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    Memory Box
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    Bdfoucher
    Bdfoucher

    46 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    Memory Box du couple à la ville Joana Hadjithomas et Khalil Joreige est un excellent film qu’on regarde avec une charge émotionnelle forte quand on connaît le Liban, quand on y a vécu sans pour autant avoir son destin lié à celui de ce pays déchiré depuis si longtemps.

    L’histoire, fort bien écrite, se résume à peu mais s’y développe à l’image de tous ces instantanés qui s’affichent à l’écran. Maia qui vit au Canada reçoit un beau matin, jour de Noël, une boite qui contient les souvenirs expédiés pendant la guerre civile libanaise à une amie partie pour le Canada. Il y a là cahiers d’écriture, photos, cassettes, coupées de journaux, tickets de cinéma et même des odeurs. Un monde de souvenirs qui intrigue Alex, la fille de Maia, qui ne sait rien de la jeunesse de sa mère, entre 1982 et 1987 (elle a de 13 à 18 ans) et de l’histoire de son pays à part quelques bribes d’histoire officielle distillée par la la propre mère de Maia, Téta. Alex découvre en cachette un monde qui lui a totalement échappé et que les deux femmes, Maia et Téta, ont tenu secret et cherche à oublier depuis qu’elles ont quitté le Liban après la mort du père, instituteur qui se retrouve sans travail après le bombardement de son école.

    Le dévoilement du passé si soudainement ramène à la réalité ce qui a été longtemps enfoui, des moments intenses, une vie et des lieux disparus, des visages qui s’animent à nouveau, des tubes de l’époque et la violence d’une époque où la peur était toujours présente. Les photos débordent de leur papier vieilli pour passer dans la réalité. Certains secrets longtemps maquillés ressurgissent aussi. C’est convaincant et très bien conduit - très bonne casting avec l’émouvant visage de RIm Turki- et le récit non linéaire, qui prend parfois l’allure d’un clip est très séduisant pour traduire ce mélange de peur et de joie de vivre qui alternent en permanence quand on vit sous les bombes et que la vie continue malgré tout.

    Tout le cinéma ou presque de Joana Hadjithomas et Khalil Jareige tourne autour de l’échelle du temps. Faut il se souvenir ou se tourner vers le futur? oublier ou témoigner (« Je veux voir » en 2008) ? dissimuler ou raconter et transmettre? Memory Biw est certainement, de ce point de vue , l’opus le plus accompli. Au Liban, on n’a jamais pu écrire l’histoire de la guerre civile et les violences de 2006 ont laissé intactes de profondes meurtrissures. Chaque famille y a abandonné quelque chose, ceux qui sont partis et ceux qui sont restés.

    Il y a une boîte à souvenirs dans chaque maison et la question de savoir s’il faut ouvrir les yeux ou les fermer est toujours sans réponse. La guerre hante les esprits comme elle hante le cinéma qui l’interroge et interroge le destin qui est une ligne brisée : Maroun Bagdadi, Ziad Doueiri, Philippe Aractingi, Nadine Labaki pour n’en citer que quelque uns. A la fin du film, Maia retourne au Liban, tirée par ses souvenirs et avec sa fille Alex qui découvre son pays qu’elle ne connaît pas. Elle retrouve ses amis et son amour de jeunesse, tous restés ou revenus. Téta qui n’est pas venue demande de Montréal à Alex de lui ramener une photo du soleil. Le soleil qui monte et puis se couche dans une image en boucle, circulaire, trace le cycle des jours, sans fin. Le Liban ne meurt pas.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Film complètement raté, extrêmement ennuyeux et soporifique. Interprétation aléatoire qui m'a laissé de marbre. Aucune émotion. Assurément une fiction pesante et maladroite.
    Alya Joreige
    Alya Joreige

    5 abonnés Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Ce film suscite une émotion folle qui s’intensifie graduellement et nous transporte complètement. Memory Box, loin d’être naïf, est une vraie transmission et redonne de l’espoir et du courage à toutes les générations libanaises.
    Théo
    Théo

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Nous sommes face à un film qui bascule entre deux réalités temporelles : celle d’Alex au Canada en 2022 et celle de sa mère, Maïa, au Liban dans les années 80. On voit donc l’histoire évoluer au fil des lectures des carnets de Maïa, à travers une mise en abime des souvenirs/découvertes selon les points de vue des deux jeunes femmes, qui comme le découvre Alex, ont plus de points communs qu’elle ne l’imaginait. La lecture des carnets permet également de montrer le Liban sous deux angles opposés durant cette période de conflits avec d’un côté l’atmosphère pesante, stressante et morose du temps de la guerre, des explosions et des attentats, et de l’autre l’envie de liberté, d’expression et d’expérience de la jeunesse illustrée par Maïa. Ce film nous présente ainsi un rapprochement mère/fille émouvant, au dur coût d’un pardon avec le passé.

