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Richard L
21 abonnés
69 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2020
Le film démarre doucement. Les personnages chabroliens semblent flotter dans une vie bourgeoise convenue. On comprends que c'est dans ce contexte que va se nouer le drame. Et on est servi ! Karin Viard est saisissante en épouse comblée par son statut. Benjamin Biolay trouve un personnage plus mutique, désabusé par cette vue bien rangée dans laquelle il s'ennuie. Le suspense hitchcockien se noue et nous emporte carrément ! Excellent !
Karine Viard est extraordinaire dans ce rôle de femme trompée.. Benjamin Biolay est "fidèle" à lui même, visage inexpressif et voix inarticulée mais cela ne gêne pas le film
Surtout, ne pas s'attendre à un thriller style chabrolien comme on a pu nous le faire croire ! L'histoire est somme toute assez banale mais heureusement servie par des acteurs chevronnés avec une mention particulière pour Pascale Arrbillot, cantonnée jusqu'à présent dans un registre comique. Les dialogues sont affreusement convenus même si c'est lié au milieu dans lequel évoluent les acteurs et du coup on a du mal à accrocher
Adapté du roman “Trahie” de Karin Alvtegen, “Les apparences” est un thriller français qui met en scène un couple exemplaire, riche, bien habillé, de profession noble et parent un jeune garçon. Mais sous ces belles apparences, Eve découvre que son mari Henri entretient une liaison avec l’institutrice de leur enfant. Leur histoire aurait pu voler en éclat, mais Eve préfère gratter le vernis sur les ongles et se lancer dans un jeu pervers. Finalement, chacun se met au défi de manipuler l’autre pour le plaisir sadique du spectateur. Entre Chabrol et Hitchcock, ce long-métrage de Marc Fitoussi est aussi efficace que diabolique. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'emploi du terme thriller est à mon sens un tantinet exagéré pour ce film, qui lorgne par ailleurs du côté du cinéma de Chabrol mais avec moins de cynisme et de mordant. On est plutôt dans une chronique bourgeoise plus dramatique qu'angoissante, portée par un casting dont seule Karine Viard éclabousse l'écran, comme elle le fait régulièrement (Benjamin Biolay est fidèle à son image: monocorde et monotone...). En tout cas, le scénario est assez subtil dans ses développements, dégageant cette impression feutrée et élégante comme en écho au décor de la ville de Vienne.
Ce thriller dont l’action se situe au sein de la communauté d’expatriés de la bourgeoisie française en Autriche produit son petit effet mais manque assurément de rythme. C’est bien dommage car il y avait de nombreux éléments (dont un superbe casting et quelques rebondissements du scénario) pour aller plus haut.
L'intrigue est bonne, Karine joue très bien comme à son habitude, mais erreur de casting, Biolay est comme sa musique insipide, rien ne se dégage, il est absent du film . Pour le reste le film se suit sans pour autant de jamais vraiment décoller . Ça manque de mordant dommage .
Remarquablement interprété, c'est le propos qui m'a crispée, les relations malsaines et basées sur les apparences avec son lot de tromperies en tout genre ne m'intéresse définitivement pas.
Les comédiens excellents: ( Karin Viard, Benjamin Biolay, ) ne peuvent sauver ce film daté ! couple BCBG et maitresse….une caste bourgeoise qui vit « entre-soi » à Vienne (Autriche). On oscille de façon incertaine entre comédie et gravité. Ève (lyne) est touchante mais certaines situations, semblent improbables ??? Le scénario est alambiqué, mais peu crédible. Des scènes de qualité, alternent avec d’autres prévisibles… Le souci de faire une critique d’un milieu « bourgeois » dans une capitale étrangère ne m’a pas convaincu !
C’est à partir du roman suédois Trahie écrit par Karin Alvtegen que Marc Fitoussi signe cette nouvelle réalisation. On y découvre une histoire d’adultère assez banale si ce n’est que les principaux concernés évoluent dans la bourgeoisie et au coeur de l’Autriche. Cela donne une première partie de film avec un ton assez comique avant de prendre une direction bien plus dramatique. Outre le duo vedette Karin Viard / Benjamin Biolay qui se montre impeccable, on se laisse aussi séduire par les personnages incarnés par Laetitia Dosch & Lucas Arthur Englander. Le seul regret que l’on peut avoir avec Les apparences c’est qu’il manque de surprises mais ça n’en reste pas moins un thriller efficace.
L'ambiance, les personnages, les acteurs, les dialogues, tout y était pour faire un bon film. Malheureusement tous les développements et twists sont basés sur des incohérences ou facilités flagrantes et improbables ce qui annihile la crédibilité et l'intérêt pour cette histoire.
Un bon film thriller très bien interprété par Karine Viart. On reste toutefois sur sa faim car la fin justement est baclée. C'est dommage, comme s'il manquait 5 minutes à la production... Une très belle étude de genre...
J'ai été agréablement surpris par ce thriller entre Hitchcock et Chabrol avec au Centre une héroïne tourmentée et complexe royalement servie par Karin Viard. Biolay est excellent et les seconds rôles parfait. L'atmosphère du monde des expatriés nantis, pervers et dur, est réussi et donne une toile de fond parfaite. Certes quelques péripéties sont un peu exagérées mais ça passe grâce à une mise en scène très maîtrisée et une lumière parfaite. Avec la musique superbe de Burgalat. Bref un pur moment de plaisir et une plongée dans la psychologie complexe des protagonistes.
Eve (Karin Viard) et Henri (Benjamin Biolay) forment un couple en apparence modèle. Un jour, Eve découvre que son mari la trompe avec l’institutrice de leur fils, Tina (Laetitia Dosch). Elle décide donc de prendre les choses en main vis-à-vis de Tina, sans perdre son mari. L’intrigue est intéressante, tout comme les personnages, et en particulier celui d’Eve qui est issue d’un milieu modeste, se plaisant aujourd’hui dans sa vie de bourgeoise mondaine qui ferait tout pour ne pas retomber dans sa condition initiale. Le problème de l’intrigue c’est qu’on s’arrange très facilement avec le scénario, rendant certaines scènes improbables (exemple lorsqu’Eve trouve le mot de passe de la boite mail de Tina). Les actes d’Eve envers Tina ne sont finalement pas très variés, ne vont pas si loin, graduellement. Je n’ai pas trouvé très intéressant le personnage de l’amant d’une nuit d’Eve, Jonas (Lucas Englander). Cela déporte l’histoire alors qu’on aurait aimé en voir plus de la rivalité Eva / Tina. J’ai apprécié l'ambiance, l’idée de départ, les personnages mais malheureusement trop d’éléments de l’intrigue sont tirés par les cheveux et improbables.