Mon compte
    Petite Fleur
    Note moyenne
    2,6
    481 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Petite Fleur ?

    54 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    6 critiques
    3
    19 critiques
    2
    19 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    labellejardinière
    labellejardinière

    71 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    Voilà une "Petite Fleur" qui hésite entre le pur farcesque, et la fable absurde à morale. Un peu trop, sans doute, pour emporter la conviction du spectateur. Thème et style cependant sortant des sentiers battus : bien ! Melvil Poupaud, en "objet transitionnel" pour crise de couple, domine pour sa part la distribution - délicieusement haïssable, à merci.
    tixou0
    tixou0

    637 abonnés 1 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Il était une fois... Deux fois, dix fois... Voilà une histoire fort peu cartésienne - cela tombe bien : son héros ("Josè") n'est pas quelque écrivain français, mais un dessinateur de BD argentin ! Où le "crime est farpait" (pour la touche gore à la Iglesias - surtout qu'il touche un "cher voisin", "Jean-Claude"). Sauf spoiler: qu'il se répète, chaque jeudi clermontois, la victime "ressuscitant", de semaine en semaine. L'affaire est donc fantasmatique, légendaire, cathartique, à prendre avec des pincettes psychanalytiques (d'autant que le personnage secondaire de "Bruno" y invite...), sur l'air de "Petite Fleur". Et même en "version couple" ("Josè/Lucie"), façon le "bonheur dans le crime" !
    Une ode à... la routine, en fait - décoiffante (au minimum), voire déconcertante. Saluons l'originalité de ton de ce premier film "français" (mais avec de nombreux dialogues en espagnol) de l'Argentin Santiago Mitre (avec l'Uruguayen Daniel Hendler alias "Josè", le Catalan Sergi Lopez en "Bruno", et les Français Vimala Pons/"Lucie" et Melvil Poupaud/"Jean-Claude" - ce dernier à l'étonnant look de danseur de tango...). La réalisation manque cependant de fluidité, et le scénario a tendance à patiner : dommage...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 182 abonnés 3 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2022
    L’affiche jaune annonce un thriller grinçant et décalé et le scénario laisse penser que Melvil Poupaud va se faire descendre par ses voisins dans toutes les postures. Si c’est plus ou moins vrai, “Petite fleur” s’avère surtout une comédie mollassonne qui hésite à jouer au boucher dans le second degré et qui marche plutôt sur des œufs pour se prétendre audacieux sans froisser personne. On a d’ailleurs franchement du mal à lire toutes ces critiques de professionnels scandant l’hilarité du film. L’ont-ils réellement vu ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Michel C.
    Michel C.

    239 abonnés 1 381 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2022
    Voici encore une comédie en dehors des sentiers battus !! Le scénario est surprenant et j'avoue assez osé. L'ordinaire est associé au Trash sans frontière et presque sans limite. Melvil Poupaud (Jean-Claude) crève l'écran par son look, son aisance, son élégance, et laisse qu'une surface médiatique limitée à Vimala Pons (Lucie).... très remuante et engagée. Par ailleurs Sergi Lopez (Bruno) très bon en psy gourou. Une certaine ressemblance à l'esprit "Chabrol", à des plastiques propres aux films d'anticipation...Quant au personnage principal Daniel Hendler (José), le "méchant" qui n'en a pas les traits, possède par contre un ultra chouette coup de crayon, en créateur de BD (Dessins magnifiques). L'action se passe au centre de Clermont-Ferrand , donc de la France, et le décor d"ensemble est plutôt sombre et triste, ce qui ne nuit pas à l'ambiance, au contraire. Petite Fleur en est même drôle....et les airs de Jazz, ainsi que la superbe collection de disques et instruments, concourent au côté "agréable". Mais il y a aussi l'envers du décor, un peu lent, compliqué.. difficile à suivre, qui me laisse un goût d’amertume et de retenue...!!**
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Ce film est un petit bijou. Il faut admettre d’être bousculé au début du film par des scènes de violence qui semblent gratuites. Puis, soudainement, tout s’éclaire et devient métaphorique, révélant un scénario d’une grande subtilité et d’un romantisme absolu. Nul meurtre ni réincarnation journalière en vérité, le personnage désagréable et suffisant joué par Mevil Poupaud n’étant autre que la matérialisation de l’inconscient de José, le héros du film. Au terme d’aventures conjugales multiples, notamment marquées par des séances de thérapie collective de Lucie, seule d’abord puis en couple avec José ensuite, avec un gourou/analyste interprété par Sergi Lopez, José va enfin pouvoir exorciser ses démons tout en finissant par démasquer la véritable personnalité du gourou qui est avant tout un escroc miné par sa passion pour la belle Lucie.

    Le scenario est inventif, très bien construit, finement mis en images. L’interprétation est remarquable, avec une mention spéciale pour la séduisante et volcanique Vimala Pons, au sommet de son art. A noter une apparition tout en autodérision de Hervé Vilard en artiste décalé, mélancolique et ringard, chantant dans une boîte de nuit clermontoise.