    Le film est construit au travers des carnets nous offrant un montage dynamique et assez atypique. Les photographies prises par la mère au Liban sont assemblées pour créer un microfilm à la manière d’un phénakistiscope. D’autres sont travaillées pour donner plus d’impact à ce qui est raconté. On retrouve par exemple un plan de Maïa regardant le ciel dans une voiture. À chaque bombardement l’image vient se consumer afin de créer un ciel jaunâtre aux couleurs insipides et morbides de la guerre. Cependant, tous ces plans ne seraient pas si impactant si la bande son n’avait pas été aussi remarquable. On y trouve un mix de musiques entrainantes des années 80 qui viennent adoucir et entrainer une sorte de mélancolie face aux horreurs dépeintes, créant ainsi un contraste d’autant plus percutant. Enfin, un monde sépare ce que l’on voit et ce que l’on entend, la complexité de la vie et l’envie de s’amuser, Maïa en 1980 et Maïa en 2022.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2022
    C’est une réalisation du duo de cinéaste libanais Khalil Joreige et Joana Hadjithomas. Ils se sont inspirés du vécu de cette dernière pour le scénario écrit avec Gaëlle Macé. Memory Box a été dans la sélection des Berlinale 2021.



    L'histoire vécue va être intense par le contexte de cette boîte à mémoire, la guerre du Liban de 1982 à 1988. À travers ces cahiers, lettres et cassettes, Alex va découvrir sa mère. Celle-ci ne lui parle jamais de son passé, et les découvertes sont donc nombreuses. Cette boîte va tout changer dans la vision des choses d'Alex. Il est prenant de voir sa prise de conscience. Elle va être comme bloquée entre le passé et le présent.

    Ce concept, de relire et réécouter le passé, est génial. On revit totalement les années 80 au Liban. L’avancée se fait progressivement. Nous allons passer d’une vie “normale” à l’agitation du conflit. L’immersion est totale. Il faut dire que le style est incroyable. C’est un plaisir tant visuel qu'auditif de vivre cela. Entre les vieilles photos, les bandes audios de l’époque, les reconstitutions ou encore les passages plus en dessins, l’atmosphère créée est géniale. Difficile de ne pas être pris aux tripes par cette expérience. C’est la guerre vue autrement, mais tout aussi poignant dans le récit. Au passage, la bande originale est un délice.

    La jeune Manal Issa nous livre une belle performance. Il y a une certaine justesse dans son jeu. Tout comme celui de sa version adulte, la mère d'Alex, jouée par Rim Turki. Par contre, le feeling passe moins avec Paloma Vauthier qui en fait un peu trop. Pourtant, son personnage est le plus riche de tous avec cette jeune adolescente en quête de racine.

    En matière d’expérience de visionnage, ce film est un coup de cœur. Le problème est tout ce qu’il y a autour. Autant, l’idée de boîte à mémoire est géniale, par contre l’histoire “présente” qui l’entoure l’est beaucoup moins. On note quelques incohérences dans le scénario. Cela va ternir un peu l'intensité émotionnelle que les souvenirs peuvent créer. C’est un peu à l’image du final lunaire. Malgré la situation libanaise actuelle, les réalisateurs voulaient terminer sur une note positive. Résultat, on a l’impression que c’est beaucoup trop forcer comme baisser de rideau. Pour autant, malgré ces petits accrochages, Memory Box est un film à voir.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    112 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2022
    Un formidable film, tant sur le fond que sur la forme. Un film émouvant et galvanisant.une ode à la vitalité de la jeunesse malgré les bombes. Un filmant plaisant à voir grâce à son energie, sa tendresse et son inventivité.
    A ne rater son aucun prétexte.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Les intentions sont bonnes, on le sent. « Memory Box » est une œuvre originale et d’une grande sincérité. Mais comme le dit l’adage les meilleures intentions ne font pas toujours les meilleurs films et c’est ce qui se passe ici. On a la constante impression, confirmée par la facture même du long-métrage, que l’on nous sert un album de souvenirs familial auquel on reste en surface. C’est clairement une œuvre sur la mémoire, comme son titre l’indique, et sur la transmission d’un passé douloureux entre trois générations. Le problème est que ce patchwork de souvenirs de toutes sortes (photos, cassettes, vocaux, ...) censés imprégner les personnages du présent laisse le spectateur sur la touche. Trop personnel et en même temps refermé sur lui-même, on n’adhère un peu au début et, plus le film avance, plus on décroche.



