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defleppard
318 abonnés
3 256 critiques
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2,5
Publiée le 5 avril 2022
Les scènes de pathos et les monologues du professeur de cancérologie à l'intérieur de son cabinet hospitalier deviennent ennuyeux au fur et à mesure, deux étoiles et demie.
La maladie, la déchéance physique, la mort : des thèmes forts qui, porter à l'écran font inévitablement palpiter le curseur émotion. Emmanuel Bercot y parvient et certaines scènes nous font vibrer de manière assez intense. Seulement, le film est beaucoup trop tire larme, les personnages tellement improbables par instant, des moments peu crédibles. Assez peu de relation entre la mère et son fils qui forcément est très malheureuse de le voir partir. Simplement tout cela est bien trop convenu et l'ensemble fait un peu abouti au final. Les acteurs sont bons sans être exceptionnels non plus, un bel hommage aux soignants aussi
Emmanuelle Bercot est pourtant une réalisatrice appréciée et appliquée. Mais cette fois c'est raté. C'est tire larme, beaucoup trop. Ca manque franchement de délicatesse et d'intérêt. Les comédiens frôlent parfois le ridicule, cela rend certaines scènes gênantes. L'image est laide, criarde. Quel dommage.
très déçue par ce film. La relation mère/fils est assez légèrement évoquée et peu explicite. D'autant moins que Deneuve joue mal, et son personnage n'est pas très facile à cerner de ce fait. En revanche Magimel joue plutot bien. Bref, je me suis un peu ennuyée
Rien à sauver de ce film! Qu'est-il arrivé à Emmanuelle Bercot pour rater ce film de bout en bout... Mal joué, mal filmé, pas un soupçon d'émotion alors que je pleure encore devant Bambi... Tout est complètement irréaliste, rien n'est crédible (mention spéciale aux médecins qui n'ont que ça à faire que d'assister à la musique et à la danse proposées aux patients) on ne s'attache à aucun personnage, c'est surjoué, attendu.... Ouïlle je me "réjouissais" de voir ce film, entre guillemets car j'imaginais en sortir bouleversée... et bien même les Bracelets Rouges sur M6 m'ont paru plus touchants!
Quel chef d œuvre!!! Jadore Benot Magimel et a joué magistralement son rôle et Catherine Deneuve au top!! Bravo aussi à Cecile de France ainsi qu au docteur tres humain, vraiment un superbe film
Long, long, long et terriblement ennuyeux et malaisant... Les acteurs sont presque tous mauvais, ils surjouent, Benoît Magimel en premier lieu, même q'il s'améliore à la fin du film (quand il ne parle plus en fait). Les gros plans sur les visages qui durent une éternité sont ridicules. Catherine Deveuve n'est pas crédible avec son botox , son brushing et son maquillage qui a dû durer 3h à faire... Les scènes de théâtre sont ennuyeuses à mourir et n'apportent rien. Que dire de la scène de "sexe" avec Cécile de France ? Ça sonne faux et c'est pitoyable voire indécent. Seul le médecin apporte un peu de crédibilité et de vérité au film, et pour cause apparemment puisqu'il joue son propre rôle.
Film puissant et bouleversant sur la réalisation de soi à l'approche de sa mort. Si la réalisatrice continue de puiser dans son style naturaliste pour être au plus près du personnel hospitalier, elle joue aussi sur la corde mélodramatique pour livrer un film très émouvant. Il est évidemment question de cancer, de mort imminente, mais paradoxalement c'est un film qui crie combien il faut vivre intensément chaque moment avec chaque personne qu'on aime car on oublie qu'un jour ou l'autre, nous mourrons tous. Le film est didactique aussi à travers le rôle du docteur Sara, qui est réellement docteur et qui livre sa vision de l'approche du cancer et de son accompagnement par les proches. En complément du film , je conseillerai la lecture du livre de Marie de Hannezel "La Mort intime” qui parle sensiblement de la même chose, de l'accompagnement des malades dans leurs derniers instants de vies, leur donner la permission de partir, en paix, ne pas avoir peur de la mort, l'accepter et vivre avec pour vivre plus intensément. Enfin, les acteurs sont tous très bons et subtils pour jouer des rôles vraiment pas faciles, Benoît Magimel mérite son César tant sa prestation de rage et de détresse est intense. Grand film, lacrymal, bousculant, nécessaire.
Un mélo bien maîtrisé par de bons acteurs. Des réserves quant aux personnages secondaires : la collègue du cancérologue jouée par Cécile de France et le fils de Benjamin : il manque des situations, des scènes pour qu'ils prennent de l'épaisseur ou bien sont-ils finalement de trop ? L'hommage au personnel des hôpitaux est touchant.
« Si j'avais su... » Après le déni et le sourire de façade pour sauver la face viennent les regrets d'une vie passée beaucoup trop vite. Benjamin, un professeur de théâtre souffrant d'un cancer du pancréas, fait d'abord comme si de rien n'était avant d'être rattrapé par la maladie. La peur de mourir, la peur de n'avoir rien accompli dans la vie, la peur de ne laisser aucune trace comme s'il n'avait jamais vécu, Benjamin a le sentiment de n'avoir pas assez fait et de n'avoir pas assez vu de choses dans la vie, ce qui est, j'imagine, un sentiment naturel à ce moment-là. Pour autant, il ne cherche pas à réparer ses erreurs, car il ne veut pas « profiter » de sa condition pour faire amende honorable. Si "De son vivant" est un mélodrame avec tout ce qui va avec, Emmanuelle Bercot ne propose pas de grandes scènes de pardon ou de retrouvailles larmoyantes. Il y a des scènes larmoyantes, mais pas celles-ci. La réalisatrice porte son attention sur l'entourage proche à savoir sa mère, ses élèves et surtout le personnel médical qui est sa nouvelle famille dans sa nouvelle maison comme il le dit. Il y a beaucoup de très belles scènes dans ce film. Les quelques moments au théâtre sont magnifiques. J'aurais pu passer tout le film à regarder ces acteurs en herbe pleins de passion avec leur professeur. J'ai beaucoup aimé également les scènes avec le personnel médical que ce soit celles avec le patient ou celles lorsqu'ils sont entre eux, en réunion, où on les voit plus humains. J'ai été impressionné par la performance de Gabriel Sara, oncologue dans la vraie vie, qui est fantastique. Personne n'aurait pu mieux jouer ce personnage aussi humain et sincère que lui. La seule chose que j'ai trouvée un peu « fausse », c'est spoiler: la relation avec Eugénie. Non pas que les infirmières ne peuvent pas avoir de sentiments, mais j'ai trouvé que c'était de trop dans l'histoire. Un détail, mais il faut bien trouver un petit truc à redire. Sinon, "De son vivant" est un film qui dégage quelque chose de beau et de fort malgré son thème plombant. En somme, un très bon film à la fois émouvant, bienveillant et authentique.
J'ai trouvé ce film magnifique. Très beau et triste évidemment sur le sujet qui conduit à la disparition. Mais même si on sent bien que le propos comme elle elle le dit est de " nettoyer le bureau de sa vie", il est en aussi un superbe film sur l'accompagnement à la mort et la douleur aussi du malade de quitter le monde. Très émouvant
Dans le registre pathos et mélo (sans moquerie ici), il serait difficile de faire davantage. S’il ne fallait que juger sur cela, ça vaudrait 5 étoiles. Génératrices de fortes tensions pour le spectateur, les scènes de confrontation avec la maladie sont à dessein contrebalancées par des acteurs en devenir qui répètent sur une scène (le personnage principal étant professeur de théâtre). Les dialogues de ce que la troupe joue et les conseils de jeu d'acteur donnés, au début seulement quand le professeur est encore en état d’être présent, sont autant de leçons de vie, de la vie qui s’en va. Ce sont pour les spectateurs des moments de respiration, de réflexion aussi. Puis viendront se greffer quelques tensions familiales enfouies mais qui réapparaissent au moment de faire le « ménage sur le bureau avant de quitter la pièce » (recommandation plusieurs fois réitérée par le médecin). Cette pièce rapportée au scénario, comme pour lui servir de béquille, retient moins l'attention sur le plan de la mise en scène. Lui avoir choisi des dialogues et une confrontation en langue originale anglaise ne semble pas très pertinent. Il était certainement possible de faire autrement même si on comprend bien qu’une autre langue que le français souligne l’éloignement de toute une vie avec des morceaux impossibles à recoller, en tout cas trop tard pour essayer.
“Pardon, je te pardonne, je t'aime, merci et au revoir." Chronique pesante et poignante (mais débordante par moment de pathos), d'une mort annoncée et sur l'attente terrible qui en résulte, portée par l’interprétation bouleversante de Benoît Magimel (récompensé par un César) et celle magnifique de Catherine Deneuve en mère aimante et impuissante. 3,75
L'agonie d'un homme seul, confronté à l'horreur du cancer. Les derniers mois de sa vie, on les suit tantôt du point de vue du malade, tantôt du point de vue de la famille, tantôt du point de vue des soignants. Certains passages sont émouvants de justesse. Très déprimant donc, pas désagréable à voir, mais beaucoup de longueurs.