    Pour finir, ne faîtes surtout pas confiance à cet affreux Jean-Claude/Melvil Poupaud dans sa recommandation du Chateaugay. S’il s’agit d’un cru de la plus vieille vigne de France, du côté de St Pourcain sur Sioule, il se révèle à la dégustation comme l’un des pires tord-boyau qu’il est possible de boire dans notre beau pays. Rien que pour cela, la fin tragique qui est celle de ce personnage me semble entièrement méritée !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    165 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Un film qui se veut comédie macabre et qui aurait peut-être pu être bon s'il l'avait vraiment été (une comédie macabre donc).
    La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/06/petite-fleur-de-santiago-mitre-deroutant.html
    Max O.
    Max O.

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2022
    Petite fleur est une reflexion sur la routine et l’usure du couple sous forme de comédie noire.

    Avec son récit absurde et sa direction d’acteurs parfois proche de l’impro, le film est aussi libre qu’un film d’étudiants (et c'est tant mieux!). Pourtant les gags tombent à plat, et à l’arrivée, le messsage est plutôt confus.
    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2022
    Re-meurs un autre jour ! ou autrement dit, un petit meurtre entre amis, le jeudi de préférence, permet d'entretenir solidement une amitié. Fantasme ou réalité, en plein dans l'absurde, Petite fleur s'éloigne quelque peu des territoires habituellement arpentés par l'Argentin Santiago Mitre (Paulina, El Presidente ...), chantre d'un cinéma militant. Située à Clermont-Ferrand, l'action du film, équitablement parlé en français et en espagnol, au-delà de son "burlesque" de répétition, explore les fondements d'un couple moderne où la femme travaille et où l'homme reste à la maison pour s'occuper de leur bébé, avec quelques visites régulières au cher voisin, afin de déstresser. Bien qu'un peu faible dans sa mise en scène, Petite fleur réussit à presque nous convaincre dans cette version assassine d'Un jour sans fin et s'avère être un terrain de jeu idéal pour des acteurs aussi talentueux que Melvil Poupaud, Vimala Pons et Sergi Lopez. Sans oublier Daniel Hendler dont l'aspect Buster Katonien prend toute sa saveur, en opposition complète et savoureuse aux situations auxquelles il est confronté dans cette Petite fleur suavement vénéneuse. Tout cela n'est pas très sérieux, évidemment, et donnerait presque envie d'aller passer un week-end en Auvergne, histoire d'extérioriser la violence que la société nous oblige à réprimer. Avec plus de modération que le héros du film, cela va sans dire.
    PLR
    PLR

    410 abonnés 1 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Énigmatique, intrigant, loufoque et... gore pour quelques scènes (sans limite !). Ce genre de scénario retient l’attention par l’ambiance qu’il restitue. Les spectateurs les plus rétifs aux sous-titrages regretteront sans doute de très longs dialogues dans la langue de Cervantès (origine sud-américaine des protagonistes oblige). Le couple autour duquel tournent les multiples questions existentielles posées, à renfort d’un inénarrable psy quelque peu gourou, est bien sympathique. Chacun peut s’y reconnaître. Tout comme chacun pourra aussi ouvrir les yeux sur la grisaille d’une ville de province, Clermont-Ferrand ici, mais transposable bien ailleurs... là où habite la majorité d’entre-nous. Je ne suis pas sûr d’avoir complètement saisi tout le message. A revoir peut-être pour mieux cerner certaines subtilités. A classer dans la catégorie des films différents qu’apprécieront ceux qui aiment découvrir ou possèdent une carte d’abonnement illimité leur offrant davantage le loisir de sortir de la programmation grand public habituelle. On n’est pas loin de l’Art et Essai. On est en tous cas dans le cinéma dit indépendant.
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2022
    C'est une histoire de mort ou de vie? La 1ère partie installe la trame avec des musiques originales anxiogènes entrecoupées de Sidney Bechet : la routine de l'assassinat... Comédie décalée argentine avec des acteurs espagnol, uruguayen et français à Clermont-Ferrand... Avec les 4 acteurs principaux géniaux!
    La 2ème partie s'enlise un peu avec les problèmes de couple mais le twist final interpelle.
    Quel objet cinématographique étrange!
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Euh... Comment décrire ce que je viens de voir ? Comment mettre des mots sur le pur calvaire que j'ai enduré en regardant ce film ? Je vous garantis que je me pose la question. Dès le début, c'est-à-dire les 10 premières minutes grosso modo, j'ai senti que ça n'allait pas le faire du tout. Rien ne va dans ce fourbi. A aucun moment l'histoire (pourtant pas dégueulasse sur le papier) n'est développée ne serait-ce qu'un minimum du minimum. Juste une idée quelque peu cynique balancée à la va comme je te pousse en étant persuadé que ça suffira à tenir la distance sur 90 minutes. Navrant, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Rien à se foutre sous la dent. Pas une scène cocasse, pas une réplique qui tue, pas de rythme, que dalle. Tout n'est qu'ennui, lourdeur et parfois complètement ridicule. Et je n'ai même pas envie de parler de l'interprétation minable de l'ensemble du casting et d'ailleurs, je n'en parlerai pas, je dirai simplement que je n'ai rarement vu une prestation aussi nullissime que celle que nous sert Hendler. Allez, on scelle le couvercle sur la poubelle avec une soudure à l'arc mastoc et on fout tout ça à la mer, ça ne mérite pas d'autre place.
    tupper
    tupper

    118 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    L’objet est fascinant à regarder. Surréaliste, absurde, dérangeant, avec de réelles qualités de réalisation et d’interprétation. Mais au moment du bilan cette apparente complexité laisse place à un choix décevant entre « j’ai rien compris » ou une interprétation basique sur le role de la routine dans le couple. De ce que j’ai lu par ailleurs l’intention semble bien être la 2ème solution. J’aurais préféré rester sur l’impression moins décevante d’être face à une œuvre qui me dépassait.
    velocio
    velocio

    1 180 abonnés 3 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Un réalisateur argentin qui vient tourner son 4ème long métrage à Clermont-Ferrand, voilà qui n'est pas banal. Certes, l'acteur principal, Daniel Hendler, est urugayen et les dialogues avec sa compagne française sont le plus souvent en espagnol, tout au moins au début du film. Daniel Hendler interprète le rôle de José, un dessinateur de BD originaire de Rosario, la 2ème plus grande ville de l'Argentine, ville de naissance de Che Guevara et de Lionel Messi. José a suivi en France sa compagne Lucie mais il ne fait guère d'effort pour se mettre au français. Très vite, c'est lui qui va devoir s'occuper d'Antonia, leur fille, le travail que José avait trouvé à Clermont-Ferrand ayant eu une durée très limitée alors que Lucie, elle, a trouvé un travail très désagréable, mais stable. Mis face à face, alors qu'il est à la recherche d'une pelle, avec Jean-Claude, un voisin amateur de jazz traditionnel et puant de suffisance, José est pris d'une pulsion meurtrière, finalement sans conséquence puisque Jean-Claude s'avère le lendemain être toujours vivant. José va en arriver à une forme de répétition, un nouveau "meurtre" de Jean-Claude ayant lieu tous les jeudis, alors que Lucie, elle, en état de quasi burn out, tombe dans les "filets" d'une espèce de gourou aux origines catalanes. Soyons franc : la première partie de ce film est brillante et savoureuse mais, passé son mitan, on a l'impression que le réalisateur peine à trouver une suite qui soit aussi brillante, aussi savoureuse. Vimala Pons prouve une fois de plus l'étendue de son grand talent et Daniel Hendler est excellent. Le rôle de type ignoble qu'on n'irait pas jusqu'à tuer mais à qui on donnerait volontiers des claques convient parfaitement à Melvil Poupaud et Sergi López est meilleur que d'habitude dans le rôle de Bruno, le psy gourou.
    Nata Vedmed
    Nata Vedmed

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Assez médiocre.
    Ça glisse d'un retournement de cliché à un autre, et ça tourne en rond, ça s'accroche à des punchlines qui disparaissent aussi vite que l'instant qui les a vues paraître, et ça finit en rond pour arriver nulle part.
    Yves G.
    Yves G.

    1 301 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 août 2022
    José (Daniel Hendler) est un dessinateur argentin en manque d'inspiration. Il s'est installé en France, à Clermont-Ferrand avec Lucie (Vimala Pons) qui vient de lui donner un enfant. Epuisé par l'éducation de leur enfant, le couple s'enfonce dans la routine. Deux rencontres vont peut-être l'en sortir : avec un voisin horripilant (Melvil Poupaud) et avec un psychologue limite gourou (Sergi Lopez).

    Le réalisateur argentin Santiago Mitre ("El Presidente") est venu tourner en France l'adaptation du roman de son compatriote Iosi Havilio. Son pitch et sa bande-annonce flirtent avec le fantastique ou, pour utiliser une expression souvent répétée pour caractériser la littérature sud-américaine, avec le réalisme magique : un homme en tue un autre qui, chaque semaine ressuscite.

    Une fois engagé dans ce chemin, le scénario n'a guère d'autres possibilités que les deux qui se présentent à lui : ces meurtres répétitifs ont une explication logique... ou bien n'en ont pas. Et s'ils n'en ont pas, c'est, sauf à perdre la raison, qu'ils sont une métaphore. Oui... mais une métaphore de quoi ?

    Je crois avoir compris qu'il s'agit d'une métaphore du couple, de l'ennui qui le menace, de la nécessité de sortir de la routine qui le gangrène lentement. Mais je n'en suis pas absolument certain.
    "Les Cahiers du cinéma" sont plus catégoriques : "Le propos de "Petite fleur" est transparent : la libido, ferment de l’amour comme de la création artistique, ne peut survivre sans charrier avec elle une part de violence." Soit... L'idée se défend.
    Mais c'est sa mise en scène qui pose problème. Car cette idée, pas follement originale, ne suffit pas à elle seule à porter un film. Passé le plaisir qu'on prend à voir le personnage joué par Melvil Poupaud se faire assassiner chaque semaine, le film fait du surplace.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top