Avis : De son vivant - Page 9

Quel ambitieux défi auquel s’est confronter la réalisatrice Emmanuelle Bercot ? Celui de proposer un film d’auteur sur le monde des soins palliatifs (sujet peu traiter chez nous malgré son importance) ; tout en y proposant une réflexion humaniste et profonde sur le rapport que les personnes entretiennent avec la mort, et l’art ? Partant de ce postulat, ce drame partait avec de sérieux handicaps, d’autant plus quand on sait que le public est de plus en plus exacerber par ce cinéma d’auteur qui proposent autant de navets que de réelles merveilles.

D’ailleurs, le nombre d’entrée qu’à fait le film au cinéma (à peine 165 milles) m’avait convaincu de ne lui laissez aucune chance. Quelle erreur ! Car «De son Vivant» est un film finement penser de A à Z. Travailler de fond en comble. Tout y est incroyablement juste dans l’histoire et limpide. Et ce concept (soins palliatif, réflexion sur la mort et l’âme) qui sembler sur le papier complètement borderline fonctionne à merveille, grâce au travail intelligent de Emmanuelle Bercot et sa coscénariste dès le début. Et notamment grâce au personnage principal superbement interpréter par Benoit Magimel qui fait le lien entre tous. Ce dernier est d’ailleurs impressionnant de justesse et de retenue. Habitant véritablement son personnage durant ses 2h30 de film. A la fois sensible et pudique, le personnage de Benjamain révèle celui de Benoit comme jamais auparavant. Et au vue de cela, Magimel n’as pas voler son César du meilleur acteur.

Catherine Deneuve y est d’ailleurs tout aussi impressionnante de charisme et d’ exactitude. Ce rôle est certainement l’une des plus belles compositions qu’elle ai proposer ces dernières années. Car elle aussi s’avère bouleversante. Il y a d’un côté le grand Benoit Magimel et de l’autre la grande Catherine qui aurait mériter aussi une nomination au Césars. Mais ce film est aussi à voir pour la réalisation simple et authentique de Emmanuelle Bercot. Cette dernière est sans artifices, belle et sincère. Lente mais jamais ennuyeuse. La réalisation est au plus proche des acteurs et des personnages. Le tout englober d’une superbe et émouvante bande son signer Eric Neveux et d’un très bon montage.

En conclusion, jamais Emmanuelle Bercot n’aura était si en adéquation avec l’un de ses sujets. «De son Vivant» est assurément son chef d’oeuvre et son film le plus accessible. Tantôt déchirant tantôt surprenant, «De son Vivant» est surtout une belle montagne russe servit par une réalisation fine et juste et deux acteurs magnifiquement emporter par la ferveur du sujet. D’un côté la grande Catherine, de l’autre le grand Benoit. Vraiment un chef d’œuvre qui aurait mériter plus de nominations et qui mérite en tout cas le détour.

Les acteurs jouent juste mais l'histoire est beaucoup trop lente. Se rajoute les échanges lors des cours de théâtre et ça devient interminable. Le déroulé est attendu, zéro surprise et malgré l'horreur que traverse le malade, je n'ai pas réussi à le trouver touchant.
Seul le rôle du médecin apporte une humanité contrôlée mais j'ai beaucoup de mal à croire à tant d'implication car en réalité, ils voient beaucoup de malades et n'ont pas autant de temps !
Dommage, vu le casting, j'espérais beaucoup mieux !
2,8/5

Rien à redire. Histoire bouleversante, message important et inspiré de vraies personnes, acteurs impeccables, une pépite!

alors là respect au casting et en particulier à B. MAGIMEL
le film repose entièrement sur la direction d' acteur et dans un second temps sur la réalisation
le cadrage des acteurs est très justement dosé, l' ambiance est là
c 'est vraiment un beau cas d 'école pour ce qui est de la symbiose entre l' acteur et le cadrage de la mise en scène
un sujet délicat et " traité" de manière maitrisé à aucun moment la réalisation a versé dans l' émotionnelle gratuit bref un grand moment de cinéma dans toute ces lettres de noblesse
je mettrais quand même un bémol sur l' amourette entre b .Magimel et c. de. France qui n était pas vraiment nécessaire

Film traitant de la fin de vie d'un malade du cancer du pancréas. Le sujet est lourd mais il est traité avec légèreté et beaucoup d'humour. Puissant et touchant

Un film bouleversant qui traite de la maladie, de l'acceptation de la mort, du chemin à parcourir....La maladie et son issue vue par les soignants mais aussi par les proches et par le malade lui même. Un film à voir à tout prix

ça fait du bien devoir Benoît Magimel aussi bouleversant...
Bravo Mme Bercot...
une claque émotionnelle...
Du très beau cinema

Ce film est bouleversant ... Les larmes aux yeux, Benoit Magimel est bluffant. On prend une énorme claque dans la figure en voyant ce film. La mort, nous devant la mort, bravo a l'équipe

Pas un mélo, un film sur la vie, Emmanuelle Bercot toujours juste dans tous les films qu elle réalise, tiens là son grand film,avec en prime une Catherine Deneuve dans un de ses meilleurs rôle et Benoît maginel bouleversant .

Absolument magnifique !
Le plus beau film d'Emmanuelle Bercot, porté par des acteurs merveilleux. Simplement immanquable.

Je vais avoir du mal à parler du dernier film d'Emmanuelle Bercot, "De son vivant", soyez prévenus. Il me semble que c'est l'un des films les plus dur que j'ai vu sur le sujet de la fin de vie, tant la rigueur brutale qui fait la force du cinéma de la réalisatrice (déjà sur "La tête haute") fait ressortir tout ce qu'il y a de plus humain et de plus difficile sur le thème de la mort, et la fin de la séance fut particulièrement difficile pour moi.

Jamais voyeuriste, toujours honnête sans tomber dans le mélo, "De son vivant" déploie toute sa force pour nous accompagner dans la fin de vie de Benjamin (Magimel absolument sublime), en abordant la question des regrets, de nettoyer le bureau de notre vie, et en portant un respect immense à ces gens qui feront partis des dernières rencontres de notre vie : ceux qui nous accompagnent dans cette épreuve difficile, jusqu'au dernier instant. Mention pour le professeur Sarda, qui peut jouer un peu faux par moment (ce n'est pas son métier c'est normal) mais qui apporte au film la réalité de l'accompagnement dans l'épreuve et comment le chemin vers la fin se construit.

Difficile d'en parler, difficile de voir ce que je retiendrai du film tant les nombreuses intrigues se mélangent à mon propre vécu. Il restera pour moi une direction de la photographie certes naturaliste mais offrant un travail de la lumière naturelle tout en subtilité, un casting dans l'ensemble impeccable, des images douloureuses qui me resteront en tête. Au delà de cela, je retiendrai la philosophie du film, du moins ce que j'en ai perçu, à savoir que lorsque la mort vient à nous et qu'il n'y a plus qu'un seul futur à construire, c'est l'instant où nous sommes suceptibles de nous ouvrir à tout ce qui fait le présent de notre existence : les petites attentions, les gens qui sont là, les émotions d'un instant, et une certaine absurdité hasardeuse des choses, en décalage avec le plan de l'existence, qui participe à définir notre humanité.

Il y a des films qui ne laissent pas indifférent et d'autres qui ne s'oublient pas. Ce film fait partie de la deuxième catégorie. Du bel ouvrage pour regarder la mort en face et le courage de laisser partir ceux qu'on aime. Deneuve toujours parfaite et Magimel immense. Le César du meilleur acteur sera pour lui !

Un sujet pas facile à traiter, mais cela est fait tout en délicatesse et en émotions. Le traitement n'est pas glauque, on comprend mieux le parcours et les problématiques que peuvent suivre les malades en fin de vie, l'importance de l'accompagnement et du dialogue avec l'entourage. Sans être moralisateur, le médecin est compréhensif et empathique, on comprend la difficulté de son métier et le courage et la psychologie qu'il doit développer. Benoit Magimel est magistral, et Catherine Deneuve excellente dans le rôle pas évident d'une mère qui voit son fils partir.

Acteurs époustouflants (y compris les élèves comédiens qui sont très bons et y compris le non-acteur médecin), et beaucoup de finesse (et d'émotion). Un mélo qui s'assume. Bien sûr, cet hôpital est propret et pas réaliste, mais c'est un conte (cf la scène magnifique où Deneuve porte Magimel dans ses bras!). Quelle drôle d'idée de reprocher à Bercot de pas avoir choisi un hôpital réaliste avec ses difficultés... Plusieurs films sont possibles à faire sur ce thème. Bercot a choisi une voie et s'y tient. Remarquable.

Ce film est criant de vérité, la lutte contre la maladie incurable, un mlueu hospitalier toujours à la limite de l'épuisement, mais qui survit malgré tout, un cancérologue humain, si si, et un Benoît Magimel eblouïssant, bravo !