    En revanche, le duo de réalisateurs, que l’on sent très inspiré par le documentaire, ose beaucoup de choses sur la forme. Des photos qui se vieillissent au rythme des bombardements sur Beyrouth ou des fondus sur l’image qui confondent passé et présent, le visuel est en accord avec la proposition de cinéma qu’ils nous offrent. On ne peut le nier. La mise en scène est donc moderne et novatrice et en adéquation avec cette boîte de souvenirs. De plus, la bande originale très eighties est un régal pour les oreilles. Il n’empêche, on n’accroche pas. Ou que très rarement. Et le long-métrage dans son ensemble nous apparaît maladroit, d’autant plus que l’interprétation n’est pas toujours à la hauteur.



    On voit donc défiler cet album de souvenirs du passé qui mêle petite et grande histoire mais sans que la première éclaire la seconde véritablement. Et inversement. Le spectateur a la désagréable impression de passer à côté du film et de rester extérieur à cet album de famille se voulant pourtant fort en émotions et empli de belles choses. « Memory Box » est peut-être le type même d’œuvres qui en renversera certains, peut-être davantage touchés par l’histoire du Liban ou du déracinement, mais qui laissera les autres de marbre par manque de clés de compréhension. Le fond est complexe, on le sent, mais bien trop survolé. Les cinéastes tentent de le simplifier en jouant sur le sensoriel mais on se dit très vite qu’un documentaire aurait peut-être été plus adapté à cette histoire inspirée d’une véritable correspondance. Ou quand la forme surprenante n’épouse jamais vraiment le récit...



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    avventura
    avventura

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Le film a une bonne intention à la base surtout avec les tristes évènements en cours dans un pays comme le Liban qui souffre de la gestion lamentable de ses dirigeants avec un people exsangue. Malheureusement, le caractère mémoriel de Memory Box est faible. C’est dommage car le sujet est là mais les personnes sonnent creux avec peu d’empathie envers chacun. A voir sur une plateforme au mieux.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Un film riche de multiples facettes, on ne s'y perd pas, au contraire chaque thème éclaire l'autre pour mieux le valoriser.
    C'est déjà l'histoire de ces trois femmes Téta, Maia, Alex, trois générations,  confrontées au passé qui s'impose dans le présent pour permettre l'avenir. Retour aux racines de sa vie pour mieux vivre et se construire. Leur lien générationnel, relations mère-fille ponctuées de silences, de leurs non dits. Secret ou secrets de famille.
    C'est aussi le Liban en 1980, Beyrouth en  guerre, Beyrouth détruit. Alors il faut accepter, dépasser les traumatismes d'une jeunesse sacrifiée.
    Accepter son histoire:  son histoire personnelle et  l'Histoire de son pays.
    Il faut applaudir le travail sur  l'image entre photos, films super 8 et dessins pour présenter l'avant. Je pense à cet autre film  " Sous le ciel d'Alice" qui parle de cette période de guerre et qui a utilisé aussi des trucages graphiques ; comme si les souvenirs douloureux ne pouvaient être transmis  que par des subterfuges, des  photos montages, comme s'il fallait le prisme de la fantaisie pour rendre cette réalité historique  supportable.
    La bande son est génialissime et porte le récit encore plus haut,  Blondie " one way or another" !
    Une réussite liée à la grâce des deux jeunes actrices et à la complicité du jeu entre chaque comédiennes.
    Que dire ? Oui j'ai aimé.
    le_criticoeur
    le_criticoeur

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Premier coup de coeur de 2022 pour ce film franco-libanais. Tand de beauté et pureté dans ce film, tant d'émotions, tant de joie et de bonheur. Une relation mère-fille magnifique et réaliste, il y a une véritable évolution de chaque personnage et des relations entre chacun. Une histoire de fiction agrémentée de détails de la vie personnelle des deux réalisateurs, ce qui ajoute une
    dimension très touchante au film. Le scénario est parfait et très original mélengeant une ambiance des années 2010 et 1980 avec justesse.
    La réalisation est très innovante par moment comme très proche d'autres réalisations comme Gondry ou Sofia Coppola pour créer une humeur à part entière et séduisante. Enfin, le casting est très bon avec des acteurs et actrices que l'on va très probablement retrouver vite au cinéma. Foncez le voir à sa sortie en salles le mercredi 19 !
    FaRem
    FaRem

    7 539 abonnés 8 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2022
    Maia, qui vit à Montréal avec sa fille Alex, a toujours refusé de lui parler de son passé. Une manière de la protéger, mais aussi de se protéger de ces douloureux souvenirs. Un jour, la veille de Noel, elle reçoit un gros carton qui comme une boite à souvenirs contient toutes les affaires qu'elle avait accumulées pendant la guerre du Liban. Curieuse d'apprendre à connaître sa mère, Alex décide de jeter un œil au contenant de cette mystérieuse boite. La manière dont Joana Hadjithomas et Khalil Joreige racontent leur histoire est très originale. J'ai adoré découvrir la vie de cette jeune femme à travers ses souvenirs. Il y a des flashbacks, mais c'est surtout à travers des écrits, des photos et des cassettes audio que l'on découvre tout, ce qui fait toute la particularité du film. C'est presque comme l'ancêtre des réseaux sociaux avec Maia qui faisait tout ça pour raconter son quotidien à son amie partie à l'étranger. Un exutoire, mais aussi une envie de tout documenter par peur de voir tout disparaître. "Memory Box", c'est aussi ce devoir de mémoire, l'importance de la transmission à la nouvelle génération. Le concept, aussi original et créatif soit-il, ne fonctionne pas pendant 90 minutes. On veut parfois plus que ce qu'il a à offrir et cela se ressent sur le récit qui s'essouffle un peu en cours de route. Cependant, "Memory Box" reste un film agréable et immersif avec de beaux moments malgré un sujet de fond assez lourd.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 818 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Avec en toile de fond la guerre du Liban, une sorte d'album intime d'une ado devenue mère et feuilleté par sa fille, 20 ans plus tard. Une façon de découvrir ce que pouvait vivre et ressentir alors son propre parent dans les années 80. Une tranche de vie relatée également via des flashbacks, teintée de nostalgie qui a une incidence psychologique sur le présent et les rapports entre fille et mère. Au delà du constat d'état de guerre,
    de l'intention louable, ce drame (lourd) s'attarde sur des plans descriptifs, une narration plate où les époques se mélangent. L'ensemble, pas toujours bien interprété, s'étire et manque d'émotion.
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Alex est une jeune adolescente d’origine libanaise. Sa mère, Maia, et sa grand-mère, Téta, se sont installées au Canada une trentaine d’années plus tôt. Un carton livré le jour de Noël lui permet de plonger dans leur passé et de comprendre les motifs de leur exil.

    Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sont tous les deux nés en 1969. Ils ont passé leur adolescence au Liban pendant la guerre avant d’en partir. Les carnets, les cassettes audio, les tickets de cinéma qu’on voit dans le film sont précisément ceux que Joana a gardés de cette époque. La musique new wave qu’on y entend est celle, déjà mondialisée, qui a bercé l’adolescence de tous les jeunes du monde qui ont grandi dans les 80ies.

    "Memory Box" est un film profondément nostalgique sur l’adolescence et sur la perte. On imagine volontiers l’émotion ressentie par ses réalisateurs en l’écrivant et en le filmant. Ce plaisir mélancolique un peu égoïste, ils le font partager aux Libanais qui ont vécu le même traumatisme de l’exil. Pas sûr qu’il touche grand-monde au-delà de ce cercle forcément étroit sinon les spectateurs nés à la fin des 60ies et au début des 70ies.

    Pas sûr en particulier que l’autre sujet du film, la transmission du souvenir, émeuve. Car il est trop rebattu. Et il est desservi par la piètre interprétation de l’actrice qui joue Alex. Ses scènes avec sa grand-mère et avec sa mère sont aussi artificielles que des telenovelas mexicaines. En revanche, on retrouve, sous les traits de Maia jeune, Manal Issa, la révélation de "Peur de rien", qu’on avait revu sans déplaisir dans "Ulysse et Mona" et "Mon tissu préféré". Et on se prend à regretter que, dans la succession des flashbacks entre le Canada d’aujourd’hui et le Liban d’hier, une part plus grande n’ait pas été laissée aux scènes reconstituées dans le Beyrouth de la guerre. C’est pour lui qu’on était venu voir le film. Et c’est de lui dont on ressort frustré.
    circusstar
    circusstar

    115 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Que d'émotion ! Le passé morcelé et meurtri reconstitué par bribes de photos, de pensées, d'enregistrements. La guerre du Liban vécue de l'intérieur. Un film original, bouleversant, un moment magique, plein de grâce. J'ai adoré !
    SarahDevot
    SarahDevot

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2022
    Ce film est très ambitieux et j'admire pas mal de scene la dedans mais en totalité il y a tellement de faiblesse au niveau du scenario et du jeu que ca gâche toute l'experience. En plus j'ai été voir ce film avec un amie libanaise qui a trouver ce film complètement insultant vis a vis leur vécu au Liban et qui montre la villes et ses habitant d'un point de vue très bourgeois et privilégier.
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