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    Villa Caprice
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    139 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Sous ce titre un peu suranné, « Villa Caprice » cache une histoire de loups aux dents longues dont les échanges seront pour le moins instructifs, particulièrement sur le plan du mépris, de la manipulation d’autrui, voire de la haine exprimée.
    Maintenant, tout dans cette réalisation de Bernard Stora n’est pas pour autant aussi pertinent et intéressant qu’on aurait pu l’imaginer et l’espérer...
    Il n’en reste pas moins que le jeu des deux acteurs jouant au chat et à la souris, vaut le détour et que Niels Arestrup est évidemment plus qu’à l’aise dans le rôle de ce grand avocat parisien, bien loin d’être droit et limpide jusqu’au bout...
    En face de lui, Patrick Bruel, dans son costume de très gros patron richissime, plutôt mal parti avec cette sale affaire sur les bras, s’en tire assez bien également, en tant qu’acteur, mais finalement pas seulement on s’en doute à l’avance !
    C’est bien sûr cette relation entre deux hommes de poids, où chacun essaie de dominer l’autre de sa hauteur, de sa richesse et de son pouvoir, qui reste le point essentiel de cette histoire avec évidemment tout ce que l’argent permet de réaliser, jusqu’à la nausée.
    On ne sera pas surpris de toutes les magouilles que la fortune de ce grand patron va pouvoir arranger aussi facilement, de même que des petits arrangements que l’avocat va mettre en place pour innocenter son client.
    Tout cela est connu, mais en voit la démonstration aussi naturellement à l’écran et en direct, interpelle tout de même en se disant que notre monde restera décidément toujours aussi injuste et corrompu.
    C’est là tout l’intérêt de ce film, celui déjà de le montrer, et de comprendre à travers ces deux personnages puissants et manipulateurs, qui tire vraiment les ficelles...
    Qui domine ? Qui est le larbin ?
    Un mot dont la connotation n’aura jamais été aussi évidente qu’ici !
    Un drôle de « jeu » plus subtil qu’il n’y parait et pas si mal mis en scène.
    Bien malin qui devinera celui qui décrochera le pompon dans cette affaire.
    À ce propos, même si on nous prépare doucement à entrapercevoir la fin, on ne peut qu’être plus ou moins convaincu par ce dénouement en décalage avec la personnalité propre d’un des deux héros dont on taira le nom afin de ne rien dévoiler de l’issue fatale.
    Pas désagréable, plutôt bien construit ce thriller sur fond de scandale immobilier et électoral, aurait gagné à avoir peut-être une entrée plus fracassante en terme de point de départ, à être ainsi moins convenu, et donc à nous surprendre encore davantage en étant encore plus incisif et féroce...
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    695 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Un très grand patron français (Patrick Bruel) va faire appel à l'un des plus redoutables avocats du barreau (Niels Arestrup) afin de l'aider dans une sombre affaire de pot de vin pour l'obtention d'une splendide demeure au bord de la Méditerranée, la "Villa Caprice".
    D'abord partenaires, la relation entre les deux hommes va peu à peu changer...
    Pendant plus d'une heure, ce thriller un peu paresseux tient largement la route grâce essentiellement au talent des deux acteurs, éclaboussant largement l'écran de leurs charismes respectifs.
    P. Bruel, c'est le charme et la manipulation, N. Arestrup, c'est le droit et la persuasion.
    Oui mais voilà, le dénouement n'est vraiment pas à la hauteur des belles promesses de ce scénario, on ressort de cette séance avec un arrière-goût de mini-gâchis et de "tout ça pour ça ?"...
    C'est vraiment dommage car le potentiel de cet affrontement "Homme d'affaires Vs Justice" laissait augurer d'un excellent film, surtout avec le choix judicieux de ces deux merveilleux comédiens.
    A noter : la présence du très grand Michel Bouquet, 95 printemps !
    Correct, mais je reste très mitigé par le final.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    remyll
    remyll

    153 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Les échanges du trio infernal entre : un petit juge teigneux, doté de tous les pouvoirs pour pourrir la vie d'un homme, le businessman ultra sûr de lui, charmeur mais terriblement manipulateur et de fait très angoissé par le départ possible de sa femme, et l'avocat expérimenté, calme, serein mais très éloigné du vrai bonheur sont assez délectables. Mais le chute du film - à peine compréhensible, est de fait terriblement pessimiste et noire. Cette fin m'a vraiment gâché tout le plaisir.
    Louis R.
    Louis R.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Un thriller trainant parfois en longueur malgré son intrigue intéressante et ses acteurs très justes avec une mention toute particulière pour l'exceptionnel Niels Arestrup.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    338 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Ce film nous fait découvrir le monde impitoyable du milieu affairiste et juridique. C'est réalisé avec efficacité et le film présente un grand intérêt. Le scénario et les dialogues sont soignés et traduisent très bien le duel tendu entre l'avocat et son client avec les luttes de pouvoir sous jacents dans ces milieux.
    L'interprétation est également de grande qualité avec un Niels ARESTRUP excellent dans le rôle d'un avocat brillant et Patrick BRUEL qui campe avec talent le patron sans scrupule. Michel BOUQUET est également excellent dans un rôle secondaire.

    Bernard CORIC
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    234 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Niels Arestrup sauve de tout évidence ce film dramatique et nous captive jusqu'à une fin pathétique inattendu...le reste reste classique où Patrick Bruel reste fidèle à lui même (à vous de juger)...qui se prend au jeu du jeune loup de 54 ans (un homme d'affaire riche qui manque parfois de personnalité et de charisme)...parfois cela sonne faux. les trois autres seconds rôles jouent magnifiquement, dommage là aussi qu'il n'ai pas pris plus d'importance dans le déroulement du scénario (surtout pour Irène Jacob qui fait que quelques apparitions). Merci donc à Niels Arestrup de m'avoir aidé à juger ce moment de cinéma
    sympathique sans trop de sévérité.
    max7_13
    max7_13

    26 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Un thriller sombre qui met en scène deux hommes de pouvoir dans une ambiance lumineuse, estivale. Un très bon moment
    Claudine G
    Claudine G

    181 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Le scénario n'est pas mauvais et les acteurs excellents dans leurs rôles, mais que de longueurs, aurait pu mieux faire, c'est dommage car les ingrédients étaient là pour faire un "bon plat".
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 893 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Niels est un avocat expérimenté mais fatigué et désenchanté, pas avare de petits arrangements.
    Bruel est un homme d'affaires antipathique pas avare de petits arrangements.
    Le rythme est lent, calé sur l'erre de l'avocat.
    Les protagonistes de la justice sont nombreux et tous un peu corruptibles : procureur, juge, avocats...
    La morale de cette histoire est glauque et pessimiste quant à la justice française.
    Trop théâtral entre les deux hommes...
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2022
    Un thriller qui prévaut par la qualité d'interprétation des deux acteurs principaux, un duel psychologique entre deux personnages incarnant pouvoir et influence.
    Deux ombres se jaugeant, se craignant, une tension palpable par des dialogues bien écrits : efficace à défaut d'être marquant.
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 732 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2021
    Heureusement que le réalisateur Bernard Stora peut se reposer sur le charisme de Niels Arestrup pour éviter le naufrage de son film! En effet, celui-ci dans le rôle d'un ténor du barreau réussit à imposer son aura face à l'homme d'affaires Patrick Bruel. Les décors sont magnifiques mais l'histoire et surtout les dialogues sonnent faux. "Villa Caprice" se contente de dénoncer les failles du système judiciaire à exploiter (partie la plus intéressante) et s'essaie à une réflexion sur la solitude de ces grands avocats. spoiler: Il faut attendre l a scène finale pour avoir enfin un peu d'émotion dans cette oeuvre sans relief.
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    39 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Sur un scénario un peu gilet jaune (les riches font des combines et ils sont pourris), un film bien réalisé.

    On passe un très bon moment à voir un bon thriller avec des bons acteurs, bonne photographie, bien écrit.

    Musique un peu gnan gnan.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Un scénario "original" ?.. Dans le sillage d'une affaire politico-judiciaire à rebondissements, où un ministre est "balancé" par une épouse vindicative, un ponte du monde (complexe) du (gros) business (Patrick Bruel) connaît quelques moments difficiles spoiler: quand le "petit juge" en charge du lourd dossier d'instruction (Laurent Stocker) le met en cause côté acquisition à prix de faveur ("dessous de table" probable) de la somptueuse "Villa Caprice", propriété d'exception sur la Côte d'Azur,
    vendue par une commune l'ayant reçue en legs. Un début de film qui rappelle beaucoup "l'affaire Cahuzac" (passage par Singapour, paradis fiscal, compris), derrière les déboires de "Michel Jacquin" (et le rôle de Mme - alias Eva Darlan). À l'autre bout du film, spoiler: il sera question du suicide d'un avocat,
    un "Luc Germon" dans la fiction (Niels Arestrup). spoiler: Par noyade.
    Comme Me Olivier Metzner (et dans les mêmes âges, et lui aussi célibataire et sans descendance) - mais en Bretagne, il est vrai (retrouvé près de spoiler: son île privée, dans le golfe du Morbihan), en 2013.
    Un "ténor du barreau", dans les deux cas, familier des causes médiatisées, défenseur des puissants. Où l'on ne peut donc que constater que l'inspiration des trois scénaristes (dont le réalisateur) a trouvé matière dans la "vraie vie" (même si OM n'avait pas été conseil dans l'affaire Cahuzac).
    Ceci posé (sur l'absence de fraîcheur dans l'inspiration), que dire du nouveau film de Bernard Stora, surtout connu comme scénariste pour d'autres, et qui n'avait pas réalisé pour le grand écran depuis... 20 ans ? Ce n'est pas un "film de procès" (rares séquences judiciaires, pour une trame peu soutenue en la matière). C'est plutôt une manière de portrait - celui de l'avocat, qui est assurément le personnage le plus intéressant pour les auteurs (sa carrière brillante constrastant avec sa solitude et sa fragilité psychologique - rapports compliqués avec son père, "Marcel", alias Michel Bouquet), son client cousu d'or, "Gilles Fontaine", alias PB spoiler: (qui le manipule)
    , étant finalement plus lisse, plus prévisible (en tout cas pour le spectateur !). On voit bien l'ambition littéraire de BS, mais le déroulé cinématographique manque assurément de fluidité et de consistance pour en assurer la bonne traduction à l'écran.
    Une petite étoile pour Arestrup - et c'est tout...
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Le milliardaire Gilles Fontaine (Patrick Bruel) est visé par la justice qui lui reproche les conditions opaques de l’acquisition de la luxueuse Villa Caprice dans la presqu’île de Saint-Tropez. Pour le défendre, il choisit le meilleur avocat parisien, Luc Germon (Niels Arestrup). Les deux hommes au tempérament bien trempé ne se font pas spontanément confiance mais sont condamnés à faire cause commune pour résister à la vindicte du juge d’instruction (Laurent Stocker) qui s’est juré d’avoir la tête de l’homme d’affaires.

    "Villa Caprice" a tout pour appâter le chaland : deux stars en affiche, une bande-annonce qui montre des décors paradisiaques et laisse augurer une histoire vénéneuse, un cocktail de coups tordus, de manipulation et de chantage sexuel.

    Hélas, tout se dégonfle très vite face à ce film vieillot tourné par un réalisateur de 78 ans. Bernard Stora en a co-écrit le scénario avec Pascale Robert-Diard, la célèbre chroniqueuse judiciaire du Monde. Mais cette signature prestigieuse, si elle réhausse le cachet du film, ne le rend pas plus juste pour autant. Tout y est en effet outré, paroxystique, caricatural. On y voit Patrick Bruel passer des coups de téléphone depuis son Falcon (on me rétorquera que c’est désormais possible…. mais je n’ai pas assez souvent voyagé en Falcon pour le savoir avec certitude), Niels Arestrup recevoir ses clients dans des bureaux qui ressemblent plus à un palais de satrape babylonien qu’à un cabinet d’avocats.

    Le film aurait pu être tourné à peu près à l’identique vingt ans plus tôt. Il y aurait peut-être gagné : ses acteurs en auraient été moins décrépits. Certes, Niels Arestrup y est, comme d’habitude, magistral ; mais on le sent si proche de l’apoplexie qu’on a envie de lui signer un arrêt maladie. Quant à Patrick Bruel, à soixante ans passés, et avec les accusations de harcèlement sexuel qui lui collent à la peau, il est moins séduisant que vaguement malaisant.

    On escomptait un scénario alambiqué à double fond. Et on en est pour son argent. Car le double fond s’avère vite coquille vide. Les démêlés de Gilles Fontaine avec la justice se dénouent miraculeusement ; quant au face-à-face final entre les deux hommes, dont je ne dirai mot à la fois parce que je ne veux pas divulgâcher et que je ne suis pas sûr d’en avoir compris tous les ressorts, il se solde par une conclusion ridicule.

    Restent les décors. Le cap Taillat est superbe sous le soleil méditerranéen. Mais, aussi joliment filmé soit-il, il ne suffit pas à lui seul à donner une seule étoile à ce "Villa Caprice" trop poussiéreux.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Bernard Stora a finalement peu tourné pour le cinéma et qui se souvient encore du réjouissant Vent de panique (1987) ? Dire de lui qu'il est davantage scénariste que réalisateur n'est pas lui faire offense. L''histoire de Villa Caprice n'est pas si mal, nonobstant son air un peu désuet, dû en grande partie à une mise en scène tout à fait dénuée d'ambition. Ce n'est pas le cas du récit et de ce duel au soleil entre un avocat et un homme d'affaires, à fleurets mouchetés, bien entendu, dans un jeu de manipulation assez subtil. Luxe, calme et déloyauté donc, au programme d'un film qui n'explore sans doute pas assez le côté trouble du personnage de l'avocat malgré l'évocation succincte de ses rapports avec son père, joué par un Michel Bouquet magistral. Les seconds rôles ont leur importance dans Villa Caprice, avec notamment la trop rare Irène Jacob mais leur apport n'existe qu'à la marge pour mieux expliquer la psychologie des deux monstres qui se font face. Sans se défier frontalement, d'ailleurs, ce qui représente une frustration de plus. Que Villa Caprice ne soit pas un parangon de modernité est une évidence mais il reste les prestations onctueuses de Patrick Bruel et surtout de Niels Arestrup pour prétendre prendre un certain plaisir à un spectacle très cérébral, ce qui n'est pas si commun à une époque où le cinéma semble souvent ne privilégier que l'aspect visuel. Les dialogues de Villa Caprice ne manquent de sel ni d'ironie, à défaut d'être encore plus cinglants et cyniques.
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