vrai que si le film fait passer un moment sympathique, on ne peut pas dire pour autant que ce soit du très grand cinéma et encore moins du cinéma inoubliable. D’ailleurs, il développe un aspect presque suranné - pour ne pas dire périmé - qui le rapproche des films voire des téléfilms de notre adolescence et de notre enfance. Il y a juste des thématiques qui s’avèrent juste plus contemporaines comme l’homosexualité et l’identité sexuelle de manière plus générale que ces vieilles productions dont on a oublié le nom. Alors, oui c’est mignon, oui c’est plein de bonnes intentions, oui il y a des velléités éducatives et de bonnes notions inclusives et oui on passe un relatif bon moment, mais tout cela reste bien trop gentillet. C’est peut-être plus un film à destination des enfants (les ados de notre époque trouveront cela niais) que des adultes.

Comme c’est un premier film, on sera donc plus tolérant d’autant plus que Victoria Bedos soigne ses images. On peut aussi voir « La plus belle pour aller danser » comme une petite bluette enfantine et estivale destinée à passer un petit moment sympa en famille. Un long-métrage qui ralliera le père, la mère, le frère, la sœur et même les grands-parents de manière certaine sans pour autant en passionner véritablement aucun. L’atmosphère est du même acabit que celle du carton « La famille Bélier » dont Bedos fille était l’une des scénaristes, populaire et bienveillante. Elle, qui est également actrice à ses heures perdues dans des navets tels que « Vicky », peut se targuer d’avoir voulu délivrer une ode à l’adolescence et ses émois mais aussi à la tolérance. À ce niveau, c’est plutôt réussi et bien amené même si tout cela peut nous apparaître bien trop naïf voire idyllique.

Après, il faut réussir à avaler l’énorme postulat de départ qui consiste à croire que personne ne reconnaît la jeune héroïne déguisée en garçon, surtout pour le nouveau de sa classe pour qui elle craque. Si on ne passe pas outre, « La plus belle pour aller danser » paraîtra ridicule et poussif. Cependant, c’est bien passé dans « Madame Doubtfire » pour ne citer qu’une œuvre où le travestissement était la clé du récit (et de manière plus probante). On peut louer le sens du comique de situation à plusieurs reprises mais on déplore que le contexte du film (et ses acteurs) soit pompé sur le récent « Maison de retraite » en moins amusant (et on ne peut pas dire que ce dernier était un must de la comédie). Heureusement les seconds rôles font le job, de Philippe Katerine en papa poule à Pierre Richard en vieux gay blessé. Divertissant mais totalement inoffensif.

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Critique entière à lire ici : https://doisjelevoir.com/2023/04/25/la-plus-belle-pour-aller-danser-un-feel-good-movie-qui-ose-aborder-des-themes-forts/

"La Plus belle pour aller danser" est une comédie française grand public surprenante qui aborde des thématiques modernes, notamment l'orientation sexuelle d'Emile et l'identité de genre de Marie-Luce. Cependant, le film évite de traiter les aspects difficiles du coming out et des problèmes sociaux liés à l'identité de genre. Malgré cela, il promeut l'acceptation de soi et la tolérance, des valeurs importantes de notre société. La romance est mignonne, avec des personnages attachants comme Emile et Marie-Luce. Les passages en maison de retraite sont décevants et peu drôles, donnant une impression de remplissage. Le casting est réussi, avec une performance remarquable de Brune Moulin en Marie-Luce. Cependant, les acteurs connus comme Firmine Richard et Guy Marchand n'apportent rien de substantiel. La présence de Philippe Katerine dans un rôle inadapté est décevante.

Pour un adulte cinéphile, le film d'enfant ou de pré-ado est souvent un pensum. Bonne surprise pour ce film plein de fraicheur et d'originalité pour traiter du thème très convenu du premier amour et de la transformation des relations parents-enfants. L'idée de la maison de retraite permet quelques drôleries et décalages. Il y a un petit quelque chose de "Neuilly sa mère" dans ce film. Une bonne surprise.

Film axé sur l'adolescence bien réalisé qui confronte aussi trois générations bien différentes âges15,54 et 88. Mitigé sur un certain nombre d'aspect mais c'est bien subjectif et dans l'air du temps. Il n'y a pas l'impression de déjà vu parce que les acteurs incarnent l'histoire. L'histoire est ensoleillée, bien exposée et assez sensible. Ce n'est pas tant une comédie qu'un film traité en comédie qui aurait pu être un drame et c'est la formule qui permet de bien aborder certaines consistances de l'inconsistance humaine.

Très belle comédie... j'ai retrouvé mes 14 ans même si nous n'abordions pas le sujet central du film... les acteurs confirmés y sont excellents et Philippe Katerine très bien dans le rôle du papa veuf... la jeune fille ira très loin ! une perle. Un très très bon moment. Ne pas hésiter.

C'est une belle comédie de Victoria Bedos (fille de et soeur de). Cette famille a du talent !
Ce film trace une situation familiale particulière; Brune Moulin crève l'écran (elle me rappelle Sophie Marceau à la sortie de "La boum" il y a 40 ans), Pierre Richard (88 ans) est un excellent grand père ,et beaucoup de connivence avec l'adolescente.

Brune Moulin et surtout Loup Pinard (la guerre des lulus) sont stupefiants de naturel. Loup Pinard a beaucoup de charisme et de talent. Philippe Katherine est épatant comme toujours. Le film est un tres bon moment de cinéma. Tres sympa et émouvant.

J'ai adoré le film, vu en avant première avec quelques personnes du film notament la jeune et talentueuse Brune Moulin, l'iconique Patrick Paroux, la réalisatrice Victoria Bedos et les deux productrices, qui ont eu le plaisir de répondre aux questions des spectateurs. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, le film est touchant en abordant le sujet de l'adolescence en comédie. Bref a aller voir car vraiment